Chapitre 4 : Un lycée loin d'être comme les autres

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    Je regardais Midori avec un visage horrifié, celle-ci me dit :

- Bah quoi ?

- Une explosion ! Ca ne t'inquiète pas ?!

- Oh, ça. Bah c'est habituel mais tu le seras au prochain cours.

    La sonnerie retentissait à travers tout ce « village ». Je suivis mon amie d'enfance vers le bâtiment central. C'est une masse de personne qui se dirigeait vers lui...

    On entra et on se dirigea vers la classe de 2nde année (1ère). La seule classe de 2nde année... On s'assoyait quand le prof arriva, ferma la porte et dit d'un ton lassé « encore un... ». A ce moment, on était 5 dans cette classe et je ne me doutais pas que ce nombre allait baisser...

    Le prof s'exprima :

- Bonjour à tous, aujourd'hui nous accueillons Takeru, ici présent. Je vais donc, rappeler les règles qui régissent ce lycée...

    Il prit une pause et dit d'un ton des plus sérieux.

- Ce lycée est une prison, aussi incroyable que ça puisse paraitre. Toute exclusion sera égale à la peine de mort. Toute faute sera égale à une punition physique. Lors de votre transport vers cette prison, une micro bombe a été insérée dans votre nuque, on peut faire sauter votre tête à tout moment...

    Je pris peur, toucha ma nuque et senti une bosse...

- Les meilleurs élèves monteront de grade et pourront devenirprofesseur...

    A ces mots, le prof tremblait et se touchait la nuque, il était dans le même état que nous.

    Un homme entra, vêtu de blanc. C'était l'avocat :

- Bon discours mon cher professeur...

    Des regards de tueurs se tournaient vers cet homme. 

- Oh, mais que sont ces regards... Tiens, pour vous montrer ce que peut produire une micro bombe, je vais appuyer sur un des cinq boutons qui correspond à vous.

    Il sorti son smartphone. Il chercha, ferma les yeux et appuya...

    Le garçon au fond de la salle éclata en mille morceaux. Sa tête arriva sur ma table, tournée vers moi. Cette vision était la même que ce jour–là...

    Je criais tellement fort que je m'évanouissais...


    Je me réveillais, Midori à côté de moi.

- Midori ! Tu as vu !

- Oui et alors ?

- Ca ne te fait rien ! Les élèves ne sont ni des élèves ni des prisonniers mais des déchets !

- Bah, tu t'y feras.

    Elle partit, sans émotion. Cette fille était-elle humaine !?

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