chapitre 3 : de vieux souvenirs

51 7 0
                                    

J'ai vu toute la journée les patients défiler. Certains avec des problèmes plus grave que d'autres.
Enfin bref, il ne me reste plus que quelques mètres avant d'arriver en bas de mon immeuble. Une fois arrivée en haut des trois étages et de ses cent trois marches. J'ouvre la porte de l'appartement, dépose mes clés, mon sac et mes chaussures dans l'entrée. Puis je me dirige vers le salon où Matt m'attend. J'avance vers lui, il se lève m'embrasse, je vous ai déjà dit le bien que ça procure ?  J'ai l'impression que tout mes soucis s'envole. Après ce bref moment, il me prend la main et m'invite à m'installer sur le canapé. Il s'assoit puis je m'installe sur le dos, la tête sur ses jambes. Ça fait un peu comme chez le psychologue mais en beaucoup mieux.
- Alors mon amour comment c'est passé ta journée ?
- Épuisante, j'ai failli être en retard.
- Comment ça ? Dit t'il d'une voix douce. Attend laisse moi deviner. Ça a recommencé, hein ?
- Oui. Ai je dis le regard triste.
Je me redresse pour regarder Matt dans les yeux .
- Combien de temps ?
- Presque cinq minutes.
- 5 MINUTES ! mais c'est énorme Angela. S'écrit Matt. À quelle heure tu te souviens ? Parce que moi ça me l'a fait vers 5h45 et ça n'a durée qu'une minute.
- 5h46 précisément. C'est bizarre parce ce que en règle général ça ne dure pas aussi longtemps et quand ça me le fait je suis toujours en sécurité, or aujourd'hui j'ai faillis me faire écraser.
- Oui c'est étrange...
- Tu sais Matt j'ai eu très peur.
- Oui je comprends tu as faillis te faire écraser. Il me prend dans ses bras.
Je lui murmure à l'oreille :
- Ce n'est pas pour ma vie que j'ai eu peur, ma première pensé à été pour toi, une tristesse immense m'avais envahi. J'avais la sensation qu'il t'étais arriver un truc... un truc grave...
- Je vais bien Angela, je suis vivant et je suis même en train de te serrer dans mes bras en chair et en os. Je suis là...
Il défait son étreinte, et me fixe dans les yeux. Ses yeux son bleu cobalt, oui ce bleu existe. Ils sont magnifiques je pourrais les regarder durant des heures. Quand je le regarde une onde de chaleur me réchauffe le coeur. Si jamais il devait lui arriver malheur je sais pas comment je le vivrais... c'est comme si on été liés.
Je me demande à quoi il pense à cette instant. Aucun de nous ne parle ont entend juste le son que produit nos soufflent.
Matt met fin à ce silence.
- En tout cas je suis soulagé que tu ne te soit pas fait écraser. Je me serais ennuyé sans toi ...
Il l'a dit sur un ton de rigolade. On se met à rire. J'adore nos moments de complicité comme celui là.

Plus tard dans la soirée vers 22h30, après avoir manger Matt et moi regardons la télé. Lorsque je me souviens d'un truc.
- Matt.
- Oui ?
- Tout à l'heure ma mère a appelée. Dimanche je vais manger chez mes parents. Tu n'est toujours pas disponible ce week-end ?
- Non malheureusement.
- Tu as quoi de prévu déjà ?
- J'ai un séminaire en île de France.
- Ah oui c'est vrai. Il y aura des collègues ?
- Oui, si j'ai bien compris on sera quatre dont deux garçons et deux filles, mais je sais pas encore qui.
J'aime pas le perspective que Matt soit avec d'autres filles que moi même si c'est pour deux jours. J'espère qu'il n'y aura pas Élena une de ses collègue, parce cette fille elle est juste canon. Mais bon j'ai pas le choix
Je ravale le début de jalousie que j'éprouvais et répondit :
- Ok, très bien. Vous partez quand ?
- Vendredi soir vers 21h. On dort à l'hôtel et le séminaire commence samedi matin à 5h15.
- OK.
- Ne t'inquiète pas ça ne dure que deux jours. Je saurait me faire pardonner. Me dit il avec un clin d'oeil.
Je me met à sourire.

                                  ~

Matt est parti en séminaire vendredi et aujourd'hui je vais manger chez mes parents.
Après trente minutes de trajet j'arrive dans la maison de mon enfance. Je sonne et là je vois mon père qui m'ouvre la porte, c'est de lui que je tiens mes yeux vert et mon teint de cadavre. J'entre et lui fais un câlin, ça fait au moins trois mois que je ne l'ai pas vu. Juste derrière ce tiens ma mère à qui je fait également un câlin.
- Bonjour, ma princesse. Me dit ma mère
- Buongiorno mia farfallina. Me dit mon père.
Ça veux dire " Bonjour mon petit papillon " c'est le nom affectif que m'a donné mon padre.
- Bonjour.
Je vais vous passez les détails de ce repas familial, il n'y avait pas grand chose d'intéressant. On a discuté de mon premier jour de travail, de mon futur voyage avec Matt et de plein de petits trucs sans grand intérêt.
À la fin du repas ma mère est monté dans ma chambre d'ados et est redescendu quelques minutes plustard avec un carton de livres.
- Voilà ma princesse. C'est les livres que tu m'avais demandé. Normalement il sont tous là.
- Merci maman, merci papa pour le déjeuner c'était vraiment super bon.
Il avait cuisiner un poulet au moine.

Une fois revenu à l'appartement avec mon carton plein de livre, je regarde si Matt n'est pas déjà rentrer de son séminaire mais ce n'est pas le cas, d'après le message qu'il m'a envoyé il arrive dans une demi heure. J'ai le temps de faire le tri et de ranger mes livres. Pour le faire je m'installe sur le lit pour les regarder un peu, il y en a qui date d'il y a un bon bout de temps. Mais il y a un vieux livre qui attire mon attention. Je me demande lequel c'est , je n'ai pas souvenir de ce livre ni d'avoir demander à ma mère de le mettre de côté pour moi. Dès que je le pris en main je me suis retrouvé projeté 11 ans en arrière dans de vieux souvenirs...

La Malédiction des ********Où les histoires vivent. Découvrez maintenant