Épilogue

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Toutes ces lumières sur la rive, tous ces gens autour d'un corps, mon corps vide.

Certains visages me sont familiers.
Ceux de mes parents, ceux de mes soi-disant amis et ceux des personnes qui m'ont tant fait souffrir pendant toutes ces années.

Leurs expressions sur leur visage, ils ont l'air si tristes, si désemparés. Non! Je ne dois pas être compatissante envers eux, après tous c'est de leur faute si j'ai souffert, leur faute si je suis morte.

Ma mère à genoux près de moi, me serrant dans ses bras, j'aimerais crier, l'appeler, lui dire que je vais bien mais c'est impossible.

Je suis partie, et cela pour toujours. Je ne pourrai plus jamais revenir, même si je le voulais. Je ne pensais pas que je pourrais manquer à autant de monde.

Non, je ne peux pas leur manquer, ils ne m'ont jamais aimés, ils ne m'ont jamais regardés droit dans les yeux.
Ils ne m'aimes que pour mon départ, pour oublié le faite que c'est eux qui en son la raison même.
Si je suis partie, c'est à cause d'eux.

Mais pourquoi j'arrive pas à être heureuse ? Je ne souffre plus. Comment est-ce possible ?
Es-ce que je regrette mon geste ?
Oui, c'est ça ! je regrette.
Mais il est trop tard maintenant, je ne peut revenir en arrière.

Papa, maman...je...je suis vraiment désolée...arrêtez de pleurés...s'il vous plaît.

inDIFFÉRENTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant