Attention, ce qui suit est important :
Cette histoire n'est pas une histoire facile.
On y parle de convention, de mysoginie, de transexualité (forçée dans ce cas), de rejet et de de maltraitance.
Voilà, vous êtes prévenu(e)s...
Un petit prologue pour se mettre en jambe.
Je précise aussi que ce prologue se déroule plusieurs dizaines d'années après le récit qui va suivre.
Et que dans mes histoires Lucius n'est jamais un monstre pédophile/violeur/battant sa femme et son gamin et Narcissa jamais une sainte (et Drago ne cache jamais un coeur d'or amoureux d'Hermione sous ses apparences de sale gosse mal éduqué)
Sur ce... bonne lecture !
Je ne suis pas une femme. Pas besoin de me déshabiller pour le prouver. J'ai la carrure d'un homme. J'ai le visage d'un homme. J'ai la voix d'un homme.
Pourtant, je ne suis pas sûr d'en être un. Je suis une chose brisée, un être à qui l'on a tout pris. Mon honneur, ma dignité, mon amour-propre...
Ma femme soutient à elle seule notre famille. Elle est forte pour deux. Elle est forte pour eux : le mort et le vivant.
Elle est forte pour cet enfant, comme je ne l'ai jamais été.
Ce petit bout de femme, qui n'atteint pas la plus haute étagère de son armoire sans talons, a la force de défier le seigneur des ténèbres, de lui désobéir et de s'en faire pardonner comme s'il n'en était rien.
Qui aurait osé demander l'aide de Severus sur un sujet qu'on lui avait défendu d'évoquer ? Qui aurait pu interférer directement dans les plans du Lord sans y être invitée ? Quelle femme de mangemort aurait pu tant se battre pour son enfant qu'elle en aurait fini par être conviée aux réunions du Lord ?
Narcissa.
Elle est ce que je ne serais jamais. Parce qu'elle aime comme je n'aimerais jamais. Parce qu'elle aime ce que je ne serais jamais.
Malgré tous mes efforts, je ne suis pas lui. Je ne suis pas cet homme.
Il me regarde tous les jours dans le miroir et c'est pire encore depuis Azkaban. Il est moi. Pourtant je ne suis pas lui.
J'élève son fils. Je vis avec sa femme.
« Lucius... »
Elle est là. La reine du bal. La plus belle, la plus forte des femmes. Narcissa.
« Ça sent le brûlé » fait-elle remarquer.
Elle s'approche et je peux la sentir telle une ombre, à la fois protectrice et menaçante, derrière moi.
« Qu'est-ce que c'est...c'était ? demande-t-elle en désignant le petit amas de cendre sur la table basse.
-Rien...juste...de vieux souvenirs. »
Elle contourne la table.
« La photo de ta sœur a disparu de sur la cheminée, dans notre chambre. »
Elle sait. Elle sait toujours.
Cette femme voit tout. Cette femme sait tout.
Et c'est une torture...
« Je suis désolée, dit-elle soudain.
-Désolée, je m'étonne.
-Je sais ce que je t'ai volé, murmure-t-elle tristement. Je... »
Elle se tait et la peur m'envahit. Elle ne peut pas savoir. J'ai toujours gardé le secret. J'ai toujours fait attention.
« Je sais tout ce que tu as fait pour ta famille, pour notre famille... pour moi. »
Elle jette un regard presque désespéré aux cendres encore fumantes. Il ne reste rien des photos.
« Je suis tellement désolée », reprend Narcissa en me regardant dans les yeux.
Un instant, un espoir. Puis, elle prononce le nom maudit.
« Lorena... »
Je vais essayer de publier à un rythme régulier (genre une fois par semaine) mais je ne promets rien. En tout cas, j'ai déjà écris tous les chapitres mais seulement 10 ont été relus (on y crois, on y croit...)
Bon week-end !
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Sous les apparences
FanfictionJe ne suis pas une femme. Pas besoin de me déshabiller pour le prouver. J'ai la carrure d'un homme. J'ai le visage d'un homme. J'ai la voix d'un homme. Pourtant, je ne suis pas sûr d'en être un. Je suis une chose brisée, un être à qui l'on a tout pr...