"Recueil de One Shots" ?

Au nom de ta Rose, je pars

Tu devenais entreprenant. Et puis un jour sans prévenir tu m'as largué la présence de cette fille comme une bombe. La fameuse fille de Tumblr. Tu me disais que tu étais perdu, perdu entre nous deux. Tu l'appelais "ma Rose". Tu m'as brisé. Tu m'as laissé tomber.

Puis un jour tu es revenu. Enfin tu n'es jamais vraiment partis, tu gardais juste assez de liens avec moi pour ne pas que je te fuis. Tu disais que tu avais coupé les ponts avec elle, qu'elle te soulait, que tu passais à autre chose.. On est resté au moins deux heures au téléphone ce soir là. Et puis en fait il y a trois jours tu lui parlais toujours. Tu m'as redis que tu étais perdu. Tu l'appelles toujours "Ma Rose" avec des cœurs, tu lui dédies des citations, tu rêves d'être auprès d'elle. Donc je crois que tu me perds vraiment. Avant ça, tu disais, le soir de la fête de la musique, que tu souhaitais que je sois avec toi, dans tes bras. Vendredi tu disais que ça te plairait qu'on soit ensemble. Et samedi soir tu me refais le coup de la bombe atomique. D'ailleurs il me semble même que ce soir là, ça a été la première fois où je me suis endormie avec des médicaments. Je ne voulais pas réfléchir. Pas penser à toi. Toi qui joues avec moi.

Tu te souviens du samedi, il y a presque un mois ? On devait se voir. Mais tu te souviens de ce que tu as fais ? Tu m'as lâché comme une merde la veille. Le bac, tu disais. C'était faux. Tu m'as brisé en me plantant comme ça. Ce jour là j'ai tout expliqué à quelqu'un.

Putain ça fait mal.

Putain c'est dur de ne rien dire aux gens. Ces gens qui me regardaient sourire bêtement quand je lisais tes messages. Ces gens qui croient qu'entre nous tout va bien. Ces gens qui me croient quand je leur dis que je vais bien.

Putain ça fait mal de mentir à sa propre mère. De lui cacher la vérité. À cette mère que j'ai si souvent faite chier pour venir te voir. Ça fait mal de lui dire qu'au final je n'irais peut être pas. Ça fait mal de lui dire ça sans pouvoir lui expliquer pourquoi.

Ça ferait putain de mal de dire à tous ces gens que finalement, tu préfères une relation virtuelle. Ça ferait putain de mal de les entendre me répéter que tu es un connard. Parce que oui, tu en es un. Mais ce n'est pas à eux d'en juger.

Ça ferait putain de mal de les entendre dire que tu n'en valais pas la peine, que je me mette dans des états pareils. Parce qu'au final, si je suis ce que vous me répétez à chaque échec, personne ne vaut la peine que je m'intéresse à lui. Mais ce que je crois maintenant, c'est que c'est moi qui ne vaut pas votre putain de peine.

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Excusez moi pour la vulgarité.