Épilogue

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Deux ans plus tard...

Wells :
"Tu penses qu'il est bien calibré?"

Jackson revérifia le télémètre une quatrième fois.

Jackson :
"Oui, j'en suis sûr cette fois... la cible est précisément à 1300m."

Wells :
"Eh bien, nous sommes sur le point d'établir un record. Miles, mesures atmosphériques?"

Miles :
"Un vent d'est en ouest stable, à 4 kilomètres par heure."

Wells se concentra et s'allongea. Son tir devait être d'une incroyable précision, aussi lui et son arme devaient être d'une stabilité exceptionnelle.

Jackson :
"Wells! Attends, je vais installer ça à ta lunette, une sorte d'ATH, et on va charger les données atmosphériques de l'appareil de Miles dessus."

Wells hocha de la tête, Jackson prit au moins dix minutes à l'installer, mais rien ne pressait. La guerre était finie après tout.

Wells mit ensuite 15 minutes avant de terminer de viser. Un détonation très bruyante retentit. La balle devait mettre cinq secondes à atteindre la cible. Son oeil quitta la lunette juste après le tir, il attendait le verdict de Jackson.

Jackson :
"Vieux salaud...je sais pas comment tu as fait mais tu as réussi, bien joué!"

Le tireur sauta de joie. Il avait battu son record, et explosé tous les autres.

Ils avaient réquisitionné un hélicoptère de transport pour atteindre un coin isolé en Oural.
Impossible avant à cause du grand nombre de tensions qui régnaient.

Ils pouvaient maintenant repartir.
Ils volaient au dessus de l'Ukraine.
Un bruit bizarre.

Wells :
"C'est quoi ce bruit? On dirait le..."

Jackson :
"Le moteur. On va se poser."

Il atterit sur un plateau. Ils sortirent de l'hélicoptère. Au même moments, des Spetsnaz surgirent de toutes parts.

Un homme ne portait pas d'uniforme. Son visage était machiavélique.
Son nom, Wells le connaissait.
Vladimir Makarov.

Makarov :
"On ne met pas fin à une guerre avec une balle et une bombe."

Un choc derrière la tête.
L'inconscience.

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Jim avait eu onze ans il y a une semaine. En rentrant de l'école, il alluma l'ordinateur et parcoura YouTube. Une vidéo de quelques secondes apparut en premier.
Il cliqua.

On voyait Wells.
À genoux.
Les cadavres de ses deux amis derrière.
Makarov se tenait à côté, posant son pistolet sur la tempe de Wells.
Il parla.

Voilà le début de notre vengeance.

Un tir.
Wells était mort.

La guerre est le prix de la paixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant