Je marchais petit pas par petit pas en direction de la maison voisine.
Mes mains tremblaient. Je me demandais ce que je ferais si le tireur du coup de feu était toujours à lintérieur. S'il y avait un cadavre? Que ferais-je? Est-ce qu'il faudrait que je m'enfuis? Et si je me faisait attaquer? Toutes ces questions me trottaient dans la tête jusqu'à m'en rendre dingue.
J'étais sur le point de cogner à la porte de devant, lorsque j'aperçus une lueur bleutée sous celle-ci. Je tournis donc la poignée de porte argentée. Cette dernière n'était point barrée. Il n'y avait aucune trace de cambriolage. La porte n'avait jamais été forcée.
À peine entrée, je regardais partout dans la magnifique maison. Les murs du salon avaient été peints de tonnes de couleurs ahurissantes, il n'y a de cela pas très longtemps, puisque la peinture sentait encore très forte.
Après avoir chercher dans tous les recoins de la maison, je me demandais où était passé Melba, ma voisine. Elle devait être une septuagénaire. Seulement, je ne la connaissait pas beaucoup. Je me demandais comment cela se faisait-il qu'il n'y aille aucune trace de bataille ni de désordre hormis une brosse à dent orange que j'avais trouver au sol. Cela était inconcevable.
Il était définitivement impossible que quelqu'un se soit enfuis, car je l'aurais vu partir. Seulement, personne n'avait bouger dans cette maison. Ni Melba ni la personne qui avait tiré. J'étais abasourdis.
Je recherchai quand même partout à la recherche d'un indice.
Je regardai dans la chambre de Melba. Celle-ci était vaste. Un grand lit double était placé au centre. Sa couverture était blanche orné de spectaculaires rectangles de dentelle noirs et rouges. Un tapis noir était placé sur le sol en bois franc. Pour finalement, avoir un immense walk-in rempli de toutes sortes de vêtements possibles et imaginables. Ce garde-robe était mon rêve le plus fou. Ultérieurement avoir inspecté le moindre recoin de la pièce, je vérifiai une autre.
Je regardai le sous-sol. Il était très étroi, puisque d'immenses étagères vides étaient fixées aux murs noirs de cette pièce. Encore une fois, rien n'était étrange pour une cave.
Je m'étais alors tannée et j'étais sortie.
J'étais déçue de ne pouvoir être l'héroïne de quelqu'un. Tristement et bizarrement, rien ne laissait à croire que quelqu'un était venu. Même Melba ne donnait pas l'impression de vivre à l'intérieur de cet endroit.
Lorsque je revins chez moi, je vis que personne n'avait l'air d'avoir entendu ce coup de feu. Je décidai donc de remonter sur mon balcon pour penser à tout ça.
Je montais lentement le marches. J'avais froid. J'ouvris la porte de ma chambre. J'ouvris encore une porte, cependant cette fois c'était celle du balcon. Je m'asseyais alors dans ma chaise longue avant de m'assoupir.
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Le début de ma vie ou le jour où tout a basculé
FantasyLe début de ma vie est une histoire simple qui montre la vie d'une adolescente incertaine dans une monde où le temps n'est plus. Ses amis et elle doivent alors trouver un moyen pour remettre l'anormal à la réalité. Si c'est possible, bien sûr... Une...