Partie 51

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Je suis assis dans le salon entouré de ma famille et de celle de Brahim, tout le monde parle de notre mariage. J'ai du mal à être à 100% avec eux.

Je pense beaucoup à Amira, hier soir j'en ai parlé avec Djamel. On compte aller lui rendre visite à l'hôpital, elle a été hospitalisé suite au blessures de son ex futur mari...

Brahim me sort de mes pensées.

Lui: Feryel t'as entendu je te parle ?

Moi: quoi ?

Lui: on a dit le mariage dans 1 mois inchaAllah

Moi: dans 1 mois???

Lui: ouais

J'ai senti le regard de mon père sur moi, ce regard qui voulait dire de pas faire de vagues.

J'ai hoché la tête.

Moi: d'accord.

Ils ont continué à parler, à tout organisé. Je suis complément perdue.
Mais je sens tout le monde enthousiaste par ce mariage.

Ils ont fini par clôturer la conversation après de longues heures.

Je suis montée rapidement dans ma chambre. Je veux penser à rien, je prends un somnifère pour m'endormir le plus vite possible.

***** le lendemain *****

Je suis avec Djamel on se dirige vers la chambre d' Amira.

On frappe à la porte.

Puis on rentre.

Je vois une fille allongé sur le lit, qui regarde la télé avec le regard vide. Elle porte le voile. Elle a l'air fragile, vulnérable, épuisée. Je me reconnais à  travers elle, je reconnais ce désespoir qui m'a envahit.

Elle fini par tourner la tête vers nous.
Je laisse Djamel prendre la parole, a vrai dire Je sais pas quoi lui dire, je sais juste que j'ai besoin de la rencontrer.

Lui: salem alaykoum Amira. Tu dois te demander qui on est ?

Elle: alaykoum salem, effectivement je pense pas vous connaître.

Lui: moi c'est Djamel je suis interne ici, et elle c'est Féryel c'est ma cousine elle travaille aussi ici elle est infirmière.

Elle m'a fait un petit sourire auquel j'ai répondu.

Lui: on aimerai te parler, enfin si tu es d'accord.

Elle a hoché la tête.
Il y a eu un long silence.

Je prends la parole.

Moi: Djamel je pense que ce serait mieux qu'on discute seul entre filles.

Lui: oui je comprends je t'attends dehors.

Il est sorti. J'ai pris une chaise je me suis assise à proximité de son lit.

Je l'ai regardé brièvement, elle a l'air d'avoir beaucoup pleuré, elle a plusieurs hématomes au visage.

Moi: tu dois trouver ça bizarre que je vienne te voir alors qu'on se connait pas.

Elle a souris tristement

Elle: un peu

Moi: je...moi...je

Je sais pas pour où commencer, je bégaye tellement je suis angoissée de lui parler de mon agression.

J'ai fermé les yeux, j'ai pris une grande inspiration.

Moi: il y a quelques semaines, je venais de finir mon service au urgences, il faisait nuit et je

On ne choisit pas sa famille Où les histoires vivent. Découvrez maintenant