chapitre 6: séparation

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Heureusement le lendemain c'était le week-end. Personne ne pourrait alors voir que Témari avait pleuré toute la nuit. Ses 2 petits frères et elle s'était endormi par épuisement dans le canapé du salon alors que l'aube commençait à se montrer par la fenêtre. Ils avaient passé la nuit à regarder des films drôle pour tenter de la faire rire. Sa n'avait pas vraiment fonctionné mais au moins elle avait cessé de pleurer.
Les 2 frères étaient inquiets pour leur soeur. Elle leur avait tout raconté dans les moindre détails. Ils comprenait la réaction de Shikamaru. Il ne lui en voulait pas le moins du monde. Pour eux Shikamaru faisait presque parti de la famille. Depuis longtemps il leur paraissait évident qu'un jour lui et sa soeur serait ensemble. Témari avait fait un peu n'importe quoi. Mais ils avaient bien saisi qu'elle refusait simplement d'admettre ses sentiments pour lui.
D'après eux la période de révision de 2 semaine tombait bien. Cela permettra d'apaiser les tensions entre eux. Ils ne pouvaient décidément pas se faire la tête indéfiniment.
Témari sans Shikamaru c'est comme un dessin sans couleur.

Quand Témari se réveille elle trouve un plateau déjeuner sur la table basse accompagné d'un message.
"Nous sommes partis faire les courses, repose toi et laisse nous gérer pendant tes révisions"
Témari esquisse un léger sourire. Elle allait se servir quand quelqu'un sonna à la porte. Elle se leva pour ouvrir.
-Kiba? Qu'est ce que tu fait là?
-Je venais voir si tu allait bien, et si tu veut on peut réviser ensemble aujourd'hui?
Témari ne voulait pas lui parler de Shikamaru sa ne le regardait pas et de toute façon elle ne voulait pas l'entendre dire du mal de lui. Mais accepta son offre, sa lui videra la tête d'être avec quelqu'un. Et puis elle ne devait pas oublier son objectif de réussir. Après toute la patience que Shikamaru a eu pour lui expliquer chaque choses elle ne pouvait plus se permettre de rater. C'est tout ce qu'elle pouvait faire pour lui prouver son respect.
Témari invita donc le jeune homme à monter dans sa chambre.
Ils s'installaient et commencèrent leur révisions dans le calme.
Après une trentaine de minutes, Témari sentit la main du garçon descendre le long de son dos qu'elle retira aussitôt pour lui lancer un regard noir.
-Ben quoi? S'étonna-t-il, on est ensemble non?
-Excuse moi mais sa va un peu trop vite pour moi. Je pense que le bac est la première des priorité pour le moment, si tu es venu pour sa tu peut rentrer chez toi.
- Bon ben révisions .. dit-il avec une moue.
-Allez tire pas la gueule va, ricanna-t-elle en lui plantant le coude dans la côte.
-Aïeuh mais t'es folle sa fait mal. Grommela le brun.
-Sa va c'était pour rire désolé.
Bon on arrête de se battre tu sais pas rire hein.
Kiba pris un air vexé et remis son nez dans les cahier Témari fit de même.
Elle imaginait Shikamaru qui se moquait d'elle en disant " quelle loque ce mec je te l'avais bien dit" elle pouffa, ce qui lui valu un regard en coin de la part de Kiba. Ce Nara. Même quand il n'était pas la il la faisait rire.

