Partie 21

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On reste un long moment comme ça. Je finis par me calmer.

Je me détache de lui.

Il me regarde

Moi: merci

Il me fixe mais me répond pas. Il a Toujours ses mains posés sur mon dos.

Lui: vas y reste Avec moi on va se regarder un autre film

Je l'ai suivi, on s'est installé sur le canapé.

Il a mis son film mais j'ai la tête ailleurs.

J'ai aimé être dans ses bras...j'ai besoin d'être consoler.
Je me rapproche de lui et je pose ma tête sur son épaule.

Il met son bras autour de mon cou. Et me caresse les cheveux

Je suis bien près de lui.

Moi: Brahim

Lui: humm

Moi: tu connais mon père depuis quand ?

Je me suis dis il va rembarrer mais il ma répondu

Lui: depuis toujours, on s'est rapproché au décès de mon père Allah y rahmou

Moi: Allah y rahmou, tu as travaillé pour lui à quel âge ?

Lui: 16/17 ans au début c'était vite fait, j'étais toujours à l'école. Puis après le bac, ça a été du plein temps

Moi: tu as eu ton bac ?

Lui: ouais.

Moi: c'est bien. Tu comptes arrêter un jour

Lui: j'aimerais bien wallah. C'est compliqué. Je suis pas fière de ce que je fais. Si je meurs demain, t'imagines le fardeau que je portes. Etre dans les trafics tout ça, c'est pas mon délire. La au moins de rester Avec Toi ici, ça m'évite d'être dans une mission plus grave.

Moi: j'espère in sha Allah t'arrêtera

Lui. J'espère aussi, j'ai choisi la facilité j'ai pas d'excuses. Quand on veut s'en sortir dignement on peut, faut se donner les moyens. Et pour le moment je suis dans la facilité.

Moi: je pensais que tu étais le genre d'homme fier d'être un voyou

Lui: non wallah, j'aime pas ce milieu. Mais j'ai l'impression qu'en vivant en cité on est conditionné pour être des voyous. Mais comme je t'ai dis c'est pas une excuse, y'a bien des mecs qui ont un vrai travail, alors on a pas d'excuse.

Moi: j'aime bien comment tu penses...

Lui: et toi c'est pas trop dur d'avoir un daron comme le tien ?

Je hausse les épaules.

Moi: c'est sur que c'est pas anodin, c'est pas toujours facile. Mais je l'aime malgré ses défauts.

On est interrompu par la sonnette de la porte.

Brahim se détache de moi et va ouvrir

On ne choisit pas sa famille Où les histoires vivent. Découvrez maintenant