[Chapitre 5]

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Je venais de sortir doucement dans mon sommeil, encore à moitié plongée dans le monde de Morphée en sentant les douces caresses du soleil venir chatouiller mon corps à moitié caché par ma couverture.

J'entendis un bruit de casseroles tombé au sol, se son mis en éveil tout mes sens. Je me leva rapidement et me dirigea vers les escaliers.

«Hardin ? » fis-je avec hésitation en posant ma main sur la rampe de l'escalier.

Personne ne me répondit.

J'avalais difficilement ma salive et j'étais un regard envieux à ma chambre. Soudain des pas lourds se firent entendre en bas et ma respiration s'accéléra. J'ouvris fébrilement et attrapais la hache d'Hardin qui était calé contre la rampe des escaliers.

Un étrange gargouillement se fit entendre au rez-de-chaussée. Les pas lourds devinrent plus lointains.

Un grognement bestial.

Mon coeur se mit à battre la chamade. Ma main moite se resserra autour de mon arme que je n'avais toujours pas lâché.

« Hardin ? » articulais-je doucement, d'une voix tremblante.

J'espérais pour lui que c'était une mauvaise blague, car je n'étais pas d'humeur à rigoler surtout après la soirée monstrueuse.

Je descendis doucement et me dirigeai vers ce gargouillement, Hardin était appuyé sur le mini bar, je m'approchais et lui tapota sur l'épaule pour qu'il puisse se retourner.

« Ah ah ah vraiment très dro..»

Je découvris avec horreur que ce n'était pas lui mais un jeune homme transformé en cette chose qui nous terrifié maintenant depuis quelques mois, par reflexe je reculais rapidement en prenant bien soin de rester sur mes garde, et manque de chance, mon pied se tordit et je me retrouvais étaler au sol. J'observais avec dégoût la chair qui inférieur de sa lèvre qui pendait, j'avais envie de vomir. Il s'approchait de moi, avec son horrible visage déformé par les arrachements de peau, ses yeux étaient devenus seulement de grosse boule blanche, si on regardait bien on aurait sûrement constaté qu'ils sortaient de leur orbite, sa mâchoire tordu, claqué et grincé. Je reculais jusqu'à me cogner contre la première marche de l'escalier, pourquoi ? Pourquoi suis-je tétanisée alors que j'en avais déjà tué plusieurs, mes mains tremblaient et le « zombie» s'avança vers moi, les mains osseuses et finis tendu en avant, son dos courbé, il se laissa tombé jusqu'à ramper devant mes jambes.. Bon sang, Mia réagit ! Mon corps ne répondait plus, c'était comme j'étais figée.

Il grogna en fixant mon cou, puis il se mit face à mon visage.

« Hardin ! Aide-moi ! Au secours !!» criais-je de toute mes forces.

Personne ne répondit. Je voyais déjà me transformait en cette chose. Pourquoi Hardin ne m'entendais pas ?

J'essayais tant bien que mal à le retenir en faisant bien attention à ne pas me faire mordre, mais j'étais trop faible, mes bras devenaient lourd et sa gueule s'approcha dangereusement de mon visage.

Tout à coup, il ne bougeait plus, je restais immobile et sentis son sang devenues noir tombait sur mon visage. Il s'écroula sur moi et je vis une hache planté à l'arrière de son crâne, je me dégageais en éloignant le cadavre bien loin de moi, je n'avais plus eu autant peur depuis fort longtemps.

« Merci Hardin. Qu'es qui t'a pris autant de temps ? J'ai faillis mourir là !» dis-je en enlevant tout ce sang sur moi.

Était-il devenu muet ? Je me retournais pour voir son visage et découvris que ce n'était pas lui, mais une femme d'environ la vingtaine, elle sortie son gun et le pointa vers moi en me jetant un regard noir, elle était habillé d'un short noir et d'un débardeur blanc, à sa taille de guêpe était attaché une ceinture pour y déposer, couteux, pistolet et munitions, contrairement à moi, elle avait les yeux bleu et une des cheveux brun attaché en natte derrière la tête. Elle portait un sac, mon sac.

« Ose bouger, et ce magnifique magnum t'ouvrira le crâne en deux, cracha-t-elle sûre d'elle.

Je leva mes bras en l'air pour lui faire comprendre que je ne ferais rien de brusque.

- Où est Hardin ?! Sifflait-elle entre ses dents.

Pourquoi le cherchait-elle ?

- Je n'en sais foutrement rien, maintenant baisse moi ce fichu pistolet. Arquais-je en lâchant pas son regard.

- Dit-moi où il est ! MAINTENANT ! Hurla-t-elle.

Une autre voix se rajouta à la conversation, celle d'Hardin.

- Je suis là putain ! Mia arrête de ... Oh mon dieu...

Il a regarda, puis la femme baissa son arme et courut vers Hardin, ils se prenaient dans les bras. Qui etait-elle ? Je n'aimais pas ça, je dois partir. Plus vite je m'en vais mieux je me porterais.

- Tu m'as tellement manqué ! Espèce de ... Soufflait-elle dans ses bras.

J'en avais assez, j'avais besoin d'explication.

- On m'explique ? Dis-je impatiente.»

Ils se décollaient, et Hardin me fit signe de le suivre dans la salle de séjour en tenant fermement la fille. Ils se sont assis côte à côte, en se tenant toujours la main. Je resta debout les bras croisés.

« C'est Dakota, ma petite soeur.. On s'était perdu de vue quelques semaines après l'apocalypse..

Mes yeux s'arrondirent suite à cette révélation. Ils ne se ressemblaient pas du tout ! Mise à part leur bouche voluptueuse et peut-être les yeux en amande. Voyant que je ne répondais pas sous l'effet de la surprise, Dakota prit la parole.

- Tu ne nous présente pas Hardin? Dit-elle souriante.

Elle allait me tuer, il y a moins de 10 minutes et maintenant elle me souriait comme si nous nous connaissions depuis toujours, j'avoue que je ne comprenais pas trop les événements. D'abord l'antidote, puis Hardin et ce monstre et pour finir sa soeur ?

- Oh si, euh Mia voici Dakota, Dakota c'est Mia. Je l'ai rencontré il y a presque une semaine.

Une semaine que j'étais là ? J'ai passé 7 jours à dormir ? Qu'es qu'il m'arrive, pourquoi étais-je autant fatigué ?

- J'espère qu'il est gentil avec toi !

Je lui hocha la tête pour seule réponse, puis Dakota reprit son air sérieux avant de dire :

- Nous avons un problème, en revenant ici j'ai croisé une horde de mort, ils se dirigeaient vers notre maison.. On doit prendre nos affaires et s'en allé au plus vite !

Voilà pourquoi, je détestais rester au même endroit plusieurs jours, j'ai l'habitude d'être toujours en route. Pour moi, c'était fuir ou mourir.

Hardin surpris lança:

- Tu penses qu'ils seront ici dans combien de temps ?

- D'ici demain soir.. Ils sont nombreux et rapides Hardin, on ne pourra pas se battre contre eux.»

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