Tome II - Chapitre 7

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« mais pourquoi on cacherait le corps !? » s'exclame Éden « ça tombe il est même pas mort ! »

« Mais si Parker le trouve c'est nous qui mourront ! » je lui répond

« T'as peur de Parker ? » Carter me regarde et me fait un sourire en coin

« Tu vas pas me dire que toi non. »

Il hausse les épaules et nous nous regardâmes sans rien dire pendant quelques secondes.

« Vous savez quoi, mettez le dans le coffre on va voir ce qu'on fait. » je dit

Ils hochent la tête et se dépêchent daller à ses côtés pour le porter et le mettre dans le coffre de la voiture. Quant à moi, je ramasse la batte et pense une fois de plus que je suis un peux trop impulsif.

Alors que j'allais les rejoindre dans la voiture j'entends la porte s'ouvrir. Je fait les gros yeux, et jette un coup d'œil vers les garçons qui venaient seulement de fermer le coffre :

« Qu'est ce que vous faites? » dit la douce voix de Parker.

« On va chercher Antoine, il est partit il a dit qu'il en avait marre. » j'hausse les épaules et lui jette un regard désolé

« Oh. » elle baisse la tête puis la remonte vers moi « Tu penses que je devrais le quitter ? »

« Honnêtement oui. »

Elle me sourie et me fait un bisous sur la joue avant de rentrer dans la maison. Elle doit avoir beaucoup bu pour me croire si facilement.

Je tourne les talons et court vers la voiture. Carter démarre en trombe en direction du hangar. Arrivés devant celui-ci, j'ouvre la porte du hangar et installe une chaise en plein milieu alors que les garçons sortent le gros con du coffre.

Nous l'attachons a une chaise et nous l'encerclons tous.

« Il est en vie ? » demande Éden

« J'en sais rien, touche son pou. » je lui répond

« Je sais pas ou c'est moi ! » il s'écrit

« Trouve un truc qui bat t'es con toi ! » cris Lucas

Carter soupire et s'approche de lui. Il lui touche le cou et hoche la tête.

« Il est vivant. »

Ellipse d'une heure

Les yeux d'Antoine s'ouvrent finalement, dès qu'il nous voit tous autour de lui, il panique et essaye de bouger mais se fait arrêter par les cordes qui le retenait prisonnier. je rigole. Et m'approche de lui doucement. Je prend la bombe au poivre et lui en asperge les yeux. Il cris et essaye d'essuyer ses yeux avec son épaule comme ses mains étaient liées.

Je rigole et lui dit :

« Tu n'as pas voulu m'écouter, mais tu vas devoir partir. Parce que si tu ne le fait pas de toi même, je vais devoir te faire partir, et définitivement. »

« Il va te tuer. » dit Éden

On se tourne tous vers lui en lui lançant un regard noir.

« Bah quoi c'est plus clair, plus simple plus, net. Sois direct putain. » il dit

« Bien ! Si tu ne part pas je vais te tuer. »

Je lui arrache le bout de scotch qui l'empêchait de parler :

« Je ne partirais pas. » il crache

Je soupire et tend la main vers Lucas qui me donne un couteau. Je trace un trait sur son bras à l'aide du couteau qui laisse une plaie relativement profonde. Il cris

« Tu vas partir ? » crache Carter

Il ne répond alors j'enfonce un peu plus fort le couteau dans sa plaie :

« Est ce que tu va partir ? »

« Oui, je vais partir. » suffoque Antoine.

PDV PARKER ANDREWS

Nous voilà tous assis dans le salon à entendre le retour des garçons, aucun d'entre eux n'étaient rentrés cette nuit. Je prend une gorgée de mon chocolat chaud, et la porte d'entrée s'ouvre sur un Antoine en colère, il ne me salue pas et monte les escaliers en furie.

Liam et les garçons rentrent à leur tour et s'assoit autour de la table. Liam me prend dans ses bras et me fait un bisous sur le front. Je continue de déjeuner, quand je vois Antoine descendre les escaliers sa valise à la main.

Je le regarde d'un air interrogatif, il s'approche de moi et dit :

"Tout ça c'est trop pour moi Parker, vaut mieux qu'on en reste là." il me caresse la joue puis sort de la maison sans rien dire de plus

Je le regarde partir abasourdie, je ne sais pas ce qui s'est passé. Je ne comprend pas. Je me rassois. Jordyn ouvre la bouche pour me dire quelque chose mais je secoue la tête. Je ne veux entendre personne, un silence pesant s'installe et je me lève. Je prend ma veste met mes bottines et sort. Je m'assois sur les escaliers du porche, et regarde la neige tomber en face de moi

Son départ ne m'affecte pas en lui même, mais, j'ai passé tellement de bons moments avec Antoine que je ne sais pas comment va être mon quotidien sans lui. J'entend la porte s'ouvrir et se refermer derrière moi. Je ne me retourne pas. Je sais déjà de qui il s'agit.

La personne s'assois à côté de moi et passe son bras autour de mes épaules, je pose ma tête dans son cou :

"T'as l'air si triste." me dit Liam

"Un peu." j'hausse les épaules et renifle

"Faut que je te dise quelque chose."

"Dit moi." je me tourne vers lui

Il soupire et dit :

« On est faits pour être ensemble, j'en suis convaincu. Mais depuis le début on ne cesse de se détruire l'un l'autre et c'est ça qui nous a conduit à notre perte. » il prend ma main « Tu me donnes envie de respirer, d'être vivant. Je suis sorti de ta vie alors qu'encore maintenant je donnerais tout ce que j'ai pour y rentrer. Et le pire de tout, c'était de te voir partir, de ne plus t'avoir à mes côtés. De réaliser que même après ces mois passés sans ta présence, je me rappelait encore de chaque trait de ton visage, de chaque note de ton parfum. Je me rappelle encore de la première fois que je t'ai vu, tes beaux cheveux blonds et ton atroce robe pastel. Ou quand tu m'as demandé si je t'aimais et que je t'ai répondu non, j'ai menti ce jour là, j'avais peur de t'aimer d'un amour dont moi-même ne pourrait être témoin. Je te donne tout ce que je suis Parker, maintenant, je t'offre tout ce que j'ai à offrir si tu peux redevenir mienne. Tout ce que tu voudras. Ça fait plus d'une année qu'on se perd et qu'on se retrouve successivement, mais cette fois j'aimerais que tu ne partes plus. » il passe sa main sur son visage « Eh mon dieu si tu savais à quel point je t'aime tu t'enfuirais. Comment aurait-tu voulu que je ne tombe pas amoureux de toi ? T'es une évidence, t'es ce truc qui fait que mon monde est plus beau. Tu m'as dit un jour, quand on était ensemble, que tu ferais n'importe quoi pour moi, et aujourd'hui, c'est moi qui serait prêt à tout pour être avec toi. »

Je le fixe les larmes aux yeux, qui ai-je devant moi ? Comment pouvait-il dire de si belles choses :

« Embrasse moi. » je dit sans contrôler mes mots

Sans attendre, il plaque ses lèvres contre les miennes, ses baisers m'avait tellement manqués. Il se retire et je le fixe, il passe ses bras autour de ma taille :

« Encore. » je dit

« Encore ? » il sourit

« Encore. » j'acquiesce et il me réembrasse une nouvelle fois

Je profite de cet instant, car je ne sais pas de quoi le suivant sera fait. Et, j'avais raison.












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Return Again ∞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant