HEY! Une surprise, pour vous, EH OUI! Je n'avais pas du tout prévu de poursuivre cette histoire, mais suite aux commentaires et messages m'encourageant à poursuivre, je me suis dit: pourquoi pas? Bien sûr, je ne serai pas régulière comme sur mes autres comptes mais c'est déjà pas mal! J'ai relu mes chapitres (que je compte éditer bientôt) et je vous reviens avec une écriture plus soignée et des histoires plus réalistes! xxx
Pour la première fois, Liv se laisse aller. Elle est toute excitée. « Oui, Liv, j'ai rendez-vous avec le prince ce soir... » Après le souper, je me dirigea rapidement vers ma chambre pour me changer. Amy choisie une magnifique robe verte forêt...
Je suis assise sur mon lit à me tourner les pouces alors que Paige peaufine un peu mon maquillage avant l'arrivée du prince. Mon premier rendez-vous...
Soudain, je sursaute. Ça cogne à la porte. Oh non. Il est là. Liv court vers la porte, joyeuse. Elle se ressaisie en voyant plutôt Willow.
- Willow?, je m'étonne.
- Je voulait juste te rendre ce carnet tu l'as oublié dans le Boudoir tout à l'heure.
- Merci!Je prend mon carnet. Nous nous souhaitons bonne nuit et avant qu'elle parte, le prince arriva à la porte. Il demande, nerveux:
- Excusez-moi mademoiselle Willow, j'aimerais parler à mademoiselle Destiny...
Willow fait une petite révérence en gloussant et quitte rapidement en s'excusant. Je ris un peu et le prince me demande:
- Êtes-vous prête?
- Oui...Et nous marchâmes. Jamais je n'avais fait cela auparavant. Aucun des garçons de mon village ne s'était jamais approché de trop proche de moi (à cause de mes frères), même si je rêvais d'eux la nuit. Je me qualifierais de romantique non-assumée, pour les tonnes de scénarios enjôleurs acheminés mais aussi pour l'attitude bête et défensive que je prend lorsque l'on m'en parle. Il m'était arrivée de dessiner l'anatomie masculine en cours d'art et ce fut un moment pour le moins embarrassant. À part ça, qu'est-ce que je connais d'autres sur les garçons?... Plutôt rien.
C'est pourquoi je me demande toujours... Pourquoi moi? Je dois être si misérable, à virer écarlate à chaque mot qu'il prononce et à frissonner à son léger contact. Je ne sais toujours pas ce que je fais assise ici à côté de Dylan. Il a l'air confortable et détendu, concentré sur le film à l'écran tandis que je ne cesse de bouger sur mon siège, tendue et stressée. Oh, c'est horrible... J'ai l'air tellement coincée! Je vais essayer de paraître plus détendue... Je me replace et me penche par en avant par la même occasion... Ce qui fait tomber par terre le verre de Dylan, qui éclate en morceaux.
- Ohh je suis vraiment désolée!!, m'écriai-je, paniquée.
- Aucun problème, rétorque-t'il en rigolant.Je ramasse rapidement les morceaux de verre au sol et me coupe les mains du coup.
- Vous vous êtes fait mal?
- Non non, niai-je en cachant mes mains; je ne veux pas qu'on arrête le film simplement pour nettoyer ces pathétiques blessures.Après un moment, je m'imprègne réellement dans l'ambiance du film. Je remarque à quel point les acteurs sont doués, et je me suis tellement attachée à leurs personnages que je suis presque triste qu'ils ne soient que fictifs. Je me rassure en me disant que tout ça s'est bien passé, même si c'était tout bien acheminé, derrière une caméra.
À la fin du film, l'on rallume les lumières et Dylan s'exclame:
- Vos mains! Elles sont ensanglantées!
- Pardon?!Je baisse les yeux pour voir ma robe tachée et mes mains blessées. Le prince appelle des secours et un infirmier vient soigner mes coupures. J'ai tellement honte... Peut-être que j'aurais dû demander à les soigner plus tôt?
Je rejoins le dortoir de Willow, l'air penaude. Après lui avoir tout raconter, elle éclate de rire:
- Tu es tellement maladroite, ma pauvre! C'est pour ça que je t'aime bien!
Je tâcherai de le considérer comme un compliment... Mais pour le moment, je dois dormir..
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La sélection recommence | Fan fiction
Fanfiction150 ans après la dernière sélection (d'Eavlyn Schreave), le prince Dylan se voit obligé, à ses dix-neufs ans, d'obéir à son père (même si au fond ça ne le déplait pas vraiment). Destiny Williams, dix-sept ans, voit cela comme l'opportunité de sa vie...