Chapitre 14

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Je rentre et trouve ma petite soeur assise devant les dessins-animés, je vais la voir et lui embrasse le front :

"- Parker ! J'ai un amoureux ! je souris tendrement devant son innocence

- Ah oui ? elle hoche la tête, et comment s'appelle-t-il ?

- Bryce ! Il est dans ma classe, et c'est le sixième de la classe !

- Il est gentil avec toi au moins ?

- Oui, il m'a offert un pissenlit ce midi."

Je lui caresse les cheveux et monte les escaliers des à deux, j'arrive au troisième étage particulièrement essoufflée. Je me dirige vers ma salle de bain et prend une douche froide, la chaleur de miami était étouffante. À présent en vêtements de nuit qui se constituait d'un short puis d'un débardeur, j'était en train de me brosser les dents puis les cheveux dans ma salle de bain. L'agréable musique de Lady Gaga alias ma chanteuse préférée de tout. les. temps. résonnait dans la pièce. Je retourne dans ma chambre quand j'entends mon téléphone sonner, Liam.

« - Oui ? dis-je au cellulaire

- Sort sur ton balcon. dis la voix grave de Liam

- Je n'ai pas de balcon.

- Alors regarde par ta fenêtre. il rigole

Je me dirige vers ma grande fenêtre et y jete un coup d'œil. Dans mon immense jardin s'y trouvait Liam. Liam !?

- Que fait-tu dans mon jardin ? dis-je en même temps que j'enfilais un gilet

- Surprise. je le sentais sourire

- Tu es pas possible. je dévale les escaliers

Je vais vers la cuisine et prend des choses à manger et à boire. Je prend une couverture et je pousse la porte d'entrée et raccroche en le voyant assis sur la pelouse :

- Je prend ça pour un compliment !

Il se lève et me fait signe de le suivre. Nous marchons en direction tu chemin qui menait au portail de la maison le vent danser entre les feuilles et les faisait bougeait qui résonnait comme une douce mélodie dans mes oreilles, seules nos respirations était perceptible, aucun de nous deux ne parlions nos chaussures bousculait violemment les graviers du chemin alors que nous essayons de nous dépêcher il rigole pour rien et je le suis dans son rire mélodieux. Il pousse doucement le grillage et le referme après notre passage. Il s'assoie sur la pelouse du trottoir.

Je m'assois à ses côtés et le fixe :

- C'est ça que tu mijotait ?

- Effectivement.

- Tient, je lui tend un paquet de chips, tu es venu pourquoi ?

- Pour parler.

- Et de quoi ?

- De tout et de rien, sous les étoiles.

Je lève les yeux vers le ciel

- On a un problème, il n'y a aucune étoile ce soir.

- Alors je serais la tienne, et tu sera la mienne.

- C'est... très romantique.

Il souris laissant apparaître des fossettes sur ses joues. Nous nous allongeons dos sur la pelouse et les yeux fixés vers le ciel :

- Parle moi de tes parents. chuchotais-je

- Mes parents sont morts. son regard aussitôt se perd dans le vide Ma mere, d'aussi loin que je me souvienne, était la femme la plus fantastique que je n'ai jamais vu. Elle était courageuse, audacieuse, intelligente, forte, généreuse et elle était d'une beauté incroyable. Elle n'étais rancunière pour rien, et pardonnais à n'importe qui pour n'importe  quoi. Je me rappelle encore de son parfum. Un doux parfum, comme le tient. Elle travaillait dans une bibliothèque, elle adorais les livres, et je me sent coupable de ne pas les aimer moi aussi. Elle avait les yeux bleus, je te montrerais des photos. Je l'aimais plus que tout au monde, et je l'aime encore d'ailleurs.

- Elle semblait merveilleuse, extraordinaire.

- Elle l'était, je vis ses yeux se remplir de larmes, et mon père, lui était mon portrait craché, physiquement et mentalement. Il travaillait dans une grande entreprise, il en était d'ailleurs le patron. Et il était, tout comme ma mere. Elle l'a transformé. Elle l'a connu détruit, aigri, froid et brisé. Je l'ai déjà dit ? Et quand il est mort, il était heureux, souriant il m'aimais moi, Tyler et Kylie. Mon frère et ma soeur. Il aimait ma mère comme s'il était une des plus belles choses au monde. Elle l'étais d'ailleurs. Puis, ils ont disparus de notre vie comme ci rien de tout cela n'avais jamais existé.

- Tout était bien réel, et ils t'aimaient d'une force incroyable. J'arrive à le ressentir.

Je me blottis dans ses bras tout en regardant le ciel pourtant sans étoiles.

- Et toi, ton père ? Ou est-il ?

- Mon père... Il est.. Il est parti, quand j'étais... Je n'étais même pas encore sortie du ventre de ma mere a vraie dire. Et, ma mère était totalement détruite après son départ et n'a pas réellement su s'occuper de moi. Elle, elle me criait tout le temps, elle était vraiment violente parfois. Elle était régulièrement hystérique, elle pétait carrément les plombs, je me redresse et dégage mes cheveux de mon coup, ici, je pointe ma nuque, j'ai une cicatrice. Elle a fait une crise et à balancer son verre sur moi il a exploser et... Voila.

- Ça aurait pu être très dangereux pour toi Parker !

- Je sais, mais depuis qu'elle est avec Karl, je n'existe plus. C'est peut être mieux comme ça.

Il me souris tristement, j'ai l'impression que ses sourires ne sont jamais sincère. Il y aura toujours une part de tristesse en eux. Comme si en lui étais inscrit une cicatrice qui ne se referme pas depuis. Il avait l'air détruit. L'absence de ses parents, leur mort ça a du le détruite. Il dois se sentir terriblement seul. Je me blottis dans ses bras et caresse doucement ses cheveux. Il soupire, il est froid et dur avec tout le monde, au début je n'ai su qu'il avait un coeur seulement après l'avoir entendu battre. Mais, avec moi, il etait vraiment calme, comme ci je l'apaisais. J'aimais avoir ce "pouvoir" sur lui.

- J'aime ces moments que l'on passe ensemble, commence-t-il, dans un endroit paumé, que l'on ne connais pas, mais à deux pour mieux se retrouver.

- Tu sais ce qu'on dit, "il n'y a pas meilleur moyen de se retrouver sois même qu'en allant s'y perdre."

Return Again ∞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant