Chapitre 1

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Moi, c'est Parker, adolescente de 16 ans 1m63 et 52kg. Blonde passionnée par le chant, la danse et l'écriture. Je vis avec ma mère Cynthia, elle m'a eu très jeune à 17 ans plus exactement, mon "père" a fuit dès qu'il a su pour la grossesse de ma mère. Un lâche oui, vous pouvez le penser ou même le dire. Je vis également avec ma demi-soeur que je considère comme ma vraie petite soeur, elle s'appelle Abigail et a 6 ans. Elle est ma petite raison de vivre la chose qui me maintient en vie. Pour finir ce beau petit tableau, le copain de ma mère Karl. Un homme avide d'argent et de pouvoir. Il est narcissique et égocentrique. Pas besoin de mentionner le fait que je ne l'aime pas ? Comme toutes bonnes histoire, la mienne commence avec un déménagement. Ce connard de Karl est muté à Miami, certes une belle ville, mais je perd tout, tout mes reperds et mes amis. Ma mère ne vois que part lui et le suivra partout dans le monde. J'ai seulement 16 ans, donc pas encore majeur, conclusion, je dois suivre ma mère et son mec. Ma petite soeur de 6 ans avec moi, la seule chose qui me force à tenir. Bien évidemment, je n'ai pas les grandes vacances pour m'habituer à cette ville je dois aller au lycée une semaine après mon arrivée. Décidément rien ne joue en ma faveur.

Je serre les petites couettes blondes de ma petite soeur, réajuste ma veste et passe une main dans mes cheveux blonds ondulés. Mes valises et celles de ma petite soeur bouclées, j'entends la voix de ma mère résonner dans cette grande et spacieuse maison. Je jette un dernier regard sur ma chambre, sur ces commodes, sur cette moquette. J'imprime dans mon esprit l'image de la maison dans laquelle j'ai passé mon enfance et dans laquelle j'ai vécu toutes ces années. Je souffle un bon coup ravalant cette boule présente dans ma gorge marquant la tristesse et la peine qui me saisissait à l'idée de quitter cette maison, et saisit la petite main de ma petite soeur ainsi que nos valises. Nos pas résonnent dans cette grande maison désormais vide, les acheteurs doivent déjà s'y imaginer l'été, une limonade à la main au bord de la piscine. Je le sais, puisque je l'ai fait.

En bas, ma mère nous attendais de pied ferme, Les mains sur les hanches. Ses traits fins, ses cheveux blonds et son style à la pointe de la mode trahit son âge, du haut de ses trente-trois ans, ma mère en parait 28. Je l'observe passer sa main dans ses cheveux blonds polaires. Je tente un sourire mais elle me répond par un air agacé, elle est tout le temps agacée. Ce fichu Karl l'agace, alors elle s'énerve et ça m'énerve alors nous nous fâchons et ça termine toujours mal. Je n'y prête pas plus attention et sort de la maison ma petite Abigail sur les talons. Le chauffeur de mon beau père saisit nos bagages et les déposes dans le coffre. Nous rentrons dans la voiture, je regarde mon téléphone "14H56" je stresse également mais ne montre rien. Il faut que je montre à ma petite soeur qu'il reste encore quelqu'un de mentalement stable dans cette famille de fou. Une contradiction ? Oups ? Deviendrai-je aussi folle ? Notez l'ironie. Karl et ma mère rentrent à leur tour dans la voiture en direction de l'aéroport, ou de notre nouvelle vie.


Éclipse de 9h21min


Notre avion, pardon, jet privé viens de se poser sur le sol Américain. La chaleur de Miami vint prendre notre souffle en otage à peine ai-je poser un pied en dehors de l'avion, je me dépêche de retirer ma veste et celle de ma petite soeur, j'attache mes cheveux en queue de cheval. Nous sortons de l'aéroport, sous le regard de plusieurs personne. J'espère vraiment que les gens ne sont pas tous curieux comme ça ici, je déteste vraiment ça. Une voiture noire, conduite par un chauffeur nous attendait devant l'aéroport, rien d'inhabituel à part évidemment l'accent du conducteur. Je pose ma tête sur la vitre tenant dans ma main celle de ma petite soeur, je sort les écouteurs et écoute une chanson de mon groupe préféré essayant de faire passer le temps le plus vite possible. Et surtout de ne pas entendre les stupides conversations de ma mère et Karl. La voiture s'arrête devant une immense maison, encore plus grande que celle de Londres. Chacun présent dans la voiture appart Karl bien évidemment, eu le souffle coupé par la beauté de la demeure qui se dressait devant nous.

Nous descendons et laissons le personnel s'occuper de sortir les bagages. Nous traversons l'immense jardin et arrivons enfin devant la porte d'entrée, mes yeux observent l'immense demeure vue de l'intérieur. L'intérieur était déjà meublé et décoré. C'était sublime.



" - Ta chambre est au troisième étage, c'est la seule au troisième étage." Me dit Karl froidement


J'hôche simplement la tête et laisse ma mère avec ma petite soeur. Je monte les escaliers à la hâte ma valise assez lourde à la main. J'arrive essoufflée au troisième étage. Je pousse la lourde porte et observe cette immense pièce. Cela ressemble à une sorte de grenier. Je pense que Karl pensait me punir en m'installant dans cet endroit, mais, au contraire. C'est ce qui correspond le plus à mon état d'esprit du moment une pièce très illuminée avec de l'espace. J'adore. Je regarde par la fenêtre, le soleil éclaire ma chambre et illumine la ville. J'aimerais visiter la ville avant d'aller au lycée. Je commence alors à défaire mes valises, et décorer la chambre à mon image.


Ellipse de 30 minutes


Les manches retroussées, j'observe le regard satisfait l'état de ma chambre. Elle est totalement à mon image, j'aime beaucoup. J'observe mon téléphone, pas de nouvelles de mes amis. Bon. Je me dirige vers mon armoire et prends mes vêtements de nuit. Je vais dans la salle de bain reliée à ma chambre. Je mets en marche l'eau me déshabille et file sous la douche. Quelques minutes plus tard, je sort me met en pyjama et file sous la couette. Je dors, prête à recommencer ma nouvelle vie.


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-Parker en média-


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