Jinhwan x Jiwon [iKON]

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[PDV Jinhwan]

                          Le basket, c'est toute ma vie. J'adore le sport, j'adore courir jusqu'au panier pour marquer. Le fait de foncer vers un objectif de cette façon me fait vibrer de la tête aux pieds et j'adore ça. Le problème est que j'ai souvent été critiqué à cause de ma taille. Comment un joueur amateur en club d'un mètre soixante-cinq pourrait-il jouer dans un grand club reconnu par le pays et jouer dans des compétitions dans une bonne équipe ? Aucun joueur censé n'y penserait. Et c'est mon cas depuis le lycée. Aujourd'hui, je suis étudiant en commerce et je trouve que je suis tombé bien bas. J'ai beaucoup de regret dans ma vie mais je n'imaginais pas que j'en arriverais là. J'ai quelques potes dans ma classe, ce qui me permet de ne pas devenir fou. Le seul problème est qu'ils s'amusent toujours à me charrier en me disant des phrases du genre :

« Un nain qui joue au basket ? C'est trop mignon ! »

« De toute façon, t'as bien fait d'arrêter de jouer en club. »

« T'aurais jamais dû t'intéresser à ce sport. »

« Va plutôt faire de la natation ! »

Ce genre de phrase que je n'entends pas seulement d'eux, mais aussi de mes proches et mes anciens amis avec qui j'ai coupé les ponts. Je les entends même des autres élèves de l'école et des anciens du club qui me connaissent... Même les profs sérieux... En gros, je n'ai encore jamais trouvé de personne qui m'a encouragé ne serait-ce qu'une seule fois. Plus je grandis, plus je me dis que cette personne n'existe tout simplement pas. Ou alors je ne l'ai pas encore rencontrée mais bon, je commence à perdre espoir en tout. Je me suis mis à étudier plus sérieusement, ce qui m'a donné une moyenne de dix-sept sur vingt au premier trimestre. Mes profs me font des compliments, je suis très encouragé et considéré comme un très bon élève. Au moins, j'ai réussi quelque chose mais malgré ça, je ne suis pas heureux. Je n'en sais rien d'où je vais ni d'où je veux aller.

Un soir je me suis baladé dans la rue, il faisait nuit et c'est là que je l'ai vu. Un mec de mon âge en train de jouer, seul, sur le terrain de basket du quartier. J'avais l'impression de l'avoir déjà vu mais pourtant, aucun souvenir ne me parvenait. Je pensais pourtant le connaitre mais j'ai dû me faire des illusions.

Aujourd'hui, je le cherche encore. Je ne l'ai pas revu depuis ce jour-là. Tous les jours à la même heure que la dernière fois, je passe devant le terrain de basket en espérant le voir mais en vain. Il n'a pas l'air d'être dans mon lycée ni même d'habiter la ville. Peut-être qu'il était de passage, j'en sais rien mais j'espérais qu'il soit celui qui me guérira de mon complexe. A l'école, j'ai croisé des anciens de mon lycée, ceux qui m'avait presque viré du club à cause de ma taille. Ils étaient vraiment très méchants avec moi mais je ne disais rien. Ca n'en valait pas la peine vu leur intelligence basse. Je décidais toujours de ne pas déclencher une bagarre. Déjà parce que je suis faible et que je ne sais pas me battre mais aussi parce que c'est inutile. La violence ne résout rien, c'est ce que m'a toujours dit ma mère. Mais aujourd'hui, ils n'ont pas l'air de vouloir me laisser tranquille. Pourquoi ces idiots se sont-ils retrouvés dans la même école pétée que moi ? Laissez-moi tranquille bordel.

En sortant de l'école, le soir, j'ai été bousculé par un idiot et je me suis retrouvé par terre comme une fillette avec mon sac, ouvert avec toutes mes feuilles qui volaient. Ce coup-ci, je vais essayer de me défendre. J'en ai marre de me faire victimiser pas ces idiots de dernière classe ! Je me suis relevé, j'ai mis un coup de poing dans le visage de l'un d'entre eux. J'étais fière mais vraiment très peu confiant. Rien ne dit que je pourrais le faire une seconde fois. Au moins, ça l'a énervé. Vas-y, frappe-moi. De toute façon c'est tout ce que tu sais faire. J'ai reçu un coup dans le ventre, ce qui m'a fait tomber à terre. Mes forces me quittent... Je suis si faible et idiot. Par le flou que je voyais, j'apercevais une silhouette familière devant moi, debout. Cette silhouette était en train de les défoncer. J'ai vu un visage s'approcher du mien mais je n'ai plus d'énergie pour lui répondre.

