7. CLIC !

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Nous continuons notre tour. Ça fait du bien de respirer l'air frais de septembre. C'est dans ces moments là que je suis le plus heureuse, quand je me rends compte que je n'ai aucun problème dans ma vie. C'est aussi dans ces moments là que je sais que si Dewey me quitte, je serai complètement anéantie.

-Chéri, commençai-je doucement. Si tu dois me quitter un jour...

-Je ne te quitterai jamais ! certifie-t-il en me regardant intensément.

-On est des ados ! Qui te dis que c'est avec moi que tu te marieras et que je serai la mère de tes enfants ? Qui te dis qu'un jour, l'étincelle qu'il y a entre nous ne disparaître jamais ?

-Et qui te dis qu'elle disparaîtra ?

-Ne pense surtout pas que je ne t'aime pas ou que je compte te quitter un jour, au contraire, tu es la meilleure chose qui me soit arrivée mais je te dis juste que si un jour, tu dois me quitter, fais-le en douceur. J'en ai vécu des ruptures douloureuses et j'en veux toujours à ces gars mais toi, si tu ne m'aimes plus, je veux qu'on reste quand-même amis. Tu es trop bien, trop généreux que pour me permettre de t'en vouloir.

Il s'arrête, me regarde longuement et me dit :

-Jamais. Jamais je ne te quitterai. Tu es trop parfaite pour que je te fasse du mal. Tu m'as changé, Lydia. Tu m'as permis de redécouvrir la vie, d'être heureux avec une personne que j'aime. Toi. On est peut-être que des ados mais je sais que c'est avec toi que je veux vivre.

Il me regarde toujours et en voyant une larme couler sur ma joue, me prend dans ses bras.

-Je t'aime, Dewey. Moi aussi je veux vivre avec toi pour le reste de ma vie.

-Je t'aime aussi. Ne pleure pas. Je n'aime pas te voir pleurer, ça me déchire le coeur.

Je sèche mes larmes d'un revers de main et lui souris.

-Je préfère ça. Même si tu es belle quand tu pleures, je préfère te voir sourire.

Je rigole et lui prends la main. On termine notre tour autour des fontaines et nous nous dirigeons vers le premier café qu'on voit. Nous nous installons sur la terrasse et commandons chacun à notre tour notre boisson. Limonade pour moi et Coca pour Dewey.

-Il manque quelque chose pour que cette journée soit parfaite, dit Dewey en réfléchissant.

-Des photos ! criai-je. Il faut faire plein de photos !

-Tu as raison, mon coeur, fit-il en sortant son téléphone de sa poche.

Il vérifie par la même occasion que le bracelet est toujours dans sa poche et une fois rassuré, enclencha l'appareil photo.

-Souris ! dit-il en faisant des grimaces derrière son écran.

Je rigole et il fait vite une photo.

-Montre ! demandai-je en tendant une main.

Il me passe son téléphone, mets une main au-dessus de l'écran pour le protéger du soleil et regarde la photo. Il l'a faite en noir et blanc. La photo est magnifique !

-Je ne savais pas que tu étais un pro de la photographie ! remarquai-je. À mon tour de faire une photo de toi.

Je fais les mêmes grimaces que lui et profite qu'il rigole pour prendre la photo. Je la regarde et sourir en voyant mon chéri. Il est tellement beau...

-Laisse voir.

Je lui rends son téléphone et il la regarde, un sourire en coin.

-Nous deux maintenant.

The unknownOù les histoires vivent. Découvrez maintenant