La première chose que je fis ce matin en me réveillant n’a pas été d’éteindre mon réveil car ce jour-là, on était samedi. Malheureusement, je m’étais fait réveiller par quelque chose plus horrible encore qu’un réveil. Est-ce que vous arrivez à identifier le bruit des travaux dans l’appartement collé au vôtre ? C’était mon impression.
J’entendais des martellements et une porte qui se claquait et s’ouvrait… Puis se claquait de nouveau. J’entendais aussi des personnes parlées, ce n’était que des hommes. Ils avaient l’air de transporter des choses lourdes, vu le résonnement et les tremblements du sol. Décidé, je me mis à frapper dans le mur… Mais rien. Toujours la porte qui claquait et qui s’ouvrait. Je serrai les dents, énervé et je me levai enfin pour enfiler un caleçon. Oui je dors nu, et oui, ça me plaît. J’enfilai également un jogging et un sweat que je refermai, tant pis pour le t-shirt, je me laverai et me changerai plus tard.
J’ouvris ma porte violemment et passai ma tête à travers. Je découvris alors, un homme de petite taille. Il avait revêtu un simple jean mais avait retroussé les bouts et on pouvait apercevoir ses chevilles. En haut, il avait un long pull à manches rouges. Je me raclai la gorge pour faire signe de ma présence et il se retourna, sourire aux lèvres. Il me remarqua tout de suite et me sourit.
« Bonjour. » se contenta-t-il de dire avant de se baisser de nouveau et de fouiller dans un carton.
Je compris alors la raison de ce vacarme… Il déménageait. J’avais oublié que l’appartement en face du mien était vide, tellement je mis étais habitué. Pendant que je réfléchissais et me prenais pour un con, je me rendis compte que j’étais venu pour lui gueuler dessus, mais au final il était seul et il ne lui restait plus qu’un carton. Et puis merde, il avait l’air mignon avec ses cheveux ébouriffés et sa mèche qui retombe sur son front. Je me mis alors à le détailler de dos… Mon regard remontait de ses pieds à ses chevilles dénudées et ensuite à son postérieur… Ok, je sais que cette phrase fait drôlement perverse mais la première chose que je regarde chez quelqu’un est ses yeux. La deuxième son cul. Autant dire que j’étais plutôt ravi lorsque je posai les yeux sur le sien.
« -Vous emménagez ici ? » demandai-je en essayant de détourner le regard. Il se retourna, me sourit et remit sa mèche en place.
« -Non, je suis en train de prendre les mesures du couloir. » Ah. C’est vrai que ma question était assez débile. Même très débile. Je souris, gêné par ma maladresse et me contentai de racler ma gorge de nouveau car comme chaque matin ma voix était encore rauque et grave, plus que d’habitude je veux dire.
«- Vous avez besoin d’aide ?
- Tu sais, tu peux arrêter de me vouvoyer, c’est étrange. Et oui, il me reste deux trois cartons, viens. répondit-il
- D’accord, si tu veux. » dis-je en guise de réponse en accentuant sur le ‘tu’ car monsieur, préférait que je le tutoie… Bon ok, il devait avoir à peu près le même âge que moi donc ce n’était pas une si mauvaise idée.
Je sortis enfin de mon appartement après avoir enfilé la première paire de basket que j’avais pu trouver et je pris un carton pour l’aider. Il m’ouvrit la porte me laissa passer et m’indiqua où le poser. Au fur et à mesure il restait de moins en moins de cartons et nous avions fini beaucoup plus vite que s’il l’avait fait seul. Je soufflai, épuisé car oui, il ne faut pas trop m’en demander le matin et je plaquai mes boucles en arrière… Mes cheveux étaient totalement ébouriffés et dans tous les sens alors j’essayai de leur donner une forme tant bien que mal mais de toute façon, j’allais filer sous la douche juste après. Je me contentais d’attendre pendant que lui, déchargea le dernier carton.
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Beyond Midnight - Larry Stylinson FanFiction
أدب الهواةParce que certains luttent pour se payer une voiture, d'autre s'en font offrir. Parce que certains s'acharnent pour aider leur famille, d'autre veulent s'en éloigner. Mais surtout parce que certains doivent partir et que d'autre doivent rester. Parc...