Cache-cache

22 7 0
                                    


Je cherchais ma petite sœur pour l'assassiner une nouvelle fois pour une énième raison. J'entrais donc dans sa chambre et regardais sous son lit, dans son armoire et pour finir sa penderie. C'est en écartant ses rideaux que j'entendis un petit "Bonjour !". Pas discrète.

"Je devais pas te tuer toi ?"

"Non, tu t'es trompée de personne, repasse plus tard." dit elle en refermant les rideaux. 

Je m'éloignais un peu et elle en profita pour sortir en courant pour se réfugier derrière sa chaise de bureau.

"Mais où se cache donc Machine ?" demandai-je ironiquement.

"Chut, il ne faut pas que tu me vois !" me rabroua-t-elle.

Puis, se rendant compte de son erreur, elle partit cette fois dans ma chambre. Ne trouvant pas de solution, elle prit un chiffon qui trainait là le souleva devant son visage et dit :

"Je suis un chiffon. On ne fait pas de mal aux chiffons."

"Eh, tu tombes bien ! Je devais justement faire la poussière."

Elle lâcha immédiatement le chiffon qui tomba misérablement par terre et fis un pas en arrière.

"Je suis un poteau."

"Ah bon."

"Chut."

"Tu n'aurais pas vu Machine ?"

"Machine ? Je connais pas."

"Ah ? Et tu aurais vu toi ?"

"Toi ? Connais pas non plus. Par contre, je connais moi !"

"Et tu m'aurais pas vu ?"

"En face de moi."

"Je reformule la question : tu n'aurais pas vu moi ?"

"Si ! Je l'ai vu au collège, puis au self et même dans le bus ! Mais on s'est séparées à la mairie malheureusement."

Profitant de ma confusion, elle détala. Je ne la poursuivis pas, écoutant ma flemmardise qui me criait de m'arrêter de la poursuivre.


Plus tard, je revint dans sa chambre et la découvrais assise sur son lit, recouverte entièrement par sa couverture. 

"Tu fais quoi cette fois ?"

"Ben t'as crié alors je me cache."

"Ah ouais... donc quand je t'appelle tu te caches ?"

Elle réfléchit deux secondes et dit en remettant la couverture précédemment enlevée par mes soins :

"Je suis une taupe et on est en hiver."

Désespérée, je ressortais de sa chambre sauf que je l'entendis dire :

"Rêve toujours Coquelin !"

"Pardon ?"

"Ah non, c'est pas ça... Attends, on reprend. Crève toujours Coquelin !"

Je m'avançais dangereusement dans sa direction et elle reprit pour se sauver :

"Rêve toujours Coquelin ?"

Je la frappais derrière la tête, ce qui la fit reprendre :

"Je sais !! C'était 'cause toujours crétin !' " 

Deuxième tape.




Excusez-moi pour le temps que je mets à publier, je n'ai pas vraiment d'excuses (en plus je suis maintenant en vacances) à part que je ne vois plus que très peu l'imbécile qui me sert de sœur. 


Recueil de stupiditésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant