Chapitre 40

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Pdv Parker Andrew

Une douleur, une atroce douleur. Partout. Dans ma tête, sur mon corps. J'ai envie de crier. Mais je n'y arrive pas. Comment est-ce possible de souffrir autant et de ne pas se réveiller, ou simplement mourir.

Je veux mourir, j'ai trop mal, bien trop mal. La douleur est insupportable je n'y arrive pas. Je lâche prise. La douleur s'estompe peu à peu et je perd peu à peu mes esprits, je vais mourir, un bip continuel est insupportable démarre. Il va de plus en plus vite.

Je sent une main serrer la mienne. Et des goutes tomber sur mon torse. Je ne vois rien, je ne peux pas bouger. Je semble entendre des cris et des pleurs. Des phrases que je n'arrive pas à comprendre. Je me concentre et entend finalement :

« Parker, non, non, non, non, mon bébé me laisse pas je t'en supplie. Me laisse pas putain Parker, j'y arriverais pas sans toi tu comprends !? »

Liam.

Ses paroles furent comme une énorme claque. Comment je pourrais les laisser. Je ne peux pas être égoïste et penser qu'à moi.

PDV Liam Tayson

Parker à été opéré pendant la nuit, le médecin n'avait rien dit. Je ne savais pas ce qui allait se passer. Que ça soit bien, ou mal.

J'étais avec elle. Dans sa chambre d'hôpital. Tenant fermement sa main. Son état me tracassait bien plus que la vie que j'avais ôtée hier soir.

Je la regardais, un air concentré, j'essayais d'encrer les doux traits de son visage dans mon esprit. La façon dont ses longs cils se recourbaient sur ses paupières.

La façon dont ses lèvres semblait avoir été dessinées au crayon de papier. La façon dont ses sourcils se dessinaient et de comment son nez se retrousser.

La déchirante manière dont me manquait ses fossettes qui apparaissez à chaque fois qu'elle souriez. La façon dont ces boucles blondes se torsadaient entre elles.

Tout ce qu'elle est, ce qu'elle a pu être, ce qu'elle sera ou ce qu'elle pourrait être.

Je la fixais, encore et encore. Sans m'arrêter. Son visage comblait le manque qu'avait causé son absence. Je l'aime. Quand soudain. Un bis strident s'est mis a sonné dans sa chambre. Je ne savais pas d'où ça provenait. La panique que j'ai ressentis s'est amplifié quand j'ai réalisé que cela venait de l'appareil qui calculait les battements de son coeur. Et celui-ci était entrain de lâcher.

Je saute sur mes jambes etc court vers la sortie de la chambre appelant les infirmière, les médecins, tout ceux qui pouvaient m'aider à sauver la vie de Parker. Carter s'est précité à mes côtés les cernes voyantes sous ses yeux tout comme les larmes coulantes sur ses joues. 

Ça ne pouvait pas être réel. La fille que j'aime ne pouvait définitivement pas me laisser. Tout ça me semblait impossible. Je pense qu'elle est l'amour de ma vie. Et si ce 'est pas elle, ça ne sera personne d'autre. Il m'est impossible de la voir morte. Je ne le supporterais pas.

« Parker, non, non, non, non, mon bébé me laisse pas je t'en supplie. Me laisse pas putain Parker, j'y arriverais pas sans toi tu comprends !? »

Les infirmière prirent in défibrillateur et le placèrent sur sa poitrine lui lançant de l'électricité. Elles reposèrent l'appareil et un silence de mort se propagea dans la pièce. Mon coeur se souleva quand je vis les deux yeux bleus de Parker s'ouvrir en grand. Puis se refermer. Celle-ci fut soudainement prise de convulsions.

Les infirmières nous demandèrent de sortir. Et nous voila donc actuellement. Dans la salle d'attente avec toute la famille de Parker et nos amis. 

