Chapitre 2 : Une vraie blonde

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Maintenant que Bethany a été découverte et que Mr. Malefoy a été obligé de changer son nom en urgence...place aux conséquences.

Parce que naitre au monde à neufs ans ne va pas de soi et peut entraîner certains désagréments, voici la suite des tragiques aventures de Lorena Malefoy...


Après  la révélation de mon nom aux dames du monde et mon changement  d'identité, ma mère se souvint qu'une jeune fille avait besoin d'être  éduquée un minimum si l'on voulait pouvoir s'en débarrasser  convenablement le moment venu

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Après la révélation de mon nom aux dames du monde et mon changement d'identité, ma mère se souvint qu'une jeune fille avait besoin d'être éduquée un minimum si l'on voulait pouvoir s'en débarrasser convenablement le moment venu.

Fort heureusement pour elle, les elfes du manoir, qui aimaient recevoir des ordres clairs, avait pris soin de m'apprendre à parler. Et mon frère, qui appréciait l'idée d'avoir un valet de pied, m'avait appris à marcher.

Il ne restait plus donc qu'à m'apprendre l'art de se conduire en société. Afin de gagner du temps, il fut décidé à l'unanimité que des choses aussi inutiles que la logique, la pensée cohérente et l'intelligence seraient mises de côté. Après tout, quand on savait mettre la table et serrer son corset, à quoi servait le reste ?

D'après ce que m'a rapporté mon cher frère, il y eut débat relativement animé sur le niveau de conversation que je devais être capable d'atteindre. Mère pensait que je serais mieux si l'on m'enlever la capacité de parler. Père ne voulait pas subir une nouvelle humiliation en annonçant que sa fille était muette. Mon frère se plaignait de la honte que je serais pour lui à Poudlard.

Tout le monde s'accorda à dire que la fille des Malefoy ne devait pas faire honte à sa famille.

Pendant dix ans, Mrs Malefoy avait négligé ses devoirs de mère et Mr Malefoy, trop heureux de ne pas être requis pour s'occuper de l'éducation de ses enfants, avait ignoré cette fille qui ne devait sa maigre culture qu'aux elfes de maison, concluant de son absence de participation aux conversations qu'elle était simplement timide, comme devait l'être les filles de bonnes familles.

Mais l'intervention de Mrs Lestrange avait déchiré leur famille de rêve et ils devaient à présent faire face à l'évidence : il leur restait moins de deux ans pour transformer la poupée muette en jeune fille du monde.

« Heureusement qu'elle est de fin d'année. Je ne veux même pas imaginer ce qui se serait passé si elle avait du intégrer Poudlard à onze ans. » soupira finalement mon père.

On paya une gouvernante à prix d'or pour venir m'enseigner à domicile et mon petit cerveau assimila plus en deux ans que durant les neufs ans qui avaient précédés.

On découvrit que j'avais les pieds malformés et que je bégayais terriblement. J'avais la Beauté mais certainement pas la Grâce.

« Les hommes voudront d'elle en photo. » commentait discrètement la gouvernante.

Le jour où la lettre arriva, confirmant que j'étais une sorcière, je savais m'habiller seule et marcher sans trébucher. Je parlais l'anglais comme l'aurait fait une étrangère et il avait été décidé de blâmer une hypothétique nurse qui m'aurait uniquement enseigné le Swahili.

Personne dans la famille ne savait ce qu'était le Swahili, mais la sonorité était suffisamment étrange pour qu'aucun Sang-pur ne pose de question. C'était du moins l'avis de Mère.

Et puis vint l'illumination.

Sous forme d'enluminures.

Comme je l'ai déjà dit, afin de gagner un temps précieux sur les deux ans que devait durer mon éducation, il avait été décidé que certains détails triviaux seraient sacrifiés.

Et c'est donc en voyant les mots « plumes », « encre » et « parchemins » sur la liste de fournitures que mes géniteurs comprirent qu'envoyer une fille illettrée à Poudlard ne serait pas aussi discret qu'il l'avait cru au premier abord.

On renonça donc à m'envoyer à l'école et mes parents payèrent - très cher - un médico-mage pour m'inventer une magie rare me contraignant à rester au moins six mois alitée.

On envoya une lettre des plus condescendantes au directeur de Poudlard pour lui annoncer que je ne n'intégrerais Poudlard que tardivement. Ce à quoi Dumbledore répondit poliment que mon intégration en première année serait difficilement réalisable si j'arrivais après la fin officielle de l'année scolaire.

Evidemment mes parents ne pouvaient tolérer que l'on usa d'un argument si fallacieux à leur encontre. La rumeur se répandit donc que le directeur refusait l'entrée à Poudlard à la fille des Malefoy. Et, après un bref entretien au ministère, la rumeur, tout comme la décision, fut confirmée : J'entrerais avec une année de retard au collège de Poudlard.

Il faut dire que personne n'avait beaucoup lutté contre cette décision. L'attardée retardée, c'est déjà une chance que personne n'ait prononcé cette phrase à mon éloge funèbre.

  L'attardée retardée, c'est déjà une chance que personne n'ait prononcé  cette phrase à mon éloge funèbre

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Alors, qu'avez-vous pensé de la réaction des Malefoy ?

Etes-vous d'accord avec la gouvernante ?

Lorena entrera-t-elle à Poudlard au prochain chapitre ou y aura-t-il d'autres rebondissements ?

Sous les apparencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant