Chapitre 7

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Cela fait deux heures que nous travaillons quand nous nous octroyons enfin une pause. Moi qui n'étais pas motiver pour travailler toute la journée... Nous sortons de ma chambre et nous dirigeons vers le salon où Dialyse est étalée sur le carrelage.

- Tu vois que ce n'est pas si compliqué et illogique me dit-elle, un sourire satisfait sur ses lèvres rouges. Elle est vraiment magnifique ta chienne, mais tu peux la promener ? Je veux dire, avec sa taille si elle ne t'écoute pas ça peut dégénérer...

- Oui bien-sûr, nous avons fait en sorte qu'elle soit bien dressée pour pas qu'il y est ce genre de problème, d'ailleurs je vais la promener dans le parc qu'il y a en haut de la rue, la foret est super pour ça.

Son visage changea d'expression, elle ne souriait plus et je vis passer un éclaire de peur dans ses yeux bleus.

- Tu n'a pas peur de te promener la bas ? Quoi que tu ne dois pas être au courant, dit-elle plus à elle-même qu'à moi. Il y a quelques mois un jeune fille de 16 ans je crois s'est fait violée dans ce bois.

Un frisson parcourus mon corps. On dirait une de ces histoires que les enfants se racontent entre eux pour s'effrayer. Je me rend compte du malaise qui s'est installer dans la pièce, aller Andréa change de sujet, réfléchis.

- Heu, tu connais un garçon de notre classe qui s'appelle Tristan ? Je crois qu'il habite en face de chez moi ...

Son regard s'illumina, et un petit sourire espiègle apparue aux coins de ses lèvres. La gêne présente la minute d'avant avait disparue.

- Oh intéressant... Bien-sur que je le connaît, tout le monde le connaît d'ailleurs, ile ne passe pas inaperçu. Il est arrivé l'année dernière en milieu d'année scolaire, il ne se mélange pas avec les autres élevés et n'adresse la parole à personne, et pourtant c'est pas faute d'avoir essayer plusieurs fois. Elle regarda l'horloge accrochée derrière moi puis me dit : Ma mère va arriver d'une seconde à l'autre.Je n'avais pas vue l'heure passer dis donc.

On se leva puis allons vers la porte où elle enfila son manteau. Elle sortit et dès qu'elle n'était plus dans mon champ de vision, je refermais la porte. Il fait vraiment froid dehors et le soleil commencé déjà à décliner doucement. Un quart d'heure après, ma famille rentrait de leur excursion, vers 17H30 .

Apparemment le studio était comme ils l'espéraient : fonctionnel, bien placé et avec un prix raisonnable. Quand je voulais en savoir plus sur l'heure journée, mon frère me fit remarquer que leur voyage les avaient fatigués et qu'il allaient se coucher. Nous n'avons mangé qu'un simple sandwich.

Tout le monde débarrassa la table, sauf Maxence qui s'est endormi, assis sur sa chaise, Dialyse couchée à ses pieds. Je le porte délicatement pour ne pas le réveiller, et le dépose doucement dans son lit en remontant la couette jusqu'à son menton . Il parait paisible.

Quand je me retourne, je sursaute en voyant une silhouette, appuyée contre l'encadrement de la porte, en ombre chinoise. Je mis quelques secondes à reconnaître Dorian qui me fait signe de le suivre.

Il traversa la maison pour arrivé dans le garage, où il fait froid et où l'air est charger d'humidité. Il alluma la lumière et s'appuya sur l'avant de la voiture en me faisant face. Je sais de quoi il veut qu'on parle. Je regarder par terre, pour ne pas à avoir à affronter son regard plein de sous entendu.

- Andréa, maman a craqué dans la voiture, Max ne s'est rendu compte de rien mais avec papa on l'a bien vue pleurer.

Mon cœur se serra. Je j'ai déjà vue ma mère pleurer, mais ce n'est pas pour ça que ça ne va pas me déchirer le cœur de moins en moins. Je plante mon regard dans le siens et dit avant il continue :

- Je n'est plus quatre ans Dorian et je ne suis pas complètement stupide. T'as pas besoin de me prendre à part pour m'expliquer ce que je dois faire ou non. J'ai bien compris que quand tu vas te barrer, maman sera à deux doigts de retomber en dépression, alors tu seras bien gentil de ne plus me dicter ce que je vais devoir faire quand tu seras loin de nos problèmes.

Ma voix était tranchante et je ne lui laissa pas le temps de répliquer de quelques façons que ce soit. Je tourne les talons et file dans la salle de bain me changer pour aller me coucher. Je sais que je suis dure avec lui, je déteste me disputer avec mon frère mais je supporte encore moins qu'on me donnent des leçons quand on est pas irréprochable sur certains points ou qu'on me dicte ce que je dois faire .

Je m'endormis directement après mettre allongée mais se fut une nuit sans rêve.

Les yeux aigues marinesWhere stories live. Discover now