Problèmes

2.

Sophia traversa le champs qui longeait la route et arriva à la forêt. Elle ne s'était jamais promenait ici. Elle avança pourtant d'un pas confiant. Elle entendait les bruits de pas de ses ravisseurs qu'une personne qui n'a pas connu la peur que son père entre dans sa chambre pour se défouler sur elle ou sur Andréa avec qui elle partageait la plus petite chambre de la maison (la plus grande étant a Maria). Elle avait prit l'habitude de repérer les bruits​ et de savoir les assimiler à des personnes, des objets ou des actions et de faire, elle, le moins de bruit possible.

Elle se fofila entre les arbres, passa sous des branches basses et sauta par dessus des troncs d'arbres couchés. Elle courait, tribuchait parfois mais se relevait toujours. Elle puisait l'énergie dont elle avait besoin pour courir aussi vite dans la peur que lui procurait les deux hommes qui l'a pourchassait. Elle essayait de calmer sa respiration pour ne pas faire de l'hyperventilation et les alerter. Elle mis sa main dans la poche de sa veste en jean pour prendre sa ventoline ma sa main se referma sur du vide. Elle était dans son sac enfin elle l'espèrait. Elle ne pris pas la peine de la chercher.

Elle courut plus vite encore pour qu'ils ne puissent plus la voir de là où ils étaient. Elle regarda les arbres et choisit le plus grand. Heureusement pour elle il y avait des branches basses. Elle pris la plus grosse à deux mains et se souleva du sol à la force de ses bras. Elle était heureuse que la box qu'elle avait pratiquait avec ses sœurs dans la cave sert enfin à quelque-chose. Elle grimpa l'arbre comme si elle avait le feu aux fesses. Elle l'avait en quelle que sorte. Ça c'était grâce à l'escalade du mur qui clôturait la maison quand elles voulaient jouer dans le parc à côté de chez elles. C'était avant que leur mère disparaisse, que leur père boive, que Maria devint imbue d'elle même et qu'Andréa ne parte. C'était quand cette famille était une famille comme les autres, un famille normal, heureuse. Sophia était toujours nostalgique quand elle pensait à cette époque révolue.

Arrivée à des branches encore épaisses et couverte de feuilles, elle chercha sa ventoline et pris deux bouffée avant de la remettre là où elle l'avait mise quand elle avait encore un toit. Elle remis son sac sur son dos et continua sa montée en n'allant que sur des branches épaisses qui ne soit pas visible d'en bas. Elle faisait en sorte de ne pas faire trop bouger ces dernières pour ne pas se faire repérer.

Elle entendait les hommes et leur respiration rapide en raison de cette course. Comme ils ne la virent plus, celui qui ressemblait à une armoire à glace commença à faire demi-tour mais l'autre l'avait senti, comme s'il avait le même odorat qu'un chien. C'est alors que Sophia remarqua qu'il avait un collier, le même qu'Alex, le chien de sa bff.

-Aux pieds Médor ! dit l'armoire à glace agacé.

Le prénommé Médor se retourna et lui jeta un regard noir avant de continuer ce qu'il faisait.

-Médor! cria-t-il presque.

Médor se retourna et lui montra ses dents en grognant. Ses dents été aussi aiguisées que des lames de rasoir. Son compagnon soufla et parti par le chemin qu'ils avaient pris pour arriver là. Sophia aurais aimait que Médor le suive mais il n'en finit rien au contraire il se rapprocher et reniflait tout sur son passage tellement qu'il finit à quatre pattes.

Elle devait prévenir sa sœur qu'elle serait un peu en retard et de changer le point de rendez vous mais pour le moment elle devait lui échapper. Médor était trop près de son arbre à son goût elle continua alors à grimper. Elle faisait le moins de geste possible pour ne pas déplacer les molécules d'air et mettre son odeur à elle partout. Elle s'éloigna du tronc et changea de branche au même niveau. Elle essayait de se rapprocher des grosse branche du châtaigner planté juste à côté du chêgne sur lequel elle avait élue domicile. Elle prenait de gros risques. Mais elle devait le faire. Elle avança le long le la branche et sauta.