Chapitre 2 : Prison !

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    Je me réveillais dans une salle blanche, sans âme. Ma vue, troublée par des rayons de lumière, vit la porte s'ouvrir pour laisser une personne plutôt grande mais maigre habillé d'un costard avec une cravate. Il arborait un sourire moqueur, narquois. Il s'approcha :

- Bonjour à toi, Takeru.

- Bonjour, monsieur.

- Bon, je suppose que tu ne me connais pas mais je suis ton avocat commis d'office.

- Un avocat ? Mais, pourquoi ?

- La société pense que c'est toi qui as assassiné ta classe.

- Quoi ?! Mais c'était un homme avec une robe bizarre !

- Pourtant, on n'a retrouvé aucunes traces d'un autre homme. De plus, il n'y a que tes empreintes digitales sur les sabres.

- Mais...

- Ne t'inquiète pas, je te défendrais !

- Merci...

    Une semaine passa, pendant cette semaine, la scène de ce massacre repassa devant mes yeux. A chaque fois, une envie de vomir montait et je criais... Un jour, les médecins ont dû m'attacher...

    Le jour J était arrivé. Je m'avançais dans une salle bondée. Des gens pleuraient, d'autres avaient un regard de tueur. La pression était immense et m'écrasait. Je me plaçais à l'endroit du coupable. Le juge commença le procès en énonçant le crime dont j'étais accusé puis le procès continua. Les preuves étaient toutes contre moi. Des marques de chaussures à ma pointure, mes empreintes digitales, mais surtout une vidéo où je disais à mon avocat que mes camarades étaient tous des chiens et que j'avais bien fait de les tuer. J'étais stupéfié devant cette vidéo, elle avait l'air tellement vrai !

    A ce moment, un homme, le père de Chiya, me sauta dessus, me frappa en criant : « Tu m'avais dit que tu l'aimais ! » et « C'était mon joyaux ! ».

    Franchement, avec cette vidéo et ces mots, je pleurais et ne bougea pas devant ces coups. Je fus libéré par les gardes qui prirent leur temps pour relever l'homme.

    Le jury ne se retira pas pour délibérer et, sans surprise, me jugea coupableet le juge me condamna à la perpétuité dans une prison privé pour les pires lycéens de la planète.

    Les gardes m'escortèrent rapidement dans un camion blindé pour m'amener à la prison. La route fut longue et inconfortable. Je ne voyais que les parois du camion, pas de fenêtre pour voir la lumière, juste 3 trous pour respirer. De plus, la chaleur m'écrasait.

    Quand le camion s'arrêta, je sortais et voyais des murs immenses de plus de 30 mètres de haut je dirais, un portail tout aussi grand. Les portes de fer s'ouvraient lentement et les gardes me poussèrent dans la prison puis ces portes se fermèrent derrière moi. Un homme que je connaissais approcha, mon avocat :

- Bienvenue dans ta nouvelle maison !

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