chap 6

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Thomas tenait dans sa main droite une radio rouillée couleur rouge qu'il avait récupérée dans la voiture abandonnée, en même temps que les armes.

Il s'arrêta pour entendre le journal des informations qui parlait de ce qui détruisait l'humanité, le virus Gy9.

"Flash info: Cela fait plus de 3 heures que le virus a été identifié comme mortel et on remarque clairement les symptômes que développent les personnes infectées, avant leur décès:
- Yeux rouges
- Violence et envie de mordre de la chair humaine
- Veines ressortent, couleur verdâtres
Si l'un de vos proches présente au moins deux de ces symptômes, n'hésitez pas, abattez-le. Faite-le pour votre pays, faite-le pour le monde entier."

Steve regarda Thomas qui restait concentré sur les paroles de l'homme. Ils s'échangerent un bref regard, qui fut la seule communication pendant le trajet.

Thomas: On est enfin arrivés !

Le jeune blond se jetta sur la poignée de la porte, mais fut retenu par la lourde main de Steve, posée sur son épaule gauche.

Steve: Thomas...Si jamais tes parents sont contaminés; il ne faudra pas hésiter à agir, quand il en sera encore temps...

Avant d'avoir entendu la fin de la phrase, Thomas poussa la porte qui tapa contre le mur tapissé dans un grand fracas. Steve resta sur le seuil de la porte, immobile et neutre comme à son habitude. L'intérieur de la maison était sobre, les sols sombres et les murs aux couleurs automnales. De nombreux cadres où se trouvaient la mince famille de Thomas recouvraient les murs tapissés. Thomas passa sa main sur la commode en bois vieilli et en enleva une fine couche de poussière.

Thomas: Papa ! Maman ! Je suis rentré !

Il fit le tour de toutes les pièces de la maison, mais rien. Ses yeux n'étaient plus remplis d'espoir mais de profonde tristesse.Les épaules et la tête basse et le coeur meurtrit, Thomas allait pour sortir de la maison.
C'est alors que, ce qui semblait être sa mère, planta ses ongles cassés et écaillés dans la peau pâle et tendre, parsemée de tâches de rousseur, du pauvre jeune homme horrifié.

Thomas: Steve tire ! Tire bordel ! Me laisse pas mourir !



Steve, envahit par la peur, réussi, non sans peine, à prendre le métal glacial de l'arme entre ses mains. Il visa alors la tête de la mère de son ami.

Steve: Non je...je ne peux pas.

Ce dernier donna un violent coup de pied dans les côtes de la femme qui s'étala sur le plancher. Thomas se leva et saisit un couteau qu'il planta dans le tibia de sa mère. Il resta horrifié du geste qu'il avait fait.

Thomas: Oh mon dieu... maman je suis désolé mais je n'ai pas le choix...

Il s'assit au côté de sa mère, prit sa tête dans ses mains et sanglota silencieusement. Steve s'assit à ses côtés.

Steve: Je suis désolé Thomas...

Il baissa ses yeux sur le corps de la pauvre femme. Ce n'étais plus un être humain. Ses yeux étaient rouges comme remplis de sang, ses veines ressortaient sur son corps desséché, prêtes à exploser au moindre contact.

Steve se leva brusquement et resta bouche bée, sans parler à regarder Thomas. On pouvait voir ses yeux embués de larmes. Thomas redressa la tête et regarda Steve.

Thomas: Qu'est-ce qu'il y a ?

Steve: Thomas...tes yeux...

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