Le silence régnait dans cette splendide voiture noire. La circulation était fluide et pour cause, après la troisième guerre mondiale les personnes ayant les moyens de s'acheter une voiture étaient très rare. Seul les nobles pouvaient se le permettre, les pauvres qui étaient employés comme serviteur ou qui travaillaient dans les mines ou dans les usines devaient économiser leur salaire pendant des dizaines d'années pour avoir la possibilité de s'en offrir une. Bien évidemment, le prix de l'essence avait bien augmenté lui aussi.
Après une guerre d'anéantissement, les personnes qui étaient encore en vie s'étaient battu pour avoir le pouvoir sur les autres. Ils avaient profité du malheur et du désespoir pour assouvir leur soif de pouvoir. C'était bien ce qui caractérisait l'homme. L'homme avait toujours eu besoin de dominer un autre et de construire des empires.
L'homme était un être qui pouvaient survivre seulement s'il dominait les autres, le besoin de domination était vital pour lui autant que pouvait l'être l'eau et l'oxygène. Le malheur des uns faisait le bonheur des autres... L'homme qui dominait se trouvait être l'homme le plus heureux du monde.
La grosse voiture noire s'arrêta, l'homme qui venait d'acheter Youngjae sortit de sa voiture en lui ordonnant de faire de même. Le jeune homme ne perdit guère son temps pour descendre, il était effrayé et n'avait aucun envie de subir le courroux de son maître dès le premier jour. Il se mit à observer sa nouvelle "maison", ce qui était plus exactement un immense château entouré d'un grand jardin verdoyant où les couleurs des tables, des chaises et des barrières étaient faites d'or et d'argent. Un immense labyrinthe se trouvait au centre du jardin avec en son centre un pommier dont on voyait d'ici la cime dépasser d'entre les nombreuses haies.
- Perturbée ! Hurla soudainement l'homme au long manteau noir.
Youngjae écarquilla les yeux, il était choqué par le mot qu'il venait d'entendre. Qui pouvait-il bien appeler de cette façon ? Il trouvait cela profondément irrespectueux. De quel droit cet homme se permettait-il de rabaisser d'autres êtres humains ? Youngjae ne put finir sa haine intérieure, une jeune fille aux cheveux court d'un noir intense et au corps chétif hâtait le pas pour ne pas faire attendre son maître. En la regardant plus attentivement, Youngjae ne put croire une seule seconde que cette fille était du genre à se laisser marcher sur les pieds, bien au contraire.
- Montre au souillon sa chambre !
La dénommée Perturbée demanda au jeune brun de la suivre sans lui adresser le moindre regard. Youngjae la suivit sans un mot, il était bien trop heureux de s'éloigner de son nouveau maître pour traîner une seconde de plus dans ce jardin. Ils passèrent donc une petite porte qui se trouvait derrière le château. Youngjae essayait de mettre en œuvre ce qu'il avait appris dans son centre d'apprentissage. Il se força à mémoriser les chemins qu'ils empruntaient, les différents couloirs et escaliers mais il abandonna rapidement l'idée. Il était impossible de tout mémoriser, il y avait bien trop de chemins à prendre. De plus, les couloirs se ressemblaient tous, ils étaient froids et sombres, il était pour lui impossible de se repérer dans une telle demeure à moins d'y avoir vécu toute sa vie. Enfin, des bruits de cuisine lui parvinrent aux oreilles.
- Ici, ce sont les cuisines, il y aura ton emploi du temps accroché tout les matins sur la porte, lui expliqua-t-elle en lui montrant la porte en bois. Tu pourras visiter la cuisine ce soir lorsque ce sera l'heure de dîner.
Youngjae se demandait si les repas servis étaient généraux ou au contraire avaient-ils les restes de la famille ?
- Ensuite, là c'est les douches, pas plus de dix minutes et une fois par jour, je te conseille donc de te laver seulement le soir. C'est plus hygiénique pour tes draps, continua-t-elle d'expliquer en lui montrant une pièce qui possédait une dizaine de cabines de douche. Alors ici, c'est la salle de lavage, c'est la salle où on lave tous les vêtements de la famille royale...
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Alaya {2jae}
ParanormalLa Terre n'était plus ce qu'elle avait été jadis. La troisième guerre mondiale avait tout détruit. Les bombes avaient failli tous les tuer. Imaginez le monde sans président, sans ministre ou encore sans policier, arrivez-vous à imaginer un tel mond...