Chapitre III

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Nous sommes dans ce bâtiment, je lui propose de monter à l'étage car il y avait trop de gens pour que je puisse m'exprimer. Elle passa devant moi, on aurait dit qu'elle faisait en sorte que je me focalise sur une seule chose. Je ris d'un ton gêné et elle se retourna :

« - Pourquoi ris-tu?
- Non, rien, je pensais simplement à quelque chose. dis-je
- D'accord ! Dis-moi on est bien posée là il n'y a personne, parles moi.
- Si tu veux, oui. dis-je en regardant autour de moi »

On étaient affalées sur les marches d'escalier, j'étais terrorisée de lui parler, ce n'était pas dans mes habitudes d'accoster une fille que je ne connais à peine. Mais c'était plus facile que je le pensais. Les questions s'enchaînèrent, j'en su enfin une petite partie de sa vie et elle de la mienne. Anaïs, a déménagée récemment derrière moi, à deux-trois maisons prêtes. Maé ne m'avais pas menti, c'est bien la fille de notre ancienne directrice, imaginez-vous une seconde s'il venait à ce qu'il y ai plus entre nous ; ma belle-mère seraient mon ancienne directrice. Le malaise complet. Anaïs, a 19 ans, deux ans de plus que moi du coup, elle est sportive, elle adore la photographie. Elle m'a montré quelques de ses clichés et s'en était presque que des demoiselles semi-nues. J'étais vraiment gênée, mais il y avait tellement de finesse dans ses photos.
Je lui parlais de moi, j'étais plutôt une fille avec peu de talent contrairement à elle, j'aime par dessus tout l'écriture, la cuisine, et le sport. Je lui ai dis que je vivais chez ma mère, mais que j'aimerais bien me prendre un appartement d'ici quelques années - pas qu'elle m'est insupportable, mais au moins je pourrais faire ce dont j'ai envie - .
Un vide se fit entre nous, plus aucune de nous deux parlaient. Elle s'approcha un peu plus de moi et posa sa main sur ma cuisse. Je lui dis :

« - Hum.. c'est pas que ça me dérange, mais qu'est-ce que tu fais là?
- Je dois te dire quelque chose.. dit-elle en me fixant avec son regard déséquilibrant
- Anaïs, je dois aussi te dire quelque chose..
- L'autre soir quand je t'ai poussé, c'était intentionnel. Ça fait plusieurs jours que je cherche à t'aborder mais je ne sais pas comment. Maé m'a dit que tu étais une de ses meilleures amies, et je lui ai dis que j'aimerais apprendre à te connaître.
- Eh bien, j'ai dis la même chose à Lucie tout à l'heure.
- Ah oui? Mais pourquoi dont?
- Je.. Je te trouve magnifique. dis-je prise par la timidité
- Marine.. c'est touchant merci, toi aussi tu es magnifique. »

Elle posa sa seconde main sur mon visage, j'étais bloquée je n'osais pas bouger, et elle continuait à me fixer droit dans les yeux. Elle s'avança vers moi, et me fit un baiser. Étonnée que cela était réciproque, je lui rendis et recula :

« - Il serait peux-être temps qu'on y aille non? J'ai laissé Lucie avec toutes mes affaires..
- Et moi à Maé, allons-y. »

Elle me prit par la main, jusqu'à qu'on arrive à la sortie du bâtiment. Je n'osais pas la regardé dans les yeux et lui demander d'en parler à personne pour ce qu'il s'était passer à l'étage.
Personne au lycée ne savait mon orientation sexuelle, sauf peux-être mes deux acolytes. Et je ne voulais pas que ça se propage partout dans le lycée. Après tout ce n'était qu'un baiser. Il faut que j'arrête de me faire des films, je l'a connais à peine.. Mais elle avait l'air si sincère que je ne peux dire que ce n'était que réel.

On sorti du bâtiment, et rejoignait nos amies. J'étais encore gênée par ce qu'il s'était passé la haut. J'ai fais comprendre par un clin d'œil à Lucie, ce qu'il s'était passé et me dit en chuchotant :

« - Tu l'as embrassée ?
- D'abord elle m'a embrassé et je lui ai retourné son bisou.
- Mais c'est trop mignon Marine !
- Merci Lu! Mais je compte sur toi pour en parler à personne d'autre d'accord ?
- Tu me connais, jamais j'irai dire tes secrets.
- Merci encore Lucie. »

J'y croyais toujours pas, on s'est embrassées. Il m'a fallu deux jours à peine pour embrassée la première fois une fille. Je savais bien que les garçons ne m'intéressaient pas, mais de là à ce que je sois lesbienne je pensais pas non plus.
J'avais le sourire aux lèvres toute la journée, j'étais tellement heureuse.

Charme ImprévisibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant