3. Bonnie & Clyde

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25 AVRIL, Inglewood, Los Angeles

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25 AVRIL, Inglewood, Los Angeles

point de vue : Hazel Rock

─ Alors, toujours prévisible p'tit con ?

Je m'apprêtai à lui claquer la porte au nez en passant ma main sur ma bouche, dégoûtée mais...

─ Non mais c'n'est pas fini tout ce vacarme, on peut même pu faire du tricot tranquillement. disait la voix tremblante, cassée, vieillie Bougez pas, je vais vous faire voir ce que vous allez voir. elle montait, on entendait le bruit d'une canne en plus des petits jurons qu'elle lançait Salopiau, garnement, je vais vous tirer les oreilles.

Je tirai le gars à l'intérieur cette fois-ci, pour pas que la mamie nous voit. Nous, délinquants. Moi, me voulant faire discrète. Je refermai la porte derrière, tandis qu'il était collé à moi, moi à la porte, la porte tremblait à cause de la canne de ma voisine. Je posai une main sur sa bouche pour lui faire comprendre qu'il ne devait pas faire de bruit et me tournai ainsi je pouvais voir grâce au judas si la vieille femme avait laissé tomber, et apparemment oui, et même assez vite.

─ Elle est partie. il ne répondait pas Allô, ici la Terre... je le baffai Réveillé ?!

─ Mais aïe. il posait sa main sur sa joue qui était légèrement rougie

─ T'arrête de faire ta chochotte putain. C'est rien.

─ Rien ? Tu déconnes ? il lâcha un léger rire, assez choqué T'as fait du catch en taule ou quoi ? il grimaçait, de douleur je pense Même ma mère m'a jamais giflé aussi fort ! J'imagine pas ce que ça pourrait être des poings de ta part... Nan. J'veux pas que tu testes ta force sur moi. il secouait sa tête de gauche à droite

je soufflai C'est bon tu peux partir maint'nant. il ne bougea pas Rectification, tu te décolles de moi et tu t'barres.j'ouvris la porte en passant ma main dans mon dos Regarde, je suis tellement généreuse que j'ouvre la p-

─ Je rentre, je sors, faut savoir. Et j'ai aucune envie de sortir, c'est bête hein. il souriait en coin en appuyant sur mon corps, et la porte se ferma par la même occasion Maintenant, je parle. Pourquoi ? Pourquoi m'as-tu embrassé ?

Ne sois pas si, fleur bleue, si candide, c'était juste pour que tu te la fermes. je le regardais droit dans les yeux, il faisait sombre à l'intérieur même si on était en pleine journée, pour cause, une seule fenêtre éclairait ma demeure Pour que tu sortes aussi, pour prouver que je ne suis pas prévisible, puis, qui sait, j'avais peut-être envie de toucher tes lèvres de plus près, savoir si elles étaient douces. je penchai la tête en souriant en coin et murmurant des paroles que je ne pensais pas du tout, histoire de le déstabiliser Sentir ton parfum de plus près, m'humidifier la bouche avec ta salive, celle qui fait que tu ne meurs pas dessécher, frissonner au contact de ta peau piquante et ton souffle chaud. Aller plus loin. Sentir cette érection, lui mettant une main à l'entrejambe si dur,près de ma culotte toute mouillée grâce à toi. Et aller encore plus loin, jusqu'à crier ton nom. son poids sur moi s'allégeait j'en profitai encore une fois pour le pousser et me dégager de son emprise, je me dirigeai vers mon frigo Mais ça, je ne l'ai pas ressenti pendant ce quart de seconde. je ris en me baissant, et pris une bouteille de bière que j'ouvris avec mon briquet de poche

WE ARE BAD : TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant