a e s t i t i a -- levi x hanji

t h e t e a r s y o u h i d e

Je sais que beaucoup l'attendait alors voici le chapitre 3 de aestitia que j'ai mit plus d'un an à écrire. Comme certain le savent probablement, j'ai quelques problèmes de dépressions mais cette fois je pense que jke vais pouvoir continuer et je promet que la suite n'arrivera pas l'année prochaine u-u

Aussi je pense plutôt faire des scènes de leur quotidien, montrant une avancer de la relation de Hange et Levi vers une possible guérison. Dites moi ce que vous en pensé parce que je ne suis pas sûr ;-;

 Comme toujours, les personnage et la série ne m'appartiennent pas mais l'histoire si en revanche.   

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Pour beaucoup, pleurer avait un pouvoir extraordinaire. Force, courage, sensibilité, humanité. Tant de mots qui ne résonnait dans la tête de Levi que d'une seule et même manière : faiblesse. Faiblesse de l'Homme que de lâcher quelque larme que ce soit. Faiblesse de l'Homme de se mettre à nu devant un monde si impitoyable. Faiblesse de l'Homme de penser que pleurer ramènera les  êtres chers tombés dans le passé. 

Levi ne pleurait jamais. Jamais à part devant Hange qui restait là longuement à attendre que la tempête passe et que le caporal se défasse de son lourd bagage émotionnel. Oui. Hange restait là à le regarder, caressant lentement les mèches brunes qui balayaient le front du plus âgé en se demandant si ça n'était pas inapproprié et si il lui en tiendrait rigueur mais comme toujours, une fois le moment terminé aucun d'eux n'en reparlait. C'était trop sensible. Trop personnel et fragile comme un souvenir d'enfance douloureux qu'on essaye de balayer.

Hange soupira, se laissant aller dans son fauteuil en observant ses recherches à peine abouties. Quelle heure était-il ? Minuit ? Une heure peut-être parce que la lune brillait par la fenêtre et que tout était trop calme dans la base pour que les derniers soldats aux rêves cauchemardesques soient encore réveillés. La jeune femme se permit de rêver à un café et à la douceur de sa couette, peut-être même à un petit repos alors qu'elle se leva lentement en étirant ses articulations douloureuses. La brune attrapa alors sa veste, l'époussetant longuement en se demandant pendant combien de temps elle n'était pas sortie ou levée pour prendre l'air ou simplement se dégourdir un peu les jambes. 

En ouvrant la porte, Hange fut accueillit par le silence de la nuit et son obscurité qui la rassurait depuis qu'on savait que les titans ne se déplaçait pas la nuit, laissant ses doigts glisser sur le mur en pierre tout en soupirant. Elle ne parvint pas à se souvenir si ses doigts avait touché autre chose que ses stylos ou les nombreux sujets de ses recherches récemment, murmurant pour elle même que ce n'était peut-être pas une bonne nouvelle. Ses pensées dérivèrent ensuite vers Levi. Levi. Ça faisait des semaines que la jeune femme ne l'avait pas vu ou entendu, se laissant guider par ses pas hésitant qui l'amenèrent sans même le vouloir jusqu'au bureau du caporal qui était comme toujours allumé. La brune frappa alors à la porte lourdement sans la moindre hésitation, entrant quand elle se fit accueillir par un flot d'insulte.

" Toujours très aimable Levi.

- Toujours aussi insupportable et incapable de comprendre ce que dégages veut dire. répondu du tac au tac le petit brun penché sur son bureau, l'air aussi fatigué que sa collègue."

Hange s'approcha doucement et s'installa sur le bureau en poussant sans la moindre gêne la pile de paperasse qui s'accumulait ici et là, faisant rire la brune qui se doutait que Levi ne s'en occuperait jamais parce qu'il détestait ça, attrapant une des nombreuses feuilles qui traînait en lisant à voix haute en souriant avant de laisser son regard couler dans celui du plus âgé, soupirant lourdement.

" Je crois que je suis trop fatiguée pour jouer à la personne heureuse Levi. dit-alors la jeune femme en riant très légèrement.

- À quoi ça te sert de faire semblant ? Ça te donne une gueule encore plus stupide que d'habitude

-   Il faut bien qu'un de nous deux soit une personne joyeuse et enjouée. lâcha Hange avant de regarder le petit brun se lever pour regarder par la fenêtre."

Il pleuvait depuis deux jours et demi sans jamais que ça ne s'arrête, ne laissant pas de répit aux soldats qui espéraient voir un rayon de soleil éclairer le ciel. Hange se laissa glisser au sol avant de demander en s'approchant ce à quoi pensait son comparse, s'appuyant contre le mur alors que Levi se glissa contre elle en murmurant qu'il était fatigué aussi en sanglotant contre la poitrine de la jeune femme, l'insultant longuement pour l'avoir laisser seul avec lui même pendant aussi longtemps avant de la tirer dans la pièce adjacente. Avant de se glisser tout les deux sous l'épaisse couette.

Si Hange avait réfléchi à la situation, elle aurait probablement dit que c'était étrangement réconfortant de se sentir indispensable pour quelqu'un, de compter et de savoir qu'une personne en dehors de son laboratoire avait besoin d'elle. La jeune femme se laissa aller contre Levi, le réconfortant pendant cette crise passagère qu'ils commençaient à bien connaître maintenant avant d'éventuellement s'endormir.

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