Je me suis réveillé à l'infirmerie du commissariat de mon quartier. Mais bordel, qu'est ce que je fous là ? Ma mère est là-bas en train de parler avec un policier et les idiots qui m'ont défoncé sont là-bas aussi, blessés de partout et quelqu'un d'autre est en train de se faire sermonner. C'est sûrement celui qui m'a évité plus de dégâts. En voyant que j'étais réveillé, ma mère s'est précipité vers moi.

- Tu vas bien mon chéri ?

- Oui, je vais bien. Qui m'a aidé ?

Elle m'a expliqué que les garçons n'admettaient pas qu'ils m'avaient attaqué et rejetais la faute sur mon sauveur. Ce dernier s'appelle Jiwon. Mais non... Je n'y crois pas. J'ai vu son visage après qu'il se soit retourné. C'est le capitaine du club de basket du lycée dans lequel j'étais ! C'est le mec qui... C'est sa faute si j'en suis là ! Je dois lui parler.

- Jinhwan, est-ce cet homme qui vous a attaqué ? Me demande le policier.

- Non ! Lui, il m'a aidé ! C'est eux qui m'ont tabassé ! Ils se moquaient de ma taille au lycée mais ils continuent alors que je ne leur ai rien fait.

Ma mère est stupéfaite. Je pense qu'elle accusait Jiwon aussi à cause des témoignages de ces idiots. Je me suis levé du lit, j'ai rejoins le policier dans la pièce principale pour lui faire comprendre que non seulement j'allais bien mais qu'en plus il accusait mon sauveur. Une fois le message passé, je suis sorti en attendant Jiwon pour lui dire quelques mots. Ma mère m'attend dans la voiture le temps que je lui parle. Jiwon a fini par sortir.

- Pourquoi tu m'as sauvé, Jiwon ?

- Pour me racheter... Je sais que je t'ai fais souffrir l'an dernier. Et pas que l'an dernier d'ailleurs. J'ai toujours espéré que tu me pardonnes. Je l'avoue, je t'ai fais des avances et ce n'était pas très doux. Mais sache que je ne t'ai jamais menti. Je t'aime réellement Jinhwan. Tout ce que je t'ai dis était vrai ! Seuls mes gestes étaient faux. Je n'ai jamais voulu te faire de mal... Ni même te faire souffrir de l'intérieur. Je...

- Non. C'est bon, tu en as assez dit. Je savais que je t'avais déjà vu quand je t'ai aperçu sur le terrain de basket il y a quelques jours.

- Je t'avais vu. J'espérais que tu viennes mais comme il faisait nuit...

- Je ne t'en veux plus Jiwon. Tu n'as jamais été le plus méchant envers moi malgré tes dires mais j'espérais juste te revoir et entendre tes excuses. C'est chose faite alors tout va mieux maintenant...

J'ai marqué une pause. C'est vrai qu'au lycée, Jiwon était très proche de moi. Peut-être même trop mais bizarrement, ça ne me dérangerais pas plus que ça. J'avais aussi des sentiments pour lui mais tout ce qu'il disait à l'époque me rendait dingue. Mais au fond, je l'aimais encore. Je ne sais pas si c'est encore le cas aujourd'hui...

- Jiwon.

- Oui ?

- Regarde-moi dans les yeux.

J'ai encore aperçu cette lueur dans ses yeux. C'est ce qui m'avait fait craquer la première fois que je l'ai vu. Tant qu'elle était là, je pensais que tout irait bien mais depuis, j'ai grandis et j'ai compris que c'était bien plus beau. Je me suis rapproché de lui, collé à son torse. Je le regarde dans les yeux, le cou tordu à cause de sa taille. Il est plus grand, oui. Ses cheveux ont poussés. Il a baissé la tête pour m'embrasser mais c'est moi qui suis venu à lui le premier. Je suis sur la pointe des pieds quoi... La honte ! Pour pallier à ça, il m'a porté. C'est encore pire... Heureusement qu'on est le soir et qu'on est derrière le mur où se trouve l'entrée du commissariat sinon je te raconte pas la discrétion. Mais bon... Je le retrouve enfin.

- Je t'aime Jinhwan.

- Moi aussi Jiwon. Même si tu es un idiot.

Je n'ai pas pu m'en empêcher.




Voilà ! C'était tout pourri mais j'ai bien rigolé à l'écrire XD

MERCI POUR LES 3K VUES !

Recueil d'OS [YAOI] K-PopOù les histoires vivent. Découvrez maintenant