CHAPITRE 2

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Nous courûmes sans nous retourner. Je suivais Lake qui restais devant moi d'un bonne dizaine de mètres. Nous arrivâmes à une impasse quand il me vit. Sa première réaction fût de me pousser.

<< C'est de ta faute! Pourquoi a t-il fallu, alors que tout allait bien pour moi, qu'un petit con fasse sa crise le jour de ses 7 ans ? Maintenant on est pris au piège, qu'est ce que tu va faire le génie? Tu va défoncer le mur ? Tu va arriver et tu va tous les ratatiner? Pourquoi tu m'a suivi ? Je t'ai dit de pas le faire!

- Tu me l'a dis c'est vrai mais maintenant on est dans la merde tous les deux. Alors on va reprendre notre calme et …

- On ? On va rien faire moi je me barre et je te laisse dans la merde où tu es. >>

Aussitôt dit, aussitôt fait, il prit son élan, sauta et passa au dessus d'un mur puis prit ses jambes à son cou. Pendant ce temps les premiers 4 arrivèrent. L'un d'entre eux parla:

<< C'est lui! Je le reconnais! Regardez sa marque sur son cou!! >>

Je passai ma main sur mon cou et constatai que mon foulard n'y était plus.

<< C'est lui qui était au commissariat hier, c'est lui qui a blessé Nathalie, maintenant que tu es fait comme un rat : on va te régler ton compte mon ami. Ironisa t'il en s'approchant dangereusement de moi >>
                                                                                                                                     Il s’avança vers moi , les flammes
aux mains , chaque pas qu'il faisait me rapprochai du mur. Rapidement je ne pus plus reculer.
Il me donna alors un premier coup de poing enflammé au visage. Puis un deuxième. J'arrêtai le compte. Il fut vite rejoint par les autres membres. Je m’écroulais et me mit en position fœtal : les mains sur la tête.
Puisque mes côtes n'était pas protégées, c'est là qu'ils frappèrent.
Le nombre de coups reçus et la force de chacun d'eux me cassèrent les côtes et les os nus perforèrent la peau. Malgré les os apparent, les flancs en sang et la chair brûlée, ils continuèrent de me frapper. Encore et toujours. Puis l'un d'entre eux se blessa. Je ne le sentis pas. Il lâcha une flopée de jurons. Les autres s’arrêtèrent et je sentis la température monter. Je sorti la tête du cocon que formait mon corps. Mais avant que je puisse voir ce qu'il se passait, mon corps fût percuté par une gigantesque boule de feu qui souffla les  rez de chaussé des bâtiments voisins et fît s'effondrer le mur qui me bloquait voie vers la liberté. Mais pour la deuxième fois de ma vie ( la deuxième fois en deux jour aussi ), mon corps était réduit au strict nécessaire et mon esprit était libre. Libre de se focaliser sur une seule émotion : la rage. Cette rage me guidait pour la seconde fois. Je n’était plus maître de rien. La rage avait prit ma place et contrôlait mon corps, mes mouvements, mes gestes, ma pensée. Je n’étais plus qu'un simple spectateur des événements.
Je ne pus éviter ce qui suivi.

Je me relevais. Ou plutôt la rage me fit me relever. Je prit quelques secondes pour analyser le terrain , regarder mes agresseurs, les réactions sur leurs visages et calculer les angles. Le terrain se résumait en une rue ouverte avec en son milieu un tas de briques, vestige de l'ancien mur. Mes agresseurs étaient au nombre de trois. .

Le premier à m'avoir frappé se tenait sur le côté, il portait sur sa tête un bonnet, brûlé par la boule de feu. Au centre se tenait l'auteur de la boule de feu, son tee- shirt ainsi que son pantalon étaient déchirés. Enfin le troisième homme sur la gauche, un peu rondouillard , me regardait. Sur ses yeux, on lisait la joie. Son visage s'illumina d'un grand sourire quand il cru voir nos deux regard se croiser. Bonnet brûlé lui souriait, il était sûrement impatient d'en découdre. Enfin tee shirt déchiré semblait surpris que je me relève. Puis je passai à l'action : je sorti les lames de mes avant bras plus précisément de mon cubitus et je sautai sur bonnet brûlé et lui plantai mes lames dans le thorax. Pendant que je retirais les lames de ma proie, tee shirt déchiré et rondouillard me lancèrent toutes sortes de boules de feu et de flammes, aucune ne me fit mal, ne me brûla ou ne me stoppa dans ma progression. Je sauta sur rondouillard mais il m'esquiva. Il profita de mon déséquilibre pour m'envoyer un puissant coup de pied dans l'omoplate. Cette fois je le sentis passer. Mais je n'en démordais pas et je repassais à l'attaque. Je tentai un premier coup de poing mais ce dernier l'esquiva avec une facilité déconcertante. Je tentai un deuxième mais il l'esquiva avec autant d'aisance. Il tira sur mon bras ce qui me fit tomber à la renverse. Pendant que j'étais au sol, il me donna des coups de pieds dans les côtes, déjà cassées pour certaines,
Mais il fît une erreur il continua alors que j'étais à quatre patte pour me relever. j'attrapais sa jambe et la coupai net. Il hurla de douleur et tomba à la renverse déséquilibré tout comme je l'étais un peu plus tôt. Je sautai sur lui et l'achevai d'un coup de lame dans la tête. Enfin j’aperçus un mouvement au fond de la ruelle. Tee shirt déchiré s'enfuyait. Je ne lui laissai pas cette chance. Je pratiquai une incision dans le corps fraîchement mort de rondouillard et en sorti une côte ou ce qui ressemblait à une côte. Je la lançai à la manière d'un boomerang. Elle percuta sa cible avant qu'il ne puisse sortir de la ruelle. Il tomba sur les genoux et s’écrasa de tout son long, face sur le bitume, un os figée dans l'arrière de son crâne.
Mais je ne  vis pas l'action car déjà je tournais le dos à la scène. Je prit mes jambes à mon cou, dans le sens opposé au carnage dont j'étais l'auteur. Je couru, couru les yeux fixé au ciel à la recherche d'un petit nuage noir. Soudain, au détour d'une rue, je le vit. J’accélérais et me dirigeai vers lui.

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Hello, voici le début du Chapitre 2, il n'a pas encore de titre.. On espère que cette partie vous a plu? Ekar est ( presque ) au top de sa forme

Enjoy

Vapeur & Rondelles

IkarieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant