Charme Imprévisible

Chapitre IV

Une semaine s'est écoulé depuis ce fameux baiser. J'y pense sans arrêt. Je la croisais souvent dans les escaliers au lycée, elle m'adressait des sourires qui me faisaient perdre les pédales. Mais on s'était presque pas approchées car avec les examens nous étions trop concentrées sur notre réussite.

10h05 - La sonnerie du lycée retenti, une petite pause s'impose. Je sors de la salle d'étude, et je décide d'envoyé un message à Anaïs.

Marine : Anaïs ?
Anaïs : Oui?
Marine : Tu es disponible là?
Anaïs : Je range mes affaires d'éco et on se rejoins quelques part ?
Marine : Rejoins moi derrière l'infirmerie.
Anaïs : J'arrive de suite.

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Je m'asseyais sur le banc derrière l'infirmerie, mon café à la main, et mes écouteurs dans les oreilles. J'admirais le ciel, bleu avec quelques nuages, un soleil resplendissant qui me donner des coups de chaleurs intense. Puis d'un coup, je sentis des mains sur mes épaules. Je pourrais les différencier entre milles, c'était bien elle, la voilà revenue. Après une semaine d'absence, je peux enfin la voir.
Elle déposa ses affaires à mes côtés, s'essaya sur mes genoux, et d'une envie surprenante je me suis mise à l'embrasser. Cela ne m'était jamais arriver auparavant, mais j'en ressentais l'envie depuis le dernier moment passé avec elle. Je sentais son sourire apparaître sur ses lèvres lorsqu'elle continuait de m'embrasser. Je sais pas si je ressens à l'heure d'aujourd'hui des sentiments, ou si c'était juste du flirt mais qu'est-ce que j'apprécie ces doux moments que je passé avec Anaïs.

« - Dis-moi, je t'ai pas posé la question la dernière fois. Es-tu en couple?
- Non, évidemment que non, enfin..
- Tu es sûre ? me dit-elle avec un sourire charmeur
- Eh bien oui, mais et toi?
- Je ne sais pas, peux-être que oui. Je n'embrasse jamais quelqu'un sans y porter aucun intérêt, ni sentiment, donc je pense que tu as ta réponse.
- Je.. C'est une demande ?
- On peux dire ça comme ça.
- Mais, tu.. je.. Oui je veux. »

Elle souri, et m'embrassa à nouveau. Je m'en rendais pas compte, mais j'ai dis oui pour sortir avec Anaïs. Tout est aller ultra-vite, alors oui je pensais à elle depuis le premier jour et elle aussi. Mais on se connaît à peine.. mais j'dois dire que je suis fière de moi, et puis elle est si magnifique sans doute l'une de plus belle de mon lycée.

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17h10 - J'étais allongée dans mon lit à rêvasser de ce qu'il s'était passer cette après-midi. Je suis vraiment heureuse. Mais une petite question me trottait dans la tête. Comment allais-je faire pour le dire à ma mère? Dois-je faire mon coming-out maintenant, attendre quelques mois, je ne sais pas où j'en suis. En fait, j'ai surtout peur, peur qu'elle me rejète. J'décida d'appeler Lucie, et de lui expliquer la situation, elle saura me répondre :

Lucie : Oui Bae?
Marine : Ecoute faut je te parle d'un truc..
Lucie : Oh. Dis-moi tout !
Marine : En fait, je t'avais dis qu'on s'était embrasser Anaïs et moi la semaine dernière..
Lucie : Eh bien?.. me dit pas que tu as déjà coucher avec cette fille?
Marine : Non non !! Mais j'ai un truc autant important à te dire..
Lucie : Je t'en prie dis moi tout !
Marine : Ce matin, j'étais installé derrière l'infirmerie et j'ai demandé qu'elle me rejoigne. Et puis elle s'est posé sur mes genoux, et je ne sais pas qu'est-ce qui m'a pris je l'ai embrasser.
Lucie : Yeh ! C'est trop mignon, tu t'attaches vraiment à elle là, tu serai pas amoureuse toi?
Marine : Justement je ne sais pas si je le suis, je sais qu'elle me plait, que j'adore l'embrasser et être avec elle mais..
Lucie : Mais ?
Marine : Elle m'a fait une sorte de demande pour être avec moi et j'ai dis oui..
Lucie : Hm.. Marine..
Marine : .. Oui?
Lucie : JE RIGOLE ! C'EST TROP MIGNON !!
Marine : Imbécile tu m'as fais peur !!
Lucie : Ecoute je te cherche devant chez toi, on va fêter ça autour d'un verre et tu me raconteras!!
Marine : Oui, si tu veux, laisse moi prendre ma douche et viens à la maison.

Je suis soulagée que Lucie n'est pas mal réagi, qu'elle me soutienne dans ce que je viens d'entreprendre : une relation. Je pris mes affaires et parti à la douche.