Les Elus

Chapitre 3 : Un lycée comme les autres ?

- Mais je vous connais !

- Bien sûr, je suis ton « avocat ».

    L'homme arborait un large sourire. Je supposais qu'il avait fabriqué cette vidéo. Mais, derrière, le spectacle qui s'exposait à moi était très loin de ce que je pensais. On aurait dit un mini village avec des boutiques, des parcs mais le plus visible restait le bâtiment central écrit « LYCEE ». Il couvrait la moitié de la superficie de la « prison ». L'avocat vit mon visage et dit :

- Alors, elle te plait ?

- Je ne la voyais pas comme ça...

- En tout cas, tu vas vivre ici, bonne chance.

    Je me retournais mais il n'était déjà plus là. Je m'avançais dans ce nouveau monde qui s'ouvrait à moi. Par instinct, je me dirigeais vers l'administration du lycée qui était au centre de tout ce système. Là-bas une fille m'accueillit, elle avait mon âge :

- Tu es Le Nouveau ?

- Je suppose

- Suis-moi

    Je marchais derrière elle. Elle portait un uniforme surement celui du lycée. Elle avait les cheveux argentés qui tombaient jusqu'au milieu du dos. On arriva devant une porte écrit « 102 : Takeru Motoshiwa ». Elle s'exprima :

- Voilà ta nouvelle chambre. Tu commences les cours dans une heure, ne sois pas en retard.

- Merci...

    Elle partait me laissant seul face à cette porte. J'entrais et tout était blanc et bien rangé. Je trouvais le fameux uniforme sur le lit. Tout était prévu depuis le début...

    Enfin, je préférais sortir et visiter ce « lycée » et le petit « village » quil'entourait. Toutes les personnes que je croisais avaient l'air d'être lycéen, certains collégiens. Mais, les visages étaient joyeux, sans jugement. Quel changement...

    Quand une fille me vit, elle courra vers moi.

- Takeru !!! Je ne savais que tu venais ici !

- ...

    Elle avait l'air de me connaitre, mais, ce n'était pas réciproque...

- Ah, tu dois m'avoir oubliée ! En même temps, ils t'ont fait perdre la mémoire. Je suis Midori, Midori Moka. Ton amie d'enfance.

- Désolé de t'avoir oublié, mais qui m'a fait perdre ma mémoire ?

- Je ne peux rien te dire, mais, apparemment, tu en savais trop...

    A ce moment, une explosion retentissait. Mais, personne ne réagissais...