Life Can Change

~Chapitre 7~ Le recrutement | Partie n°3

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La tempête se calme. Le vent disparaît peu à peu. Je me redresse, il fait totalement nuit. Je sens le froid à travers mes vêtements. Contrairement à ce que l'on peut penser les journées dans les déserts on beau être très chaude, les nuits sont glaciales... Je recommence à marcher ne sachant pas où aller jusqu'à ce qu'un fort bruit d'élises retentisse derrière moi et l'hélicoptère fait lever le vent alors que des hommes tout de noir vêtu et cagoulés sorte de l'engins et viennent vers moi. Déjà ? C'était ça la deuxième étape ? J'imagine que beaucoup n'ont pas sût se mettre à l'abri de tempêtes de sable. Je me laisse faire, ne voulant pas subir la douleur de ma jambe et les courbatures de mon corps, et les hommes en noir ouvrent mon sac et en sortent le sac en tissu qu'ils reposent sur ma tête et me guident jusqu'à l'appareil. J'ai réussis la première étape en Russie et la deuxième étape en Australie il ne m'en reste plus que deux. La suivante est la mer, je me demande bien où ils peuvent m'emmener... Je sens une aiguille traverser mon bras.**Tiens un cocktail vitaminé !** je laisse le sédatif agir et lorsque je me réveille je sens un vent froid, très froid mais je ne suis pas sur le sol. Nous sommes toujours à l'intérieur de l'hélicoptère mais les portes de celles sont toujours ouvertes. Soudain un des hommes enlève le sac recouvrant ma tête, je suis ligotée et nous sommes au dessus de l'eau. L'homme, d'une voix grave, me dit "bonne chance" et me pousse vers le bords.

Moi : Non, attendez ! Non ! Nooonnn !

Je tombe dans le vide à une vitesse ahurissante. Je prends une profonde inspiration et atterris dans l'eau. Celle-ci est gelée et je sais que seul cette eau me sépare de la quatrième étape. Je me débat et me demande comment je pourrais bien faire pour me sortir de la mais je n'ai pas de temps à perdre si le froid de l'eau ne me tue pas le manque d'oxygène va s'en charger. Ayant l'habitude de laisser mes yeux ouverts dans l'eau je regarde autour de moi et m'aperçois que je tombe dans les profondeurs. Je n'ai plus de temps à perdre. La corde se détend au niveau de mes pieds, sûrement là où ils ont faits le nœud, je réussis à les dégager et bats des pieds pour remonter vers la surface. Je reprends mon souffle lorsque je sors enfin la tête et essaie de me rapprocher du bord. Je bats des pieds de plus en plus fort et plonge la tête de temps en temps pour enlever la corde qui me tient toujours prisonnière. J'arrive enfin à me débarrasser de la corde et m'accroche au rebord de la terre glaciale. Je m'écroule dans la neige une fois hors de l'eau puis marche jusqu'à mon sac qui se trouve à quelques mètre. Regardant autours de moi, je reconnais les beaux paysages de l'Alaska, je me remets alors en marche pour trouver de quoi m'abriter la nuit tombant. Je trouve enfin, après un bon moment de marche une petite grotte dans laquelle j'entre, j'ouvre mon sac et y retrouve la veste que les hommes m'ont enlevés avant de me jeter dans l'eau et la mets. Je ne me réchauffe pas plus pour autant, je suis frigorifiée et je n'ai rien pour me réchauffer ou même pour manger. J'ai tellement faim. Je m'endors sur cette pensée. plus tard je feus réveillée par de petits couinements. J'ouvre les yeux et tombe nez à nez avec un louveteau. (Média)

Moi : Wow...

Je me recule mais celui-ci vient se coller à moi, je ne sais si c'est pour se réchauffer ou me réchauffer mais je ne m'écarte pas cette fois. Il est vraiment adorable, ne voulant pas le faire fuir, je n'ose pas bouger mais un truc me chiffonne... Tout d'abord je quasiment sûre que ça présence n'était pas prévue et, si le louveteau est la où est la mère..? Soudain un hurlement se fait entendre au loin et le petit loup se redresse et émet un petit hurlement à son tour comme pour indiquer sa présence. Quelques secondes plus tard la silhouette d'un loup apparaît à l'entrée de la grotte. Je m'écarte du petit pour ne pas l'énerver car l'animal commence déjà à émettre quelques grognements de mécontentement. J'espère que c'est pas ça leur dernière épreuve quand même ! Comment je fais moi pour ne pas me faire bouffer moi maintenant ? Bon réfléchis, peut-être qu'en lui parlant...