La vie était comme épuisée en moi.
Les paupières closes et le coeur lourd.
Les démons ont gagnés cette bataille dans ce brasier qui envahissait mon coeur et ma tête.Les anges, pleurent sous cet orage,
Toute la pureté qu'ils avaient placée en moi.Et je ne sais quoi dire et je ne sais quoi faire de cette vague étreinte qui envahit mon corps tout entier.
J'ai essayé de m'en libérer,
De la rejeter, de m'éloigner d'elle.
Mais elle est toujours là,
Cachée parmis mes démons,
Parmis cette sublime subtilité du Diable qui ne fait que grossir encore et encore.Et ma folie, m'a égorgée avec passion et m'a frappée avec tendresse.
L'obscure clarté s'élevant dans mon coeur noircit par ces roses aussi blanches que ma peine, ne me fait point reculer devant ce cataclysme.Et je sais,
Je le sens,
Je l'entends.Ces pas de sang qui s'écoulent sur mon papier,
Je les entends,
Ici,
Là,
Au plus bas,
Six pieds sous terre,
Là où Hadès garde la porte de l'Enfer.Et ces pas,
Annonce l'arrivée d'une douleur certaine,
Et peut être bien temporaire,
Si bien qu'elle calme ma peine
Et me transporte dans cette vague chaleur
Si douce et si profonde,
Qu'elle m'emporte,
Me retiens,
Me rejette,
Et vient soudain me rechercher,
Par une divinité,
Si belle,
Si vagabonde,
Avec ce mirage de folie.Et je sentis,
Mon coeur plus léger,
Comme délivré de cette prison charnelle.Mon âme peut désormais rejoindre librement ce ciel immortel.
La vie n'étais désormais plus épuisée en moi.