12. Nouveau nouveau [...] nouveau départ

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8 SEPTEMBRE, Shreveport

point de vue : Justin Bieber


fermement Embrasse-moi.

J'en avais envie, vraiment. Mais j'étais désolé pour elle, pourtant je m'étais précipité vers elle, j'avais essayé d'être le plus lent possible ; mes mains sur ses hanches, on était proche, ses yeux bleus parcouraient mon visage, mes lèvres que j'humidifiais à coup de langue. Elle me regarda une dernière fois dans les yeux, murmurant que je devais l'embrasser. Doucement, mon nez se frottait au sien, ma peau me brûlait, et nos lèvres se touchèrent. Mes mains arrivèrent sur ses joues, je voulais plus jamais la lâcher. C'était comme si plus rien n'avait d'importance mais elle ; rien n'avait d'importance sauf elle, nous deux là-maintenant. Je frissonnais en sentant ses mains froides se glissaient dans ma nuque puis dans mes cheveux. Mes yeux s'étaient fermés depuis le début, je donnais tout mon amour et ma tendresse dans ce baiser, mon esprit était plein de bonnes choses, je n'imaginais pas là-maintenant ma vie sans elle, plus jamais. Le baiser cessa, nos fronts étaient collés, nos respirations sonnaient comme une douce mélodie en harmonie. J'avais mis tout ce que j'avais : mon amour, ma tendresse, ma passion, ma haine envers moi-même aussi, ma peur, un tas d'émotions qui me ramenait toujours à Hazel. Mes yeux s'ouvrirent, j'étais soulagé de voir que les siens étaient, au contraire, fermés. Elle recula son visage et le fourra dans mon cou, je la serrais contre moi, embrassant son front, la berçant comme si elle était une enfant qui avait besoin d'être protégée. Son odeur était toujours là, là-même, j'en souriais légèrement en fixant le vide inconsciemment.

Je t'aime Hazel... murmurai-je

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me réponde. Elle se recula juste de moi, me souriant légèrement, elle portait ses mains à son oreille droite, elle me tendit son poing et lâcha dans ma main quelque chose de brillant.

─ Tiens, c'est tout mon amour.

En fait, c'était son piercing, une sorte de diamant. Je le regardais, le mis à mon oreille et relevai ma tête vers elle, je lui donnai ma bague.

─ Et tout le mien.

Elle esquissa un dernier sourire, et baissa la tête, presqu'intimidée. Elle me demandait comme est-ce qu'on allait faire, et là, je savais plus quoi répondre. Je ne savais pas si elle parlait de nous deux ou d'elle seulement.

─ Et bien, la presse te soutiendra, il faut juste que tu dises toute la vérité sur tes anciennes condamnations et, on est plusieurs à pouvoir payer ta caution, c'est même pas une question d'argent en fait, il faut juste que tu sois blanchie et.

me coupant Je te parlais pas de ça. relevant sa tête J'te parle de toi, et moi.

Merde. Je savais pas quoi dire, vraiment pas, je paniquais intérieurement. Extérieurement, je paraissais serein, comme si j'en avais rien à foutre. Je pensais à tout, à ma vie, et à la sienne, qu'on pourrait jamais vraiment être ensemble dans ces conditions, que tout le monde désapprouverait notre relation, puis, elle devait déjà régler ses problèmes avec Aubrey qui était son père, et moi les miens, avec l'équipe que j'avais déserté. J'aurai aimé un instant que tout redevienne comme avant pour éviter de l'énerver là-maintenant, j'aurai aimé qu'elle ne pose pas autant de questions autant que moi je l'avais fait à l'époque et que ça soit elle qui m'éclaire comme d'habitude.

WE ARE BAD : TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant