Attaque !

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Cela faisait déjà une semaine qui était passé, j'avais appris plein de nouvelles choses en classe comme les sorts et je m'en sortais assez bien :

- Episkey qui permet de soigner ou réparer des dégâts mineurs

-Everte Statim, sortilège qui propulse la personne visé en arrière.

-incarcerem, ce sort fait jaillir des cordes, et peut servir à ligoter puissamment une personne, un animal.

-Glacius, sortilège faisant jaillir un rayon d'air glacial.

-Protego, charme du bouclier, il fait apparaître devant son auteur un bouclier magique qui renvoie à ses agresseurs les maléfices mineurs, ou les empêche d'entrer en contact physique avec lui

-Expeliarmus, sort qui permet de briser le Protego de l'ennemi.

Ainsi que les Wyvernes qui étaient les armes magiques des elfes pouvant se transformer en accessoires comme des bijoux ce qui était très pratique. D'ailleurs, Mérié a un bracelet en métal fin et Méria un collier de pierres précieuses magnifique comme Wyvernes.

Il y avait aussi de nouvelles espèces vraiment bizarres :

-Le Glurps qui est une sorte de lézard à la tête fine, vert et brun, ils vivent dans les lacs et les marais. Très voraces, ils sont capables de passer des heures sous l'eau sans respirer pour attraper un animal innocent venu se désaltérer. Ils construisent leurs nids dans les caches au bord de l'eau et dissimulent leurs proies dans des trous au fond des lacs.

-Les Mooouuus, ce sont des élans sans cornes à deux têtes. Quand une tête mange, l'autre reste vigilante pour surveiller les prédateurs. Pour se déplacer, les mooouuus font des bonds gigantesques de côtés, imitant les crabes.

Bref, j'avais appris pleins de choses.

En ce moment, j'étais tranquillement dans ma chambre je venais d'enfiler une robe clair avec une petite ceinture et une grande cape rouge et je regardais dehors, jusqu'à ce que j'entendes une voix crier à l'aide. Je ne savais pas quoi faire, j'essayais d'écouter d'où elle venait mais elle semblait venir de partout. Je sortis de la chambre à la hâte et cogna quelqu'un qui n'était autre que Fabrice :

-Ellyn ! Je venais te chercher.....

-Chut !dis-je brutalement

Il ne dit plus rien et tendit l'oreille :

-Ellyn, il n'y a rien ! chuchota le garçon agacé mais inquiet

-Si ! Tu ne l'entends pas ? Elle me demande de l'aide !

-Mais non, tu délires, tu as de la fièvre peut être ?

Il mit sa main sur mon front et avant d'ajouter autre chose, la voix qui résonnait cria encore plus fort :

-À l'aide Ellyn !

Mais comment pouvait-elle connaître mon prénom ?

Fabrice ne dut pas entendre la voix car il semblait encore réfléchir, comment se faisait-il que j'étais la seule à l'entendre ? Est ce que je devenais folle ?

Soudain une douleur insoutenable m'oblige à me mettre à genoux me coupant le souffle. Fabrice cri de stupeur:

-Ellyn !

Je n'entends plus sa voix, quelque chose en moi m'ordonne d'annoncer :

-Transportatum !

******************

Je ne vois plus rien autour de moi à part de longs filaments colorés, cela ne dure que quelques secondes avant que je m'aperçois que je ne suis plus au château. Je suis dans une foret sombre, il fait nuit mais la lune luisait sans vie au firmament. Je vois au loin le lac de ma rencontre avec Algard. Comment suis-je arrivée ici ?

Elle écouta attentivement le bruit sourd de la nuit et à peine eut-elle entendu la voix mystérieuse qu'elle se précipita et aperçu une hermine blanche, son familier. Elle ne savait pas pourquoi c'étais lui mais elle en était sûr, elle le savais au plus profond d'elle même .

Elle vit que l'hermine se trouvait un peu plus loin, seule, pitoyable, plantée sur ses petites pattes qui vacillaient dans le vent. Elle appelait à l'aide. Ellyn s'élança vers la triste silhouette apeurée. Dès qu'elle vit Ellyn, elle se dressa sur ses pattes comme soulagée de la voir enfin.

-Je suis là, je suis là ! lança Ellyn dans un cri étranglé. À ce moment précis, elle entendit une créature se déplaçant à toute allure, bondissant avec fureur.

Dissimulée dans les ténèbres, la bête se rapprochait toujours plus. Ellyn s'immobilise, pétrifié. Un silence de mort s'abattit soudain dans la clairière où elle se trouvait.

C'est alors que parut la bête.

Un éclair de jais jaillit dans la nuit, et voila que le loup se tenait là, devant elle. Il avait l'échine aussi massive que monstrueuse et balayait la poussière de sa queue qui battait à un rythme hypnotique. Ellyn parvenait à peine à embrasser d'un seul regard ce monstre gigantesque.

La jeune fille laissa soudain échapper un soupir saccadé qui trahissait la peur. Les oreilles du loup se figèrent, frémirent, il tourna la tête et c'est alors que leurs regards se croisèrent.

Le fauve avait des yeux aussi féroces que fascinants.

Il la regardait .

Mais ce regard avait quelque chose d'inhabituel. Jamais personne ne l'avait sondée, comme s'il découvrirait en elle quelque chose de familier. Soudain terrassée par la terreur, incapable de soutenir cette scène plus longtemps, elle commença à courir fuyant la créature.

Une ombre immense plana sur sa tête. Elle était si petite, face à cette silhouette gigantesque, qu'elle avait l'impression de s'enfoncer dans le sol ployant sous le poids du loup.

Elle avait surpris le loup qui avait mit du temps à réagir et voila que maintenant il la poursuivait rapidement. Elle frémit en imaginant le loup en train de déchiqueter sa chaire avec ses canines acérées.

Tout à coup la bête se mit à rugir.

Ellyn attendait qu'elle bondisse et lui lacère la peau de ses griffes, mais il n'en fut rien. Une cascade apparaissait devant elle mais la créature se rapprochait de plus en plus d'elle. Poussée par l'adrénaline elle accéléra, la cascade n'était plus qu'à quelques mètres. Elle hésita à sauter mais une voix résonna dans sa tête:

*Ellyn n'es pas peur et sautes*

De toute façon elle avait très vite fait son choix entre sauter dans l'eau glaciale ou se faire dévorer par une immense créature dangereuse elle opta pour la même décision que la voix. Elle sauta en hurlant de peur tenant contre elle son hermine blanche.

Avant de fermer les yeux pour anticiper le choc, elle croisa le regard de la créature qui avait l'air désolée. Elle entra en contact avec l'eau glacé qui lui donnait l'impression d'être transpercé par des milliers de couteaux mettant sa peau à vif. Il fallait qu'elle retourne à la surface le plus vite possible. Elle battait des bras comme elle pouvait, essayant de nager en vain. Elle était trop faible et les courants trop forts.

Une pensée lui vint : Elle allait mourir.

Son seul regret était de n'avoir pas réussi à sauver son familier. Puis, engourdie par le froid et la fatigue elle s'évanouie sous l'eau.

EllynOù les histoires vivent. Découvrez maintenant