"Sa mère n'est pas venue ?" demande Jordyn au père de Carter

"Ce n'est pas sa mère." dit Carter froidement "Elle ne l'a jamais soutenue, jamais protégée comme elle aurait mérité de l'être. Cette femme n'est rien d'autre qu'une inconnue."

J'hoche la tête, Carter parti de la salle d'attente en rage. Il tient à Parker plus que tout au monde. Et je vois bien que tout ça m'a terriblement affecté. Je sort à mon tour le rejoindre. Il était assis sur un muret. Une clope dans la bouche. J'en pris une à mon tour et laisse le doux silence calmer nos nerfs.

"C'est ma petite soeur, la pièce qui m'avais toujours manquer sans que je sache qu'il me manquais quelque chose. Je me rappelle le petit garçon blond que j'était. Feuilletant chaque soir l'album de mon père. Là ou se trouvait les photos de Parker. Je la trouvait si belle" il sourit tristement "Elle l'est toujours d'ailleurs. Elle a toujours eu ces cheveux blonds polaires; et ses petites fossettes. C'est toute ma vie Liam. Ma vie tout entière. Et, elle me manque." dit Carter, sa voix se brise

Je tourne la tête vers Carter et le vois en larmes. Je le regarde tristement serrant la mâchoire pour ne pas pleurer. Je le prend dans mes bras et le serre fermement 

"À moi aussi Carter, à moi aussi."

Ellipse d'une heure

Nous étions retourner dans la salle d'attente. Attendant le verdict. 

Quelques instant plus tard, le médecin à débarquer. Nous disant d'aller chacun notre tour voir Parker. Sans nous dire pourquoi. Chaque membre de sa famille passèrent, ensuite quelques amis, puis Carter, puis moi. 

Je suis rentré dans la pièce. Et je l'ai fixé. Je suis arrivé à un tel point de folie que je lui en voulait presque de me faire souffrir autant. 

"Je t'aime, je t'aime tellement si tu savais. J'ai toujours ce souvenir de toi débarquant devant ce magasin avec ta robe pastelle. Tu semblait si différente de toute ces filles. Et c'est le cas. C'est le cas putain. T'es pas comme toutes ces filles, tu vaut tellement plus. T'es tellement mieux que tout le monde et tu t'en rend même pas compte. 

Je m'assois sur une chaise et reprend 

Tu te rend même pas compte du bien que tu me fait. Que ta présence me fait, tu m'as changé. Tu m'as rendu meilleur. Et maintenant je le sais. Je sais que je t'aime. Que je ne pourrais jamais aimer personne appart toi car ta pris cette place dans mon coeur que jamais personne d'autre ne pourra prendre. T'es cette fille. Cette fille dont ma mère m'avait parlé avant qu'elle meurt. T'es celle qui rend mes journées belles, mes nuit paisibles et ma vie meilleure. T'es la seule fille qui compte à mes yeux. T'es l'amour de ma vie Parker."

Je me penche et niche ma tête dans son cou. Je me met à pleurer. Je sanglote. Et je comprend qu'elle ne reviendra pas. Elle ne se réveillera pas. Et mon coeur se déchire. Je pourrais presque l'entendre se briser en des milliers de morceau et s'éparpiller à chaque coin de la pièce.

"Pourquoi c'est toujours quand la mort nous étreint que l'on se dit les choses importantes de la vie ?" dit la voix de Parker

Je relève la tête pensant devenir fou. Mais elle était bel et bien là. Les yeux ouvert. Elle semblait se battre contre elle même. Pour rester en vie. Elle souffrait, je le voyais. Sa voix était rauque? Et ses yeux bien plus petit qu'à son habitude. Mais, elle s'était réveillé putain. Je lui répond :

"Parce que c'est aux portes de la mort que la vie prend tout son sens."

Merci à tous d'avoir lu ! Pensez à mes commenter votre ressentis en commentaire et à voter en masse pour avoir la suite. Gros coeur sur vous 

Return Again ∞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant