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Sophia pleurait. Elle en avait l'habitude. Mais cette fois, ses pleure venait de plus profondément en elle. Elle n'avait jamais pleurait comme ça. Elle voulait crier. Elle avait mal. Elle pris son oreiller et le mis sur sa bouche pour étouffer le cri. Mais Sophia était asthmatique. Ce qui devait arriver arriva. Elle commença à suffoquer. Puis elle fit de l'hyperventilation. Qui devint de plus en plus fort. Sa sœur, Maria, entra brusquement dans sa chambre. Le cri qu'elle avait étouffer quelques secondes plus tôt sorti de sa bouche. L'adolescence se cacha son sa couverture.

- Qu'est ce t'as à brailler comme ça ! dis sèchement sa soeur.

Sophia avait peur de sa sœur. Elle ne se confiait jamais à elle.

- Répond ou j'appelle Papa ! ordonna Maria.

- Rien! s'empressa de dire la jeune fille caché sous les couvertures. Tout va bien.

- Alors t'a gueule ! et elle parti en claquant la porte.
Sophia avait vraiment eu peur. En entendant la porte claquer, elle sortie de sous les couvertures et remarqua qu'elle était brulante. Oh non! se dit-elle. Il va falloir que j'aille en cours en étant malade! En plus j'ai un contrôle en SVT!  Elle savait ce qui l'attendait le lendemain. Elle aurait une mauvaise note et quand son père le saura elle recevra le nombre de point perdu en nombre de coup de fouet dans le dos. Son père n'y allait pas de mains morte.

Tout ça parce qu'elle avait fermait les volets et avait été curieuse. Elle s'était penchée à droite comme à son habitude pour voir le jardin de son amoureux qui était à deux jardins du sien. Elle le vit avec des amis. Ils restaient la fête. Il y avait tout les amis de Charlemagne. Sauf elle. A moins qu'elle ne soit pas une de ses amis pour lui. Il y avait aussi une fille qui s'appelait Tessa. Elle était dans son collège puis été aller dans celui de son ami. C'était une vraie pétasse qui choisissait des "toutous" et un soufre douleurs sur lequel elle s'acharnait. Elle avait fait ça sur une amie à Sophia et elle avait disparu du jour au lendemain. Sophia se demande encore où elle est et si elle est toujours en vie. Tessa s'approcha de Charlemagne et avant qu'elle ne l'embrasse, Sophia ferma d'un coup les volets. Et elle fondit en larmes.

Elle prit son téléphone et composa le numéro de Nono. Premier bip sonore... Deuxième bip sonore... Troisième bip sonore... Quatrième bip sonore...

-Aller répond.

Cinquième bip sonore...

-Allô? dis Nono d'une voix ensommeillée.

-Salut j'ai besoin de te parler, dit Sophia entre deux sanglots.

-Ça y je suis tout ouïe.

Sophia nara son histoire à son amie tout en pleurant. Elle lui dit tout en détail. Nono l'écoutait attentivement. Elle n'en loupait aucune miette. Mais la conversation s'interrompit brusquement. La batterie du téléphone de Nono était à plat. Sophia se trouva une fois de plus toute seule.

Elle se dit qu'elle devrait peut être fugué. Sa soeur aînée, Andréa, l'avait fait quelques années plus tôt. Elle avait donné de ses nouvelles seulement à sa petite soeur chérie mais elle ne voulais pas lui donner son adresse de peur que d'une façon ou d'une autre son père au courant et ne vienne l'a ramener de force à la maison.

Sophia s'habilla, pris son sac à dos noir et y mis le plus de choses utiles et sentimentales possible : son Doudou-Calin, son carnet à dessin, ses crayons de papier et de couleur, sa lampe de poche, son chargeur, son livre préféré (Unique), des habits, son argent, son armoniqua, des bijoux, ses albums photo et le cadre qui contenait la photo la plus récente de sa mère. Sophia envoya un message à sa sœur pour qu'elle vienne la chercher.

Elle sorti de chez elle en silence et descendit la rue. Elle marcha jusqu'au bout de cette dernière et pris la route des champs. Elle marcha pendant dix minutes avant d'arriver à la route qui menait à la déchetterie. Elle l'a traversa. Elle continua à marcher pendant cinq minutes et arriva à un carrefour de terre battue. Elle tourna à droite. Elle savait que le plus dangereux été au bout de cette route en terre : une route en béton où roule principalement​ des personnes saoul. Elle l'a longea donc. Elle était bien obligée si elle voulait atteindre le point de rendez-vous. C'était risqué. Très risqué même car il n'y a pas de lampadère et qu'il faisait nuit​ noir. Sa sœur avait répondu et dit qu'elle venait d'arriver. Dans encore dix bonnes minutes elles seraient réuni. Mais une voiture s'arrêta juste à côté de la jeune fille. Deux hommes en sortir l'un se plaça devant elle l'autre derrière. Il ne lui restait qu'une possibilité pour s'échapper : la forêt.

ProblèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant