Quand Sehun, simple humain cohabitant avec des créatures surnaturels depuis sa naissance, va devoir aider Suho, un chasseur de sorcière, à en traquer une et que les sentiments ainsi que les souvenirs resurgiront de leur mémoire.
" T'as cru que j'ava...
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Il tira une taffe de sa barre blanche et orange et expira de la fumée nocive par sa bouche pulpeuse. Il écoutait les fines gouttes de pluie tombaient sur le goudron de la route en face de son chez lui, assis sur les marches menant à la porte d'entrée rouge avec inscrit le numéro de leur habitation à sa mère et lui, le même qu'était également inscrit sur la boîte aux lettres grise située à droite du petit chemin goudronné séparant l'espace de verdure en deux en face de lui.
Les maisons en face de la sienne étaient encore illuminées malgré l'heure du couvre-feu approchant à grand pas. Encore une connerie que le gouvernement des mortels avait inventée pour faire croire que ces personnes dotées de plus de facultés de les simples humains étaient dangereuses alors qu'elles sont parfaitement civilisées et savent contrôler leurs pulsions meurtrières.
Ses cheveux noirs corbeaux retombaient sur ses yeux sombres, de légères cicatrices ornant ses joues blanches dont une balafre descendant jusqu'à sa mâchoire très fortement marquée, il se lécha l'intérieur de la lèvre pour faire arrêter l'écoulement de liquide rouge qui était sorti à force de la mordre à l'aide de ses incisives. Il profitait de la légère brise de vent caressant sa nuque dénudé ainsi que ses genoux osseux se voyant à travers son pantalon de couleur sombre troué d'un peu partout. Il fit tomber la cendre de sa cigarette a l'aide d'un léger coup d'index sur le bâton de nicotine.
Il leva les yeux au ciel quand il entendit l'alarme strident retentir par les haut-parleurs placés un peu partout dans les rues. Il balança sa clope dans la petite poubelle faite à cette effigie en soufflant, se levant une grimace sur le visage en sentant la douleur sur son fessier à force d'être resté assis. Il salua ses voisins lycans qui eux pouvaient danser toute la nuit et se dépêcha d'ouvrir la porte rouge épaisse en remarquant quelques policiers au bout de la rue et en entendant sa mère qui criait son nom dans la cuisine.
Le noiraud se déchaussa après avoir fermé tous les verrous de l'entrée principale de la maison avant de passer une main dans ses cheveux sombres, les ébouriffant. Il traversa le couloir d'entrée décoré de meubles marrons contrastant avec le carrelage blanc et les murs de la même couleur claire décorés de photos de famille. Il passait toujours sa langue sur l'écoulement de sang dans sa bouche tout en se dirigeant vers la cuisine, devant passer dans le salon pour rejoindre le cœur de la demeure.
Il passa entre le canapé de cuir noir et le meuble de salon en verre où étaient posées une multitude de bougies allumées, ses pieds s'enfonçant dans l'épais tapis tout doux. Les gouttes d'eau tombaient sur les fenêtres laissant des traînées d'eau sur ces dernières. Il arriva enfin dans la cuisine où il trouva sa mère assise sur la table, un livre ouvert dans ses mains, ses lunettes du style des années 90 sur le nez lui allant à merveille alors que ses cheveux tout aussi sombre que celui de son fils retombaient en cascade sur ses épaules. Elle avait remarqué la présence du garçon au moment-même où il avait franchi la porte, entendant la porte s'ouvrir et se refermer ainsi, l'air frais de l'extérieur s'immisçant dans celui réconfortant de l'intérieur. Elle releva les yeux vers son fils avant de se concentrer de nouveau sur sa lecture.
