Libération

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Le vent me fouette le visage, empli mes poumons, siffle dans mes oreilles mais je cours. Je cours jusqu'à plus de souffle. J'ai les cheveux emmêlés devant mon visage mais je m'en fiche car je cours. Je traverse les rues, les quartiers, le village. Les gens me saluent lorsque je passe devant eux mais je m'en fiche car je cours. Je cours et j'ai ce sentiment de liberté qui m'emplit l'esprit et je pleure, je pleure de joie. Mes poumons s'emplissent d'air que je relâche en un grand cri que j'ai retenu si longtemps. Qui me restait si longtemps en travers de la gorge. Et je lâche ce cri de joie, de soulagement, de liberté. Ce cri tant attendu qui m'est resté si longtemps en travers la gorge. Que je lâche enfin, car je cours.

La baladeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant