Chapitre 4: Indépendance

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Thomas: On fait comment maintenant?

Steve: C'est à moi de poser cette question Thomas !

Thomas: On devrait essayer de forcer une porte...

Steve: Ça ne sert à rien! Les gens ont déjà tout barricadés ! Ils n'ouvriront à personne, de peur que ce soit des infectés qu'ils trouvent sur le seuil de leur porte.

Thomas se leva soudainement en regardant autour de lui.

Thomas: Ne parle pas si fort, il ne faut pas qu'on attire l'attention. On va aller voir nos proches pour s'assurer qu'ils vont bien, mes parents habitent à 4 km de New York. On ne peut y aller qu'à pied.

Steve se leva à son tour et s'assit sur le rebort de béton. Il remua la tête en signe de désolation et croisa ses bras.

Steve: Mec on a signé notre arrêt de mort...On a aucune arme, même pas quelque chose pour se défendre !

Thomas ne répondit pas et se mit à marcher entre les panneaux de signalisation et les cadavres, en faisant le moins de bruit possible, vers une voiture. Il fit signe à Steve de le suivre, et après quelques hésitations, ce dernier le rejoignit.

Thomas: Je vais ouvrir le coffre, on va forcément trouver quelque chose.

Pendant que Thomas cherchait armes et nourriture, Steve fit le tour de la voiture. Il eut soudain un haut le coeur et eut du mal à se retenir de vomir; le conducteur avait l'intégralité du cou ensanglanté et déchiqueté. Ses yeux, revulsés, sortaient de leur orbite, et laissaient voir de nombreux vaisseaux sanguins, désormais vidés de sang.
Le pauvre homme avait encore les mains sur le volant et le pied sur la pédale d'accélérateur, tout en ayant le visage figé à jamais dans la peur.

Steve baissa les yeux et ne s'éternisa pas à contempler le cadavre. Il revint au côté de son ami, encore plus perturbé et angoissé qu'il ne l'était déjà.

Thomas: Tu vas bien ? Tu as trouvé quelque chose ?

Steve: Non...non, rien d'important.

Thomas: Regarde ça ! 

Thomas montra à Steve un sac à dos de tissu noir rempli de munitions, de barres de céréales et de boissons énergétiques.
Ce dernier poussa un profond soulagement et s'adossa à l'arrière de la voiture.

Steve: Et pour les armes ?

Thomas: Je n'ai pas encore fouillé l'intégralité du coffre. Un peu d'aide ne serait pas de trop.

À ces mots, Steve se redressa et chercha dans le désordre, mais en vain. Puis il tâtonna le fond du coffre. Il sentit alors un endroit plus fragile que les autres qui se révélait être une mince trappe profonde d'une vingtaine de centimètres.

Steve: Thomas regarde ça !

Thomas vit ce qu'il espérait tant, trois pistolets 9mm, qui semblaient neufs.
Il en saisit un pour lui, donna le deuxième à Steve et mit le troisième dans le sac. Ils chargèrent tous deux les armes qui allaient leur permettre de se défendre et ils se mirent en marche.

Steve: Thomas... Je ne peux pas.
On ne peut pas tuer des humains..

Thomas saisit Steve par les épaules et le regarda droit dans les yeux.

Thomas: On a plus le choix Steve.
Les infectés ne sont plus des humains...Ce sont des monstres.

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