Chapitre 8 - PDV Eren

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Je crois avoir perdu connaissance après avoir plongé. J'étais au fond, allongé sur le dos. Je ne remontais pas, comme si j'étais trop lourd. J'entendais des cris. Armin peut-être ? Je ne ressentais pas le besoin de respirer. Mes poumons se remplissaient petit à petit. L'eau était au-dessus de moi, comme si elle était stagnante. C'était magnifique.

Ensuite, des bulles sont apparues, une silhouette nageant vers moi. Cette personne m'attrape alors, et me ramène lentement à la surface. Je fermai les yeux, et quand je les rouvris, Livai et Armin étaient à mes côtés, inquiets.

Je m'assis, allongé sur la terrasse de la piscine d'Armin, dégoulinant d'eau.

 - Eren, ça va ? Demanda Armin.

 - Ouais, tu vas bien ? Tu souriais quand je t'ai allongé. Tu faisais un rêve ? S'enquérit Livai.

 - Un rêve ? Je ne m'en souviens plus...

 - Bon, l'essentiel, c'est que tu sois là, conclua Livai.

 - Venez, on va manger un bout.

 - Armin !! Cria une voix.

Nous nous dirigeons aux escaliers, où nous voyons quelqu'un au portail.

 - Jean ?

 - Ouvre-moi ! Ordonna l'intéressé.

 - J'arrive !

Il descendit ouvrir à Jean, qui ne pouvait pas nous rejoindre avant à cause de sa mère. Elle voulait qu'il range sa chambre. Jean est l'inverse de nous, sa mère habite ici. Nos parents à nous autres habitent toujours à Shiganshina.

 - Qui veut des pockys ? Demanda Armin en agitant le paquet pendant que nous buvions un coca.

 - Armin... commença Livai en posant sa canette.

 - Hé hé, je suis méchant hein ?

 - Très. Un vrai vilain, répondit mon amant en esquissant un sourire.

 - Je peux, Armin ?

 - Tiens, Eren.

Je le mis dans ma bouche, mais Livai me le prit et m'embrassa.

 - Mais heu ! Mon pocky ! Geignis-je en rougissant.

 - Fallait te dépêcher.

Il prend le Pocky comme une cigarette. À la fraise c'est mes préférés en plus !!

 - Je te boude, annonçai-je.

 - Et si je t'en redonne un ?

 - Tricheur.

 - Et si je fais ça ?

Il se leva, m'attrapa par derrière, et m'embrassa tout en me serrant.

 - C'est bon t'as gagné... Soufflai-je, encore rouge.

 - Je gagne toujours.

Je peux presque voir la petite étoile de fierté à côté de lui. Il savait comment j'allais réagir. On aurait dit qu'il me connaissait par coeur. Livai, j'aimerais savoir tout de toi !

- Les gars... Commença Armin. Le dernier à l'eau doit embrasser Christa sur la bouche !

Nous nous sommes levés et avons foncé vers la piscine. On a fait une bombe tellement grosse que le niveau de l'eau à baissé de moitié.

Mais bon, c'est la faute de Jean. Les chevaux c'est très lourd.

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