chapitre 3

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PDV Dipper:

??- Dipper ? Hey, Dipper ?

Je redresse la tête si vite que ma nuque craqua. Je grimace en me massant le cou et regarda Wendy qui m'observait d'un air perplexe.

Wendy- Tu t'es endormi on dirait.

Je rosit en regardant ailleurs.

Dipper- J'ai eu une mauvaise nuit, admai-je
Wendy- Oh je vois, dit-elle. Dans ce cas, je ne vais certainement pas te demander de m'aider à porter ses lourds cartons...
Dipper- J'arrive tout de suite !

Mabel soupira en me voyant m'empresser de suivre Wendy. Elle tînt Dandinounou contre elle et lui dit :

Mabel- J'ai comme l'impression qu'il ne s'en est toujours pas remis...

Le cochonnet émit un grognement d'approbation. Mabel lui sourit mais le cœur n'y était pas.

PDV Exterieur:

Il faisait nuit depuis deux bonnes heures quand l'oncle Stan les envoya se coucher. Mabel bailla en s'étirant et commença de monter les escaliers sans faire d'histoire, mais Dipper resta dans le salon à se tortiller.

Dipper- Mais...je n'ai pas sommeil. Je ne pourrais pas rester un peu regarder la télé avec toi, oncle Stan ? C'est les vacances après tout.

L'oncle Stan lui jeta un regard suspicieux. Puis il haussa les épaules et changea de chaîne.

Stan- Petit, je suis pas sûr que les programmes que j'aime regarder tard le soir te conviennent, prévînt-il.

Quelques minutes plus tard, Mabel vit son frère débouler dans la chambre, le teint verdâtre.

Mabel- J'étais en train de raconter une histoire à Dandinounou. Tu veux l'entendre ?, lança-t-elle.

Dipper s'enroula dans sa couverture en lui tournant le dos mais même depuis son lit, elle pouvait voir qu'il tremblait.

Dipper- Non, merci. Ça va aller.

Mabel regarda le livre de chevet de Dipper qu'il n'avait pas touché. Elle se mordit la lèvre.

Mabel- Dipper, tes cauchemars...
Dipper- Hmm hm, marmonna t-il sans se retourner.

Sa sœur trottina jusqu'à lui et remonta sa couverture dans un geste maternelle.

Mabel- Ce ne sont que des rêves. Si tu ne te sens pas bien, si ça tourne mal et que tu te sens en danger, tu n'as qu'à te réveiller. Elle se pencha et l'embrassa sur le front. Bonne nuit.

Il se recroquevilla tandis qu'elle allait éteindre la lumière. La gorge nouée, il se retînt de pleurer.

Dipper- Bonne nuit Mabel, croassa-t-il, le cœur lourd.

PDV dipper:

Il y avait le parfum de Wendy, et même j'avait abandonné tout espoir de la séduire, son odeur demeurait une présence rassurante, qui faisait s'emballer les battements dans ma poitrine.

je préfère ne pas regarder les bras qui m'enlacèrent par derrière. Je savait que je rougissait.

Les baisers recommencèrent, dans ma nuque cette fois. je crut que j'allait m'embraser sur place.
On vînt me mordiller l'oreille et je ne put retenir un gémissement.
Mes mains cherchèrent quelque chose à quoi s'agripper et s'accrochèrent aux doigts qui caressaient gentiment mon ventre.
Je se rendit alors compte qu'ils étaient en train de défaire la braguette de mon pantalon.

Dipper- Non...ne...gnn...

La respiration à mon oreille se fit plus rauque. J'avait envie de me perdre, de rester enfermé dans ces bras caressant et oublier la personne maladroite, un peu ridicule, que je suis obligé d'incarner dans la vraie vie.
Ici je suis désirable et désiré, je suis fragile, certes, mais c'est une bonne chose, une qualité recherchée, et celui qui l'étreint cherche à le retenir, à prendre soin de moi.

Ses doigts se frayent un chemin dans mon caleçon, me faisant me cambrer sans pudeur, la bouche entrouverte sur un geignement de plaisir.
Les mains sur ma peau brûlante paraissaient fraîches et elles soulageaient la tension dans mon corps, le transformant en une petite boule duveteuse de chaleur.
J'en aurait ronronné si je le pouvait.
Les doigts froids s'attardèrent sur mon torse, faisant se dresser mes tétons.
Avec une vraie personne, j'en aurait eut honte mais la honte ici m'était totalement étrangère. Je renverse ma tête en arrière pour laisser sortir un couinement de plaisir, mon corps frémissant de la tête aux pieds.

Je ferme les yeux et l'autre m'embrassa sur la bouche, sans forcer, juste avec cette petite touche d'autorité ferme mais contrôlée que je voulait et ses doigts froids s'aventurant entre mes cuisses, touchant la peau soyeuse et hypersensible de mon sexe de plus en plus émoustillé par tant de stimulations.

Bill-Pine Tree...
Dipper- Bill..., haletai-je en sentant ses doigts se refermer comme des serres sur mon pénis.

In somnio meoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant