Quand Sehun, simple humain cohabitant avec des créatures surnaturels depuis sa naissance, va devoir aider Suho, un chasseur de sorcière, à en traquer une et que les sentiments ainsi que les souvenirs resurgiront de leur mémoire.
" T'as cru que j'ava...
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Le bolide et le bruit raflant l'air provocant un bruit rapide et détestable ainsi qu'à faire mourir de peur pour les personnes n'allant pas à leur vitesse. Seules les lumières électriques situées à une certaine distance les unes des autres dans cette nuit noire où même la lune était absente dans le ciel obscurci par les nuages d'orages noirs. Le tonnerre grondait et ils pouvaient l'entendre même à travers l'épaisseur de leur casque.
Sehun ne connaissait pas leur destination et le mage le guidait par télépathie, astuce pour savoir où sont les autorités et ne pas se déconcentrer dans sa tâche. Car même s'il avait transformé l'apparence et l'aura du plus jeune, ses papiers que les autorités demanderaient si elles les arrêtés dans leur course, le déclaraient toujours sous état humain. Le noiraud le suivait à la lettre, tournant à gauche puis à droite et encore à gauche selon les envies et les ordres du châtain.
Ce dernier lui dit de ralentir en entrant dans une impasse éclairée par seulement les phares de la moto. Il avança alors doucement, essayant de ne pas percuter les objets méconnaissables jonchant le sol. Sehun coupa le moteur et retira son casque tandis que le plus vieux descendit et s'étira, retrouvant peu à peu ses forces, ses énergies et ses pouvoirs. Il fut suivi de près par le plus jeune qui lui donna les clefs du véhicule que Suho prit et glissa difficilement dans l'une des poches avant de son jean noir. Ils avancèrent, Sehun derrière le plus petit en taille, le suivant tout en regardant autour de lui, leur casque dans une main. Le brun ne reconnut pas cet endroit, très écarté du centre-ville où de son lieu d'habitation situé au sud de la grande ville alors que là, ils se trouvaient à l'opposé, entourés de hangars les uns plus grands que les autres, tous fermés, le vent soufflant contre les parois métallique provoquant un écho désagréable au oreilles du plus jeune, la morte amoureuse de Narcisse dans les montagnes rodait même ailleurs que sur les hauts pics enneigés.
Seule la lumière de la lune en croissant cachée par certains nuages noirs et celle d'un lampadaire éclairé les lieux. Elle était apparu, mais le tonnerre grondait toujours. Un bruit fit sursauter Sehun, le faisant frissonner comme si un serpent remontait le long de son dos, ses poils se hérissant. Tous ses sens étaient en alerte, sa vue affaiblie par la noirceur de la nuit même si ses iris s'habituaient de plus en plus à ce manque de luminosité. Il se retourna. Se fia à son ouïe jusqu'à que le bruit retentit une nouvelle fois, il chercha du regard, insultant les altocumulus cachant un peu trop la lumière du seul satellite naturel de la Terre. Le bruit se fit une nouvelle fois entendre, comme des griffes déchirant du métal. Ils avaient appris ça les jours où il écoutait en classe, les lycans, comme ils préféraient les appeler parce que c'était plus stylé, mais surtout parce que Jongin se sentait insulté à chaque fois qu'il entendait les mots " loups-garous " alors que des gens parlaient de sa communauté, déjà qu'il se sentait assez mal quand petit, les filles lui disait qu'elle ne voulait pas être son amoureuse parce que sa couleur de peau était trop foncée est donc pas belle, quelles chieuses.
Le noiraud leva les yeux à cette pensée jusqu'à ce que son regard se pose sur une petite chose, un cylindre en métal écrasé sur quelques côtés, roulant au grès du vent contre la paroi d'un hangar rouge appartenant à une entreprise de déménagement. Le vent souffla alors qu'il continuait de fier l'objet et le bruit se fit entendre, le même bruit de griffure et ce n'était pas un lycan, non ce n'était même pas vivant, non, c'était une simple putain de canette. Il souffla en se pinçant l'arrête du nez face à son imbécillité, décidément ça faisait vraiment longtemps qu'il n'avait pas fait d'escapades nocturnes. Une lumière s'abattit sur son dos, illuminant le sol goudronné où seulement son ombre apparaissant noire comme si lui-même venait de cette noirceur et qu'il allait attaquer cette source de lumière, l'encercler, l'engloutir, l'étouffer et la faire disparaître.
" Tu viens ?, l'appela Suho, à quinze mètres de Sehun, tenant la porte, attendant seulement le plus jeune pour la fermer."
