Ikarie

Les Vainqueurs du Tournois

Les combats durèrent encore plusieurs minutes.

À la fin nous n'étions plus que trois bleu. Les 3 derniers encore debout dans un océan gémissant rouge et bleu.

On nous donna 1 heure de repos. Heure pendant laquelle le dernier bleu déclara forfait.

Lake et moi étions exténués aussi nous passâmes trois quart d'heure à dormir.

Le dernier quart d'heure fût occupé par l'entrainement avant la confrontation finale.

Comme prévu le maire vint nous chercher pour nous emmener sur le lieu de l'épreuve où les autres devaient nous attendre.

Mais à la sortie de la ville, au lieu de nous enmener vers la " montagne" où se passait normalement les épreuves finale, il tourna à droite et s'enfonça dans la forêt.

Je regardais Lake, mais lui non plus ne savait rien de ce qu'il se préparait.

Cependant nous gardames le silence.

"Ici on ne pose pas de questions, on exécute"

C'était une des premières chose qu'on nous avait dit quand ont était arrivé.

Cette pensée me plongea dans mes souvenirs. Je me revis arriver ici, encore tout déboussolé courir à travers les bois à la recherche de Lake.

Le maire prit la parole :

"Juste après que vous ayez remporté la première épreuve, un inconnu est arrivé de Nulle part. Il dit qu'il veut d'abord voir les deux champion. Et qu'après il sera disposé à répondre à nos questions. C'est pour ça que je vous fais venir. Ne vous inquiétez pas, le match aura lieu et le vainqueur sera reconnu. Il y aura juste un public réduit."

L'information changea la direction de mes pensées. Ce pourrait t'il que quelqu'un d'autre ait découvert la trappe ? À ma droite Lake aussi était pensif. Tellement qu'il ne vit pas la branche sur le chemin et il s'étala de tout son long.

Cela m'amusa. Lake non. Il se releva et me balaya avec force. Je volais sur deux mètre avant de mordre la poussière.

Lake me prit par la peau du cou et me releva. Nous passames le reste du voyage à plaisanter joyeusement. Finalement nous arrivâmes dans la clairière par laquelle nous étions arrivé il a 10 ans de celà.

Les anciens du village nous attendaient. Dans un coin je remarquais une silhouette encapuchonné. Grande pas autant que moi mais presque, et plutôt mince. L'homme en dessous semblait flotter dans ces vêtements.

Les anciens semblaient l'ignorer mais je vit quand même quelques coup d'œil furtif.

Le maire quand à lui évitait de le regarder trop souvent.

Il régnait dans cette clairière une certaine tension.

Un des anciens s'avança au milieu du cercle formé par les autres.

"Vous êtes ici, car vous avez remporté l'épreuve de ce matin. Malheureusement il ne peut n'y avoir qu'un seul vainqueur. Pour déterminer lequel d'entre vous deux est le meilleur combattant , vous devez vous affronter ici même à main nue. Le combat se termine dès que l'un des deux participants n'est plus en état de combattre. Êtes vous prêt ?

Nous repondîmes en cœur aussi fort que notre voix nous le permettait.

-Chef! Oui chef!

L'ancien esquissa un sourire et nous ordonna de nous placer.

-"T'inquiete, me dit Lake, ça durera pas trop longtemps. Essaye juste de pas crier trop fort, j'ai un peu mal aux oreilles à cause de ce matin, j'ai du les frapper un peu trop fort."

Je cherchais une réplique mais rien ne vint. Je me contentais d'un geste obscène.

L'ancien frappa le sol trois fois pour signifier le début du combat.

Nous nous fîmes face quelques instants. Lake chargea le premier.

Je me tournais au dernier moment pour lui donner un puissant coup de pied au niveau des hanches. Mais je n'en eu pas le temps. Mes jambes furent propulsé vers le ciel. Par le bras de Lake. Je tendis mes bras en arrière pour ne pas me cogner la tête et avec l'élan que Lake m'avait donné j'effectuais une roulade en arrière. Alors que je me relevais, Lake fonçait déjà sur moi. J'effectuais une nouvelle roulade sur le côté. Lake fût emporté par son élan et bouscula l'étranger encapuchonné. Ce dernier effectua un pas de côté au dernier moment.

Dans son geste, son vêtement s'ouvrit révélant une veste noire. Il s'empressa de la refermer révélant des main douces et fines et sur la main droite, une marque. Une marque différente. L'auréole d'or.

J'oubliais le combat. Lake non. Il me le rappela par un puissant coup de poing à la tempe. Je m'effondrais au sol, au bord de l'inconscience.

J'entendis Lake

-"Quoi ? Sérieusement ? C'est ça la confrontation finale? Tu sais Ekar, quand je te disais ça, c'était pour rire hein ? Fallait pas te laisser faire."

Je sentis quelqu'un me soulever puis plus rien.

 Je me réveillais, seul, allongé dans l'herbe, le jour touchait à sa fin. Aucune trace des anciens ou de Lake. Je décidais de rentrer à la ville pour les retrouver.

À la sortie de la carrière, je remarquais sur les arbre quelque chose d'inhabituelle. Des branches cassées. En dessous il y avait un buisson dans lequel quelque chose semblait être tombé. Je rassemblais mon courage pour ne pas m'enfuir en courant. Plus je m'approchais plus la chose ressemblait à une personne. Arrivé à un mètre j'eu la certitude qu'il s'agissait d'un homme en voyant une chaussure sortir du buisson.

Le maire gisait à l'intérieur. Je le saisi par les aisselles pour le tirer du buisson. Je collais ma tête à son torse. Son cœur battait toujours. Je ne trouvais sur son corps aucun morceau de tissu ou quoique ce soit qui me permettait d'identifier son agresseur. Je remarquais a l'arrière de son crâne une grosse bosse. Il avait dû être projeté contre le tronc de l'arbre et se cogner.

Je réalisais alors que Lake était en danger.

J'oubliais le maire et commençais à courir en direction de la ville.

Quelques instants après le début de ma course, j'entendis un cri. Je changeais de direction pour m'en rapprocher. Alors que j'arriverai au bout de la forêt je le vit.

Il était piégé. Maintenu dans une sorte de main géante en blanc nacré qui semblait flotter à 1 mètre du sol. Derrière se tenait un homme encapuchonné. L'étranger.

Un souvenir me vint, un jour mon ami Alion avait dit pour rire :"l'étranger c'est danger"

Cette parole prenait tout ce sens dans ce cas de figure.

Pendant un instant je fût tenté de ne rien dire, et de continuer à courir vers la ville pour chercher du renfort. Mais devant l'urgence de la situation je perdis mes moyen et fit la chose la plus stupide et inutile que je puisse faire.

J'hurlais le nom de mon ami.

-LAAAKE!

Il tourna la tête vers moi. Son visage était maculé de poussière et de saleté. Son nez saignait abondement. Il hurla:

-EKAAAR!!! VA T'EN !

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Heyo, mystérieux ce danger qui surprend nos deux compères, on espère quand même qu'ils vont trouver un moyen brillant de se dépêtrer de se pétrin, comme à leur habitude!

'Njoy!