Chapitre 11

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Chapitre 11

Lorsqu'elle reprit ses esprits, elle tenait le couteau ensanglanté dans les mains, assise à terre. Un corps gisait non loin d'elle, dans une flaque de sang. Elle reconnut l'homme aux muscles.

Il n'y avait aucune trace de Finn, comme si l'homme avait disparu dans la nature. Clarke ferma les yeux et essaya de se concentrer pour essayer de se souvenir de ce qu'il s'était passé, en vain.

Finn l'avait donc abandonnée alors qu'il semblerait qu'elle venait d'assassiner un homme ? Quel genre de petit ami faisait ça ?

Puis, elle entendit les sirènes de police au loin et comprit. Il était allé les prévenir. Il avait prit peur de ce que Clarke avait été capable de faire, et il avait couru prévenir la police.

Lorsque Bellamy quitta la prison ce soir-là, il était de bonne humeur. Ça faisait une éternité qu'il ne s'était pas senti aussi bien, aussi libre, aussi heureux. Il prit la voiture et rentra prudemment chez lui, en se demandant si Octavia lui en voulait toujours.

Il pénétra dans l'appartement où retentissait une musique assourdissante. Il comprit immédiatement qu'Octavia ne comptait pas lui pardonner juste avec des cookies : depuis toujours, mettre la musique à fond était sa manière à elle de lui dire qu'elle lui en voulait.

Il soupira et enleva ses chaussures dans l'entrée. Il se prépara un café et alluma la télé. Comment discuter avec une fille aussi têtue qu'Octavia ? Elle n'écoutait jamais rien quand elle l'avait décidé.

En attendant qu'elle se calme un peu, et décide de baisser le son de sa musique, il regarda une émission tout en buvant son café.

Quand il ne supporta plus la musique qui lui vrillait les tympans, il se leva et frappa à la porte de la chambre de sa sœur.

-Bon O' maintenant ça suffit ! Ouvre cette porte qu'on discute !

La musique devenant plus forte lui indiqua que la brune n'avait aucune envie de discuter. Il se passa une main sur le visage. Il détestait quand Octavia avait ce genre de comportement puéril. Quand elle avait douze ans c'était mignon, mais maintenant elle en avait vingt, il fallait qu'elle apprenne à se comporter en adulte.

Il décida d'attendre encore un peu et alla prendre une douche pour se relaxer et essayer d'oublier momentanément la musique qu'il arrivait de moins en moins à supporter.

Quand il eut terminé et s'était rhabillé, il partit chercher de quoi déverrouiller la porte de la chambre. Il ouvrit la porte et éteignit la chaîne hi-fi de la brune. Quand il regarda la chambre grise, il découvrit sa petite sœur, allongée sur son lit, des boules Quies dans les oreilles et en train de lire.

Au moins, elle ne s'était pas rendue à moitié sourde à cause de ses enfantillages. Il lui prit le livre des mains avec fermeté, et le lança à travers la pièce.

-Eh ! s'écria Octavia en retirant les boules de ses oreilles.
-Maintenant ça suffit, on doit parler.
-Comment es-tu entré dans ma chambre ?
-Tu avais mal fermé.

Elle soupira et se rallongea, ignorant complètement son frère.

-Octavia !
-Laisse moi tranquille je n'ai pas envie de te parler.
-Très bien, mais au moins tu vas m'écouter.

Elle ne répondit pas mais se rassit néanmoins, déposant son dos contre la tête du lit.

-Je suis désolé pour ce qu'il s'est passé hier. Tu sais très bien que mes mots ont dépassé ma pensée.
-Non. Tout ce que je sais c'est que je suis un fardeau pour toi. Mais ne t'en fais pas, j'ai compris le message, je vais repartir.

Locked (Bellarke moderne)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant