Il crie au secours.
Il hurle..Je ne l'écoute pas et trace mon chemin, je suis focalisé sur l'itinéraire à suivre.
Il n'abandonne pas malgré le fait que je lui porte très peu d'attention.Je le sens affaibli par le temps, la vie et ses épreuves. Il me demande d'arrêter sa souffrance, a quoi bon ?
Si ce n'est pas à cause de moi une autre partie de lui souffrira pas la faute de quelqu'un d'autre.Il souffre.
Paradoxalement il ressent un certain soulagement..La douleur n'est que passagère, il peut enfin se reposer. Je suis arrivée à destination.
Dors bien, cicatrise..
Le répit sera de courte durée mon cœur.Il hurle..
Mon corps crie au secours.