Je vais l'éloigner. Je veux qu'il parte. J'ai besoin d'être seule, à nouveau. J'ai besoin de ressentir autour de moi, cette brume de liberté qui n'est en fait qu'un nuage de tristesse.
Car oui, je me sens libre dans ce nuage. Dans cette brume. Je m'y sens presque bien. Elle m'est réconfortante et j'ai trouver pourquoi. Parce que, là bas, je ne peux pas mentir, je ne peux pas me mentir. Parce que là bas je suis vraiment moi et je n'ai pas besoin de me cacher, puisque j'y suis seule.Un Homme est comme un film, composer de 24 images. La première est toujours blanche et la dernière est toujours noire. Les 22 autres ne sont rien d'autre que les cartes qui vont lui permettre de gagner la partie de Poker qu'est la vie. C'est à lui de choisir quelle carte dévoiler et quelle carte ne jamais abattre. Et c'est son jeu qui va dessiner son visage aux yeux des autres.
Le problème est que même quand nous avons compris les règles du jeu, que cela nous paraît simple, enfantin, le jeu ce retourne. Il vous laisse croire que vous avez le contrôle sur tout, Que chaque carte poser sur la table va avoir l'effet calculer. Mais ce qui n'est pas dit, c'est qu'on ne peut gagner. On ne fais que de perdre et s'enfonce dans un nuage de certitudes erronées. On se crée alors notre propre monde, avec nos propres vérités. Nous changeons les règles du jeu, renversons la table et redistribuant les cartes. Misant toujours plus haut, manipulant toujours plus. On essaye de se raccrocher à la certitude que tout ce que nous avons gagné est acquis, Que si nous gagnons aujourd'hui nous avons déjà gagné demain.
Et si je rajoute une règle, non disons plutôt, si je révélait une règle. Je rajoute un facteur dans l'équation. C'est l'inconnue, le hasard. C'est le dé.
Alors lances le dé. Et dit moi sur quoi il atterrit.Peut importe ce que je peux décider de faire ou de dire, ce que je crois qui va se passer n'est jamais réel. Alors je vais laissé la brume se transformer en eau et je vais laisser le courant m'emporter. Je regarderai la lune pendant le voyage, et mes larmes ne seront plus que des petites perles flottant autour de moi, ce mélangeant avec la pluie.
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Futilités Éternelles
PoezieJ'ai commencé à écrire ce livre alors que je n'avais que 15 ans. A cette époque de ma vie, écrire était un exercice de survie en quelque sorte, j'écrivais tout ce qui me bouffait et que je n'osai partager à personne. Depuis, plus de 5 ans ce sont éc...