La Malédiction des ********

chapitre 1 : l'appartement

Bonjour je m'appelle Angela, Angela Renzetti j'ai vingt six ans, j'habite en France avec mon père italien et ma mère française, d'où mon nom de famille italien. Ça fait maintenant vingt ans que mes parents se sont mariés et leur histoire d'amour m'inspire tous les jours. J'ai étudié à l'école de médecine de Créteil en France où je viens tout juste de finir mes études en vue de devenir médecin, je ne me suis pas encore spécialisée mais j'ai encore un peu de temps devant moi. J'habite dans un appartement avec mon petit ami dans le 12 ème arrondissement de Paris qui est la capitale de la France si vous ne le saviez pas. Ça fait maintenant six ans que Matt et moi on se connaît et quatre ans qu'on est ensemble.
Je sais ce que vous vous demandez, Matt ? C'est un abrégé, un surnom ou c'est son vrai prénom ? Et bien c'est son vrai prénom il s'appelle comme ça.
Je pourrais vous raconter notre histoire mais là n'est pas le sujet. Aujourd'hui c'est mon premier jour en tant que médecin à l'Intercommunal de Créteil. Ce matin j'ai mis mon réveil à 5h. Je n'ai pas beaucoup dormis c'est certainement le stress. Tous les matins à mon réveil je me retourne et embrasse Matt pour lui dire bonjour. Comme à son habitude il me rend mon baiser et je lui répond avec un sourire béat. À chaque fois qu'il m'embrasse c'est comme si un frisson parcourait mon corps tout entier et que plus rien n'existait, comme si soudainement le temps s'était arrêté et que pouf... on avait atterri au milieu de l'univers et que seul les atomes d'hélium et d'hydrogène pouvait nous déranger. Je voudrais que ses baisers ne cessent jamais même si ça arrive quand même. Je quitte le lit pour me diriger vers la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Je prends deux tasses dans un placard, la première je la place sous la machine à café, je prends une capsule et la met dans la machine, j'appuie sur le bouton et attend que le café remplisse la tasse. Maintenant je passe à la deuxième, dans celle ci je me prépare un chocolat au lait à l'italienne. Recette familiale, je vous dirais bien comment je le prépare mais c'est un secret que seul quelques italiens connaissent, même Matt ne la connais pas hi hi hi. Je vous voit venir, ça ne sert à rien d'aller voir sur internet. La recette et mieux garder que des codes nucléaires ou encore la présence d'extraterrestres sur terre. Une fois les tasses prêtes je les ramènent au lit. Je tends le café à Matt et m'installe à côté de lui.
- Merci mon amour. Me dit Matt. C'est aujourd'hui ton premier jour en tant que médecin non ?
- Oui c'est exact. J'avoue j'ai le trac. J'ai peur de ne pas être à la hauteur...
- Ne dit pas n'importe quoi, tu vas être super. Et tu ne t'es pas donné autant de mal dans tes études pour te rater aujourd'hui. Alors tu vas tout déchirer ok ?
- ok ...
- J'ai rien entendu. Tu vas tout déchirer oui ou non !?
- OUI !!!
- Voilà je préfère ça.
À ce moment là il prit ma tête entre ses deux mains et m'embrassa. Je ne m'en lasserais jamais. Après ce baiser terminé je vais en direction de la salle de bain. Mais avant petit détour vers le dressing improvisé.
- Alors qu'est ce que je vais bien pouvoir me mettre ?
- Matt !
- Oui mon amour ?
- C'est quoi la météo prévu pour aujourd'hui ?
- On est quelle jour déjà ?
- On est le 22 juin.
- Normalement il va faire beau avec 23°C le matin et 31°C l'après midi.
- Ok merci.
Bon maintenant à nous deux. En regardant le dressing. Qu'est ce que je vais mettre. Un pantalon noir ? Non il fait trop chaud et en plus le noir absorbe plus la chaleur. Alors peut être une jupe ? Non j'ai pas envie de me retrouver les fesses à l'air toute la journée et j'ai oublié de m'épiler les jambes, donc le short on oubli. Un jeans ? Oui ! Je vais mettre celui que je me suis acheté il y a deux semaines, un sublime jeans taille haute bleu clair, une vrai perle, et mes baskets iront très bien avec. Bon le bas c'est fait maintenant le haut. Là le choix ce corse. Manche longue hors de question il fait trop chaud et si c'est pour me retrouver avec des auréoles sous les aisselles non merci. Un débardeur ? Peux être. Un T-shirt manche courte ? Mmh ... oui. Je regarde ce que j'ai dans cette catégorie je fouille, fouille et là je trouve un vieux T-shirt blanc que j'avais pas mis depuis au moins un an et en plus il est un peu oversize pile poil dans la tendance du moment. Je commence à m'habiller. La culotte invisible pour ne pas voir la trace de la culotte à travers le jeans, le soutien gorge couleur chair, le jeans taille haute, le T-shirt blanc vol V et enfin les chaussettes, je mettrai les chaussures avant de partir. Maintenant que je suis habillé je passe dans la salle de bain me brosse les dents et ensuite je passe au maquillage enfin si on peut appeler ça du maquillage, parce que c'est pas la folie non plus. Je mets un peu de fond de teint, de la poudre de soleil pour faire en sorte que j'ai moins un teint de cadavre, je redessine mes sourcils et pour finir un peu de mascara pour souligner mes yeux vert. Pour la coiffure c'est simple un coup de brosse dans mes cheveux bruns et le tout attachés en queu de cheval. Pendant le peu de temps que j'ai passé dans la salle de bain Matt c'est déjà habillé. Qu'est ce qu'il est canon mon beau brun d'1m81 avec ses yeux bleus et son sourire à faire tomber toutes les filles. J'en ai de la chance. Je soupir devant cette constatation. Mais Matt m'extirpe de mes pensées :
- Qu'est ce que tu es belle, tu sais que j'aime bien quand tu attaches tes cheveux ondulés hein ?
- Oui je sais mais c'est principalement pour le côté pratique que je les attachent. Et pas pour tes beaux yeux mi amor.
En guise de réponse il m'esquisse l'un de ses sourires craquants.
Il est maintenant 5h30 et il est temps de partir. J'enfile mes baskets, je prends mes clés, mon portable, mon sac à main et c'est parti !
Matt ferme la porte de l'appartement à clé et part avec moi. Il travail en tant que chercheur à l'institut National de la Santé et de la Recherche Médicale. Je ne sais jamais sur quoi il travaille, il n'a pas le droit de m'en parler, malheureusement. D'ailleurs c'est bien le seul secret qu'il ne me dit pas. Enfin ... j'espère.