Chapitre 2, Ouais c'est la pute de tout le monde de toute façon

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La ferme, réveil à la con.

Ce matin-là, j’ai juste eu la flemme. Mais la flemme la plus grande de toute ma vie. Ça avait beau faire plus d’un mois que je n’étais plus en vacances et je savais donc ce qui m’attendait chaque lundi matin mais, j’espérai pouvoir échapper à ma routine. 

Après avoir ouvert les yeux, je me relevai, épuisé. Je tournai la tête vers le réveil que j’avais frappé un peu plus tôt. 5 : 30. Ouais… Mais si j’aurai préféré, j’aurai fait comme tout le monde et je serai en train de dormir paisiblement.

J’étirai mes bras en baillant pour ensuite me frotter les yeux. Pas besoin d’ouvrir les rideaux, de toute façon, il ne fait pas encore totalement jour. Je me levai et j’avais sûrement dû me déshabiller la veille, après être rentré de ma journée avec Gemma, comme chaque dimanche.  Je me dirigeai vers la salle de bain, toujours en baillant. Je pris une douche le plus rapidement possible, frottant mon corps à moitié endormis, pourtant je m’étais couché assez tôt. Enfin, ce qui est tôt pour moi ne l’est pas forcément pour une personne normale. Je coupai l’eau, sortis de la douche et enroulai une serviette autour de ma taille, ça, c’est fait. Je me brossai les dents pour ensuite rejoindre ma chambre. Je pris un boxer et après avoir balancé la serviette humide sur le lit, je l’enfilai. Je récupérai la serviette, ‘faut pas déconner, je n’allais pas dormir sur des draps mouillés, j’ai horreur de ça en plus, et je vins frotter mes cheveux encore trempés.

« Bon. Je mets quoi ? » demandai-je en frissonnant, car mine de rien j’avais froid dans cet appartement.

Je saisis mon jean noir, enfin, mon slim noir. Je l’enfilai automatiquement et j’avoue avoir pris quelques minutes à le faire passer sur mes jambes. Putain, les slim ça colle. Je le boutonnai, fière de moi mais légèrement serré. J’attrapai sans vraiment réfléchir le pull gris à manches longues, je l’enfilai, coinçai mes pendentifs en-dessous du col et retroussai mes manches. Bien, ça aussi, c’est fait. J’enfilai évidemment une paire de chaussettes, mais ça, honnêtement, on s’en fout. Je pris mon Iphone qui chargeait sur ma table de nuit, le débranchai et le coinçai dans ma poche. Je pris les ray-ban qui traînaient, et je partis enfiler mes bottines noires. Je pris soin de remettre mon jean par-dessus.

Et c’est comme ça que je partis travailler. À 5 : 50 du matin. Normal. J’avais enfilé ma veste mais il faisait toujours aussi froid. J’avais même l’impression que mon appartement avait la même température que dehors mais bon, vu le prix du chauffage, aussi.

Je me dirigeai vers la petite boulangerie dans laquelle je travaillais après avoir traversé l’avenue en bas de mon appartement. Je franchis la porte aux alentours de 6 : 10, car j’étais crevé, et oui, j’avais pris mon temps pour marcher. La gérante n’était pas encore à la caisse, j’en profitai pour enfiler le tablier et m’y installer. Elle vint remplir sa vitrine et me sourit en entrant dans la pièce.

« Bonjour Harry. Toujours le même sourire, chaque matin, au moins une chose d’agréable dans le fait de travailler.

- Bonjour. Répondis-je en souriant, moi aussi.

- Bien dormis ? demanda-t-elle en déposant une grille chaude de pâtisseries sur le comptoir.

- On peut dire ça… Je sais pas. Et toi?

- Oui, tu as mangé ? dit-elle en perdant son sourire et en fronçant ses sourcils.

- Non. Je haussai les épaules, nonchalant.

- En attendant que j’ouvre la boutique, prends-toi quelque chose à manger. J’ai remarqué que tu avais maigri, Harry.

- Non, je n’ai pas faim.

Beyond Midnight - Larry Stylinson FanFictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant