Partie18

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      |PDV ANDREA |

      C'est en m'armant du plus grand des courages que je parviens à lutter contre le désir qui me noue les entrailles  ; je repousse violemment Nate , qui évidemment ne bouge pas d'un pouce .
Nate : Tu veux pas le faire ?

Son souffle est chaud et brûlant et je sens mon échine succomber au charme de son murmure .
Moi : On n'est pas ensemble. Je ne peux pas le faire Sinon
Nate : Cest pas grave . Tu en as autant envie que Moi bébé .
Moi : Tu es cynique.
Je m'éloigne de lui à grand pas , fuyant l'influence que son corps a sur Moi .
Moi : Sors de chez moi vas-y .

Il me détaille vaguement, en me souriant de toutes ses dents . Il ne se presse même pas et sors de façon nonchalante comme en me narguant . En claquant la porte , je hurle comme une hystérique ; supportant assez mal qu'il se joue ainsi de Moi .

| ••| 6 mois plus tard | ••|
                 

Qu'est-ce je faisais à cette soirée ? Je m'étais très difficilement imaginé, aller à un bal de fin d'année dans une concession opulente appartenant à un riche duc , Stephen Martinez . Comment aurais-je pu m'imaginer que cet homme dont le père était un ami proche de papa , allait financer ma carrière d'avocate et devenir ainsi mon meilleur ami en 6 mois . Il était l'épaule sur laquelle je m'étais reposé durant ces derniers mois qui s'étaient avérés bien durs , aussi bien côté relation que côté professionnel.
Stephen : Ça va aller hein . Personne te mangera .
Ses lèvres fines se tordent en un sourire rassurant .
Moi : J'ai l'impression d'être un sac à main devant toutes ces femmes .
Stephen: Le plus beau sac à main alors . Tout le monde te regarde .

Je relève la tête avant de constater la sincérité de ses paroles . Ma robe fourreau longue avec épaules dénudées bleu marine , ne passe pas inaperçue . Je m'avance , le menton relevé claquant lourdement mes escarpins Barbara Bui sur le carrelage sophistiqué de la maison Martinez . Je m'adapte facilement à l'endroit . J'adore un sourire rayonnant lorsque Stephen me présente à ses connaissances comme une jeune avocate en vogue .
.... : Hey . Mais je la connais . Ce n'est pas la petite copine de Nate Mayson ?
.....: Quel sacré pute , elle fait , de s'être mise en poche deux des hommes les plus puissants de New York .
.....: Elle est Belle et Moi Même j'aimerais l'avoir dans mon lit , je payerais n'importe quoi pour voir son jolie cul remuer sous Moi .

Je retiens mes larmes et ma colère en entendant ses paroles blessantes . Stephen qui avait déjà attrapé ma main , la resserrait encore plus .
....? : Pour qui vous vous prenez vous ? Vous la traitez de pute derrière son dos en tant que des commères et vous vous croyez mieux que tout le monde . Je savais pas qu'on invitait les vas-nu-pieds aux soirées Martinez déjà.

Lorsque je me retourne , je tombe sur les émeraudes de Luna qui m'adresse un sourire chaleureux , que je lui rends . Je suis très heureuse de la revoir , ça faisait plus de 6 mois qu'on ne s'était plus vus . Elle n'avait pas changé d'un poil. Toujours aussi Belle & raffinée . Son Frere lui tenait fermement Le Bras et je devine qu'il lui servait de cavalier . Je succombai littéralement au charme de ce spécimen inhumain de part sa beauté et sa virilité . Il me lançait un regard profond , levèrent teintée de dégoût et de frustration . Mais cela ne me faisait plus grand chose car j'étais définitivement plus amoureuse de Nate.
Je pouvais  soutenir son regard sans sentir les larmes monter . Je pouvais  Le haïr pour tout le mal qu'il m'a fait , sans sombrer dans une totale confusion .
Stephen : Bonsoir  Nate Mayson . Luna
Lança-y-il en leur souriant gaiement.
Luna : Heureuse de te voir Stephen . Et toi ma Belle .
Elle était rayonnante lorsqu'elle arborait cette mine sympathique . Vigilante comme je l'étais , je remarquai le coup de coude qu'elle donna à son Frere .
Nate : Bonsoir Stephen . Bonsoir Andrea .
Il ne souriait pas . Il me reluquait comme une poupée bon marché .
Moi : Heureuse également de vous revoir . Alors comme ça vous connaissez Stephen ?
Luna : On a grandi ensemble , lui , Hamilton et nous .
Stephen : Exact . À l'époque j'étais amoureuse de Luna , si je me souviens .
Luna : Ouais lorsqu'on n'avait 8 ans , c'était réciproque.
Ils se souriaient mutuellement .
Nate : Mais on dirait que t'es centres d'intérêts ont changé Stephen .

Son sourire en coin ne manquait pas à l'appel quand il fut encore gratifié d'un coup de coude .
Stephen : Andrea n'est rien d'autre qu'une amie très chère . Nos parents étaient proches . Et les enfants perpétuent la tradition .
Cette fois-ci il me souriait à Moi , de ce sourire on ne peut plus charmant . Je le lui rendis, contente qu'il soit mon ami .
Nate : Tu as toujours aimé , te lier d'amitié avec les personnes les plus vulgaires et viles .
Un coup de pied cette fois ci , suivi d'une fusillade du regard .
Moi : Je t'arrête tout de suite Nate . Je ne te laisserais pas le plaisir de me gâcher la soirée  .
Stephen : Ce qu'il y'a eu entre vous ne me ferra guère changer de vie en ce qui concerne la beauté de la personnalité d'Andréa. Et puis pour t'avoir fréquente toute mon enfance , je sais que tu raffoles de jouer avec les femmes mêmes celles qui t'aiment à la folie .
Nate : Tu es à la première phase , intitulée la séduction . À la fin des phases , tu lui serviras de porte-monnaie sur pattes .
Alors même qu'il avait fini de prononcer ses paroles , ma main décolla toute seule et vint s'abatte avec la plus grande des rages sur la joue de Nate . Un geste totalement impulsif que je regrettais aussitôt . Il me regardait avec haine et je suis persuadée que s'il n'y avait pas eu tout ce monde en face de nous , il m'aurait roué de coups . Ce n'était bien Évidemment plus l'homme que j'avais connu et qui à un moment donné avait fait chaviré mon cœur. Stephen aussi avait senti sa rage , car il s'interposa aussitôt entre nous deux . Tout le monde nous regardait avec perplexité et curiosité . Les murmures circulaient déjà ca et là , et demain les articles sur le sujet pulluleraient dans toutes les revues de presse . Malgré cela , je m'en fichais , et je ne  voulais qu'une seule chose  , que Nate se rende compte d'à quel point je le haïssais .
Moi : Maintenant je peux te dire que je te déteste . Lui crachais-je en plein visage avant de tourner les talons vers la sortie , complètement énervée . 

Je le hais .

Emprise Où les histoires vivent. Découvrez maintenant