Le soir Témari allait mieux, elle avait rigolé a table avec ses frères et pensait donc pouvoir s'endormir sans soucis ai vu de sa nuit blanche de la veille et sa journée de révisions intensive.
Mais une fois allongée elle ne pouvait sentir que ce vide étrange et de nouveau cette énorme envie de pleurer a chaude larme. Une fois de plus elle fut frappé par l'insomnie elle se tournait et retournait sans le lit. Elle voulait tellement lui parler. Lui demander pardon pour tout. Elle ne pouvait s'empêcher de revoir son visage déçu la toisant. Il fallait qu'elle lui dise au moins. C'est ainsi qu'a 3h du matin ne tenant plus en place elle décida de l'appeler. Pas de réponse.
Elle laisse alors un message.
-C'est moi Téma.. il faut qu'on se parle je veux pas qu'on reste comme ça. S'il te plait. Si tu savait comme tu me manque. Je sais que j'ai été égoïste mais j'ai jamais voulu te rendre malheureux. Je sais pas quoi faire, excuse moi.. finit-elle par un sanglot.
Puis elle racroche pour continuer de pleurer. Ne pouvant toujours pas dormir elle décida d'écrire tout ce qu'elle avait sur le coeur, tout ce qu'elle n'a pas su lui expliquer au moment ou elle aurait dû.
"Mon petit flemmard.
J'ai pas toujours été un cadeau, voir même jamais en fait. D'ailleurs je sais pas ce que t'as trouvé en moi de si merveilleux je suis pleine de défauts je sais rien faire moi-même de mes 10 doigts, et toi t'es si parfait. Aussi loin que je me souvienne, tout petit tu me sortait déjà de pas mal de problèmes. Je t'ai toujours envié tu sais. Tout te réussit en un claquement de doigt, pour obtenir ce que tu as je doit toujours faire le quadruple d'effort.  Sa serait te mentir si je disait que je n'ai jamais resentit de la jalousie envers toi. Je suis désolé de ne pas avoir vu plus tôt ce que tu resentait. Peut-être que si j'avais su avant, je m'y serait pas aussi mal comporté.
Je sais depuis le soir ou tu m'as consolé que je te faisait du mal. Encore une fois ma faiblesse est la cause de tout sa. Je savais bien que tu serais tourmenté après sa je n'ai pas su m'arrêter. Mais je me sentait si bien ce soir là. Le lendemain prise de remord je n'ai même pas eu le courage de t'affronter. Pendant toute la semaine qui a suivi je ne pensait qu'au mal que je te faisait mais j'étais complètement perdu. Je voulais que tout redevienne comme avant. Mais je n'ai fait qu'aggraver les choses. Quand tu es venu me parler c'était la première fois depuis une semaine que j'osais te regarder en face. Et j'ai réalisé que j'avais été trop loin. J'ai paniqué j'ai pensé que j'allais te perdre. Alors je t'ai fait une demande des plus égoïste. Que tu n'as pas su refuser. J'ai beaucoup réfléchi pendant la nuit. J'ai vraiment essayé dans ma tête de nous imaginé tout les deux. Je me suis encore mise à paniquer à cette idée. J'ai grillé 3 omelettes successivement, j'ai balayé la maison avec la serpillière. Et mon coeur ne cessait de me menacer de me lâcher. J'ai vraiment essayé mais j'avais si mal rien que d'y penser.
Le lendemain quand on s'est revu on a rigolé aux éclats. Alors j'ai pensé qu'on pouvait repartir comme au début. Puis par la suite Kiba m'a posé un ultimatum. Il me disait que ce qu'on sentait l'un pour l'autre était de l'amour. Alors j'ai accepté. Et puis je n'ai pas osé t'en parler et je me sentait mal à ton égard alors j'ai tenté l'irréparable en essayant de voir si tu serait prêt à passer à autre chose. Je me sent conne. Tout ce que tu m'as dit est vrai. J'ai joué avec toi mais c'est pas ce que je voulais. Je voulais juste qu'on s'entende comme on l'a toujours fait. Au fond je me fiche de Kiba. Il est gentil avec moi mais c'est tout. Tout ce que je sais c'est que sans toi c'est pas pareil. Tu compte plus que lui pour moi. Tu me manques.
Téma."

Après cette lettre elle se sentait un peu plus légère. Pour elle c'était sur elle lui donnerait la lettre après le bac.

Pendant 2 semaine Témari se donnait à fond. Elle s'était donné un vrai but: obtenir le bac, et s'excuser auprès de shikamaru en face. Il fallait qu'elle réussissent! Quel était le réel objectif? Elle n'y pensait pas.
Kiba venait chaque jours réviser avec elle. Toujours dans la plus sérieuse ambiance pour sa plus grand tristesse.
Il l'énerve un peu mais ce n'est pas son soucis pour le moment elle se contente de travailler.
Pendant les 2 semaines elle voit Sakura et Hinata de temps en temps. Elle apprend finalement que Shikamaru est parti pour les 2 semaines chez sa tante pour l'aider à s'occuper de son petit cousin qui commence à courir partout et dont les crèches ne veulent plus la garde.
Témari s'est prise à l'imaginer avec le bambin dont il lui avait souvent parlé pendant les mercredi après-midi. Elle avait rigolé en premier puis afficha un air triste en deuxième temps.
Sakura qui était mise au courant par Ino l'avait rassuré
"-Ne t'en fait pas tout va finir par s'arranger, ni Ino ni Shoji ne t'en veulent ni personne d'ailleurs. On sait que tu ne voulait pas faire mal. Mais on s'inquiète tous pour vous 2. "
Les deux semaines furent longues et courtes à la fois par rapport à l'arrivé du bac.

Durant les 2 semaine Shikamaru n'avait fait que réviser pour tenter d'oublier Témari. Mais bien sur il n'y parvenait pas et la voyait à chaque fois qu'il fermait un livre. Il n'a pu s'empêcher de composer pour elle.
Il ne l'avait jamais rappelé mais écoutait le message qu'elle lui avait laissé tout les soir en boucle.
Il mourrait d'envie de l'étrindre contre lui à chaque fois. Mais il savait que c'était dorénavant impossible